- Mettre en place des stratégies comportementales pour changer ses habitudes et éviter les envies réflexes. - Mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...) ceci afin d'éviter la frustration.
Réduisez petit à petit votre habitude au lieu de vous arrêter d'un seul coup. Mettez en place un plan pour passer de deux paquets de cigarettes par jour à un paquet sur plusieurs semaines, par exemple en réduisant de deux cigarettes à la fois.
- les envies gestuelles: c'est l'habitude, avec le café, en voiture... et là, le changement des habitudes est très efficace. Et pour toutes ces envies, dire non à la cigarette, ré habituer votre cerveau à se débrouiller tout seul, vous rendra chaque jour plus fort.
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
Dans la plupart des cas, les symptômes physiques du manque de nicotine apparaissent en moins de 24h. Le moment où ils sont le plus intenses se situe entre 48 et 72 heures après l'arrêt. Ils s'atténuent ensuite durant une vingtaine de jours en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines.
Un élément déclencheur est une activité ou une situation qui vous donne envie de fumer. Ils peuvent se développer au fil du temps dans le cadre d'activités de routine, comme une pause cigarette au travail. Ils peuvent également se produire dans certains contextes, par exemple lors d'une soirée avec des amis qui fument.
Un environnement familial/social où les proches sont eux-mêmes fumeurs peut devenir très rapidement toxique si l'on souhaite arrêter (proposition de cigarettes, inhalation passive etc.). Durant ces regroupements, il est très fréquent que l'envie de rechuter se fasse ressentir.
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
Essayez les substituts de nicotine (substituts nicotiniques)
Les timbres, gommes à mâcher, pastilles, inhalateurs, atomiseurs nasaux, comprimés à la nicotine et autres substituts de nicotine aident à passer les premiers temps sans cigarettes plus facilement. Certains sont en vente libre, les autres sur ordonnance.
"S'il est si difficile d'arrêter, c'est notamment parce que fumer permet parfois de compenser notre anxiété", observe Laurent Karila. "La peur de devoir gérer autrement cette angoisse ou un tempérament dépressif empêche souvent de prendre la décision d'en finir avec le tabac.
Le kudzu : une plante anti-addictive
La kudzu est une plante originaire d'Asie utilisée pour favoriser le sevrage en cas d'addiction. C'est un très bon allié pour la dépendance du tabac car il prend la place de la nicotine dans le cerveau (les molécules peuvent se fixer sur les mêmes récepteurs que la nicotine).
De l'eau. Boire assez d'eau est essentiel pour arrêter de fumer. Il faut éviter au maximum l'alcool et le café qui améliorent le goût de la cigarette mais qui peuvent aussi provoquer une envie spontanée de fumer. Il est plus sage de consommer des tisanes ou du thé.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
Fumer une cigarette de temps en temps n'a pas d'impact significatif sur la santé. Ce qui est à craindre par contre, c'est de développer ou de réanimer à terme, une dépendance tabagique qui la ramènerait à un tabagisme quotidien.
Le tabagisme contribue à l'accumulation de plaques dans les artères, fait augmenter le risque de caillots sanguins, réduit l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur. De fait, les fumeurs sont 2 fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.
Selon une étude récente, boire une bouteille de vin par semaine équivaut à fumer 5 à 10 cigarettes hebdomadaires en termes de hausse du risque de cancer.
Le tabac est utilisé en tant qu'outil psychologique dans le contrôle de l'éveil et de l'humeur. Le fait de fumer provoque chez le fumeur une sensation de bien être et est un moyen de venir à bout des angoisses et du stress.
Votre envie de fumer peut être liée à la curiosité, à la découverte de l'inconnu... mais en tout cas pas au besoin physiologique, ni même à la pression des pairs puisque vous avez un environnement sans fumeurs. Il faut savoir que tous les fumeurs réguliers et dépendants ont un jour cédé à l'envie et à la curiosité.
- Les moments de détente
Boire un grand verre d'eau ou mâcher un chewing-gum sont des astuces efficaces pour vous aider à dépasser la dépendance psychologique lié au manque de cigarette. Occupez vos mains avec un stylo par exemple et fixez votre esprit sur des pensées agréables ou sur vos projets.
La relaxation vous aidera à arrêter de fumer sans stress
Il est donc important de penser à vous relaxer, surtout pendant les premiers mois qui suivent l'arrêt du tabac. Pour cela, vous avez le choix entre différentes méthodes, que ce soient les massages, le yoga ou encore les exercices de respiration.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.