L'agriculture vivrière dans les pays en voie de développement montre de nombreuses limites. Il est nécessaire, pour continuer de faire reculer la faim et de nourrir une population plus nombreuse sans porter atteinte à l'environnement, de pratiquer une agriculture durable et de modifier les pratiques alimentaires.
Augmenter les ressources halieutiques en améliorant les systèmes d'aquaculture et en gérant mieux la pêche ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production agricole grâce aux technologies et à des méthodes agricoles innovantes.
Alors qu'il y a 80 000 espèces comestibles, 50 assurent à elles seules 90 % de l'alimentation humaine (les trois cultures de base, blé, maïs et riz, fournissent 60 % des apports nutritionnels (calories et protéines) alors que le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent ...
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
Pour nourrir 9 milliards d'humains à l'horizon 2050, il faudra rompre avec un modèle agricole gros consommateur d'intrants chimiques afin de privilégier l'agro-écologie. L'auteur évoque les enjeux alimentaires au niveau planétaire.
1. On peut d'abord essayer de produire plus avec moins de ressources ou avec des ressources nouvelles : - L'élevage d'insectes est déjà pratiqué. - Certains scientifiques pensent produire de la viande « artificielle » en laboratoire.
Il y a en effet plusieurs avantages à cela : Une pénurie des aliments : dès le début du confinement, nous avons pu constater qu'il y a certains aliments qui sont facilement en pénurie de stocks. Ce sont notamment les produits de première nécessité, ainsi que les aliments en conserve.
Les ressources alimentaires permettent elles de subvenir aux besoins alimentaires d'un être vivant, d'une espèce ou de l'ensemble de la société humaine.
Selon Farrimond, cette population abandonnera l'industrie de la viande à forte intensité de carbone et optera pour des mélanges en poudre de viande à haute teneur en protéines et à faible impact : les insectes.
Présentation. Dans un monde qui change profondément, le grand défi du xxie siècle est de garantir à tous les hommes de l'eau et de la nourriture en quantité suffisante et de bonne qualité. Les scientifiques, les agriculteurs et les industriels doivent gagner le pari de l'innovation pour répondre à ce défi.
L'être humain est en fait un omnivore opportuniste, ce qui signifie qu'il peut manger des fruits, des légumes, des noix et occasionnellement de la viande. Tandis que ton estomac n'est pas adapté à un régime exclusivement carnivore, il est à l'inverse possible d'exclure complètement la viande de ton alimentation.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
L'urbanisation croissante (les villes s'étendent de plus en plus) représente la première cause de la diminution des terres cultivables. Aujourd'hui, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 55% de la population mondiale vit en zone urbaine et ce nombre continue de croitre.
«La terre ne produit pas assez pour nourrir ses 7,2 milliards d'habitants. Faux. Nous produisons largement de quoi nourrir tout le monde.»
Des prévisions qui ne colleraient pas à la réalité. Alors que les Nations Unies prévoient que nous serons plus de huit milliards d'habitants sur Terre au 15 novembre 2022, pour atteindre, en 2100, 10,4 milliards d'individus sur la planète, ces projections sont remises en question.
La FAO, dans un rapport publié fin septembre, estime qu'il faudra augmenter de 70 % la production agricole de la planète pour répondre, en 2050, aux besoins alimentaires de tous ses habitants. Cela sans tenir compte de l'essor des agrocarburants, qui entraînera des besoins encore plus importants.