"Réfléchir aux actes passés peut vous aider à ne pas répéter vos erreurs. Il est important d'étudier ce qui s'est mal passé, ce qui aurait pu être mieux réalisé, et comprendre comment faire les choses différemment la prochaine fois", estime Morin.
Pour faire simple, il s'agit de nos schémas erronés de construction psychologique ou schémas d'inadaptation qui nous maintiennent dans ces croyances négatives sur nous-mêmes. Ces schémas nous poussent de manière inconsciente à répéter le même type de fonctionnement qui est souvent autodestructeur ou insatisfaisant.
"Un schéma répétitif peut être engendré par un manque de confiance en vous, qui entraîne un manque de confiance en votre partenaire. Cela peut aussi être lié à une tendance à se suradapter à l'amoureux en risquant de s'oublier", explique la psychologue.
Engagez-vous à changer. Exprimer des façons de résoudre le problème et vous engager à le faire sont de bons moyens de réparer une erreur, lorsque celle-ci a des conséquences sur une autre personne. Essayez de déterminer une solution. Demandez à la personne ce qu'elle voudrait que vous fassiez pour réparer votre erreur.
L'erreur est humaine et la plupart d'entre nous sommes passés par là à un moment ou à un autre. Notre cerveau traite en permanence des milliers d'informations. Entre ce que nous voyons, ressentons, entendons et pensons chaque jour, il se met en mode automatique pour la plupart des tâches que nous accomplissons.
Le cerveau apprend par essai-erreur. L'erreur est pour notre cerveau une information aussi utile que la réussite. On apprend en procédant par essai-erreur et sa correction. Le faire explicitement et souvent aide l'élève à surmonter progressivement son appréhension.
Une faute (du latin « fallere », tromper, faillir, duper, abuser, manquer à sa promesse), est un manquement à une règle ou à une norme, alors qu'une erreur (du latin « error », qui signifie « action d'errer, détour ») est une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable, un défaut de jugement ou d'appréciation.
Reconnaissez vos torts. Il est important d'admettre ses erreurs sans excuse, surtout si vous avez blessé quelqu'un. Pour changer et vous faire pardonner, vous devez reconnaitre qu'en vous comportant de cette façon, vous avez créé des problèmes. Évitez de vous trouver des excuses.
Sortir du cercle de répétition
Dans l'analyse, au travers de la parole, le patient, aidé du psychanalyste, va rechercher l'origine du trauma qui a entraîné cette compulsion de répétition. Une fois ce trauma revenu à la surface du conscient, l'émotion enfouie va pouvoir sortir, se libérer.
Afin de sortir d'un schéma répétitif, il va être important de comprendre d'où il vient pour sortir du cercle vicieux dans lequel il vous a entrainé malgré vous afin d'aller vous en libérer. Et c'est ici que l'intervention d'un(e) thérapeute va vous permettre d'en sortir plus rapidement.
Lorsque vous aurez repéré ce scénario de vie, demandez-vous ce que vous devez faire maintenant, dès aujourd'hui pour ne plus jamais avoir de genre de scénario. Mettez en place un principe de blocage. Admettez que le principe fait loi. C'est très important.
L'homme sage apprend de ses erreurs, l'homme plus sage apprend des erreurs des autres.
Irresponsabilité personnelle. L'irresponsabilité personnelle est liée à l'immaturité émotionnelle et au manque de compétences sociales. Ainsi, les personnes qui n'admettent pas leurs erreurs sont également celles qui présentent de graves carences.
Prenez vos responsabilités et agissez au présent, sans attendre. Transformez le sentiment de culpabilité en actions concrètes au moment même où il apparait. Une action concrète est par exemple de s'excuser ou de réparer une relation parent/enfant fragilisée par une menace, un cri, une humiliation,…
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Il est normal de faire des erreurs. Nous ne pouvons pas prédire l'avenir, et il est rare de savoir à l'avance si une décision que nous allons prendre va se révéler bonne ou mauvaise par la suite.
Contrairement à ce que l'on croit, les définitions de ces deux termes sont bien différentes. « Faire une erreur » signifie affirmer ce qui est faux parce que j'ignore le vrai, alors que la faute est volontaire et consiste à choisir la voie du mal en connaissant parfaitement le bien.
Le droit à l'erreur vous permet d'éviter la suspension de votre allocation. Toutes les administrations sont concernées : service de l'État, collectivité territoriale, organisme chargé d'un mission de service public administratif. Par exemple, la Caf, Pôle emploi, l'Assurance maladie, l'Urssaf, les Impôts.
Allez-y doucement si vous vous levez ou si vous tournez d'un côté à l'autre. Soyez prêt à vous stabiliser en cas d'étourdissements en vous tenant à quelque chose de solide comme un meuble ou une rampe. Buvez lentement de petites quantités de liquide clair comme de l'eau, du soda ou des jus non acidulés.