C'est actuellement la technologie d'ultracentrifugation qui permet d'enrichir l'uranium au coût le plus bas. Cette technologie s'est ainsi imposée pour remplacer la diffusion gazeuse.
L'uranium est un métal assez répandu dans le sous-sol de la Terre. Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
Comment ? Les roches sont concassées et finement broyées puis l'uranium est extrait grâce à différentes opérations chimiques. C'est ce qu'on appelle le traitement, dont le résultat est une pâte jaune appelée yellow cake contenant 75 % d'oxyde d'uranium.
L'enrichissement de l'uranium est à la base des filières de réacteurs électrogènes les plus courants : réacteurs à eau pressurisée et réacteurs à eau bouillante. L'enrichissement permet notamment de diminuer la masse du réacteur, parce que son chargement demande en conséquence moins d'uranium.
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
Production d'uranium
Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale. L'évolution des productions d'uranium par pays producteur entre 2003 et 2019 est, selon les statistiques de l'Association nucléaire mondiale, la suivante.
La mine Tumalapalli dans l'Etat de l'Andhra Pradesh, dans le sud-est du pays, pourrait fournir jusqu'à 150 000 tonnes d'uranium, le combustible le plus utilisé pour l'énergie nucléaire, a déclaré le ministre de l'énergie atomique indien dans des propos rapportés mardi 19 juillet par la presse, à l'issue d'études menées ...
Le minerai d'uranium est appelé uraninite, ou pechblende. Les cinq plus gros producteurs au monde sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie, le Niger et la Namibie. À proximité des mines, l'uranium est concentré sous forme de yellowcake.
Des mines étrangères d'extraction du minerai à l'enfouissement ou stockage des déchets radioactifs, l'uranium va être, à de nombreuses reprises, manipulé et transformé pour devenir le combustible nucléaire utilisé dans les centrales, puis se transformer en déchet.
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.
L'extraction franco-française d'uranium s'arrête
Depuis le début des années 2000, l'uranium utilisé pour les centrales nucléaires françaises est entièrement importé, même s'il est souvent ensuite enrichi en France, un détail qui a son importance.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
De l'uranium jusqu'en 2070 au maximum
Au rythme actuel de consommation de l'uranium, ces ressources seraient épuisées en 2070 (18). Envisageons à présent le développement du parc électronucléaire mondial selon le “scénario de référence 2007 - 2030” de la World Nuclear Association.
Il s'agit d'injecter dans le minerai, grâce à un conduit, des solutions alcalines, comme celles préparées à partir d'hydrogénocarbonate de sodium, ou bien des solutions acides. L'uranium est alors séparé du minerai dans le sous-sol, puis la solution obtenue est pompée jusqu'à la surface, où l'uranium est récupéré.
Ce métal blanc-argenté, qui permet d'alimenter les réacteurs nucléaires produisant de l'électricité, voit ces dernières heures son prix flamber. Il flirte aujourd'hui avec les 60 dollars la livre, selon les données compilées par UxC.
Une centrale nucléaire de la taille de celle de Gösgen, qui couvre à peu près un sixième des besoins électriques de la Suisse, consomme chaque année près de 20 tonnes d'uranium enrichi. Celui-ci est obtenu à partir de 200 tonnes d'uranium naturel.
Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
La totalité de cet uranium est importée : l'exploitant EDF achète le combustible final auprès d'Areva qui sécurise son approvisionnement en amont en exploitant de l'uranium naturel dans différentes zones géographiques. Parmi celles-ci figurent principalement le Niger, le Canada, l'Australie et le Kazakhstan.
Ces mines se trouvent principalement dans le Massif central (Auvergne, Limousin, Languedoc) et le Massif armoricain (Vendée et Bretagne). Aujourd'hui totalement fermés, ces sites miniers ont connu des destins différents, entre renaturation et réhabilitation.
L'uranium terrestre est faiblement radioactif et ne présente pas de danger, tant qu'il reste dans son état naturel. Ainsi, l'eau (douce ou salée) et les légumes qui nous mangeons contiennent naturellement de faibles quantités d'uranium et aucun impact sur la santé n'a jamais été prouvé.
L'uranium est un élément chimique radioactif présent à l'état naturel en quantité significative sur Terre. Il est essentiellement utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires.
L'uranium, une énergie décarbonée mais non renouvelable
L'énergie nucléaire est produite dans des centrales nucléaires qui utilisent l'uranium, un combustible considéré comme une énergie fissile.
Le Niger est le principal pays producteur d'uranium en Afrique. Il occupe le troisième rang mondial des producteurs d'uranium, derrière le Canada et l'Australie.
Actuellement, l'équivalent en pétrole des ressources d'uranium est inférieur aux réserves de pétrole. Jusqu'en 2050. des réacteurs de pointe. Le tableau 4 montre à quel point le monde, en dehors des Etats- Unis, est tributaire de la mise au point de réacteurs surgénérateurs rapides à métal liquide.
l'uranium 235 (U235), de période radioactive de 700 millions d'années, beaucoup moins abondant avec une teneur de seulement 0,7 % ; l'uranium 234 (U234), de période radioactive de 245 500 ans, d'une quantité infime de moins de 0,0055 %.