Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
La principale mesure de prévention du cancer de la vessie est de ne pas fumer ou d'arrêter de fumer.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
La chirurgie est le principal traitement du cancer de la vessie. Une chimiothérapie et/ou une radiothérapie viennent parfois compléter le traitement chirurgical.
On parle de « bilan d'extension ». Ce bilan se fonde largement sur le recours à l'imagerie médicale (radiographie et, surtout, scanner). Le thorax, l'abdomen et la région pelvienne seront examinés avec soin.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
La polyurie se caractérise par des urines anormalement abondantes. Ce symptôme peut être le signe d'un diabète et doit faire l'objet d'une prise en charge médicale.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
"Des urines mousseuses ou écumeuses sont le signe d'alerte d'une atteinte des filtres qu'on appelle les glomérules du rein et qui peut conduire à une insuffisance rénale, surtout si vous prenez du poids et si vous remarquez l'apparition d'œdème", prévient le Dr Tostivint.
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
– La tumeur est unique, c'est un premier épisode isolé, de faible grade. Le risque de récidive est faible. – La ou les tumeurs sont non infiltrantes mais à haut risque, très agressives. Elles récidivent fréquemment et peuvent évoluer vers un cancer infiltrant.
L'histoire de Louis, 88 ans, atteint d'un cancer de la vessie. L'histoire de la maladie de Louis* débute il y a deux ans, lorsqu'il commence à avoir des difficultés à uriner et qu'il se sent de plus en plus fatigué. A la suite d'une consultation chez un urologue, on lui découvre des polypes.
Ablation de la vessie et poche urinaire ? Une fois l'ablation de la vessie réalisée, le chirurgien va mettre en place un système de dérivation permettant de remplacer la vessie retirée et ainsi d'évacuer les urines vers l'extérieur.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
L'Institut Paoli-Calmettes est le seul centre de lutte contre le cancer en France qui a la chance d'avoir des chirurgiens urologues spécialisés dans le cancer de la vessie, consultant et opérant au même endroit.
Qu'est-ce qu'une Résection Endoscopique de Tumeur de Vessie (REUV)? Toutes les tumeurs de vessie doivent être réséquées (retirées) en totalité. L'objectif est d'une part d'interrompre la croissance de la tumeur et d'éviter les complications locales liées à son expansion et d'autre part d'obtenir un diagnostic précis.
Carcinome urothélial invasif
Quand c'est le cas, en général, le cancer de la vessie se développe et se propage rapidement (il est agressif) et il est plus susceptible d'être diagnostiqué à un stade avancé.
Plus encore, l'alcool car il irrite la vessie ! On parlera plutôt de boissons à privilégier comme une eau riche en bicarbonates voire additionnée de pur jus de citron pour alcaliniser le pH des urines. Le citron aura une vertu antibactérienne non négligeable même si la quantité utilisée est faible.