Le maniaque est méthodique, bien réfléchi, et s'il peut optimiser l'espace autour de lui tout en rangeant c'est encore mieux. C'est comme un réflexe. Ça arrive plusieurs fois dans la journée, ça se transforme presque en tic : il faut aussi ranger le smartphone.
Maladie mentale qui suscite chez l'individu une excitation du système psychomoteur. Un état maniaque se décèle au travers de plusieurs symptômes. Ces derniers varient d'une personne à l'autre. Une personne faisant preuve d'hyperactivité soudaine peut être considérée comme maniaque.
1. Qui s'attache avec un goût et un soin excessifs à des détails : Il est un peu maniaque quand il s'agit de cravates. 2. Qui est extrêmement préoccupé d'ordre et de propreté.
Les personnes souffrant de troubles maniaques ou d'états bipolaires sont soignées avec des thymorégulateurs. Ce sont des régulateurs de l'humeur qui font baisser l'état d'excitation exacerbée et apaisent le patient. Le plus connu est le lithium.
L'état maniaque survient lorsque l'humeur est exagérément exaltée, expansive ou irritable. L'activité motrice est excessive et frénétique; des éléments psychotiques peuvent être présents.
La manie du rangement peut être une tentative de mettre ses biens à l'abri. Très souvent, ce besoin quasi vital renvoie à des souvenirs de manque. » La pathologie commence quand le rangement devient une fin en soi.
Anne de Chalvron, citant la neurobiologiste américaine, Kelly Lambert, explique que notre cerveau est conditionné pour affronter des tâches physiques importantes, et que celles-ci seraient nécessaires à notre équilibre mental. Faire le ménage libère des endorphines qui procurent apaisement et bien-être.
Le trouble bipolaire débute le plus souvent précocément, parfois à l'adolescence mais le plus souvent au début de la vie adulte (début entre 15 et 25 ans le plus souvent).
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Le control freak est sans arrêt dans des mécanismes de défense. Il doit s'ouvrir aux autres, leur faire davantage confiance et s'octroyer plus de légèreté et de spontanéité. Cet apprentissage passe par un regain de confiance en soi et une lutte contre cette peur dévorante et ce contrôle excessif.
Si, pour plusieurs, cette nouvelle passion pour le ménage fut passagère, pour certaines personnes, il s'agit du trouble obsessionnel compulsif (TOC). Ce dernier, lorsqu'il n'est pas contrôlé, peut par ailleurs devenir problématique et augmenter le niveau d'anxiété de la personne qui en est atteinte.
La solution ? Passer d'un système de ménage de printemps à un système de ménage régulier. Établissez des routines qui permettent de garder un intérieur propre tous les jours. Le passage d'une façon de ranger à l'autre doit aussi se faire progressivement pour que cela fonctionne.
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
Une chambre propre peut vous aider à vous sentir détendu et calme lorsque vous êtes à la maison, en plus d'éviter les remarques de vos parents ou de vos colocataires ! Même si cela pourrait sembler une entreprise difficile, vous pouvez prendre de bonnes habitudes pour ranger votre chambre rapidement et facilement.
Pour éviter que la poussière ne s'accumule dans votre chambre, causant des gènes respiratoires, il est nécessaire d'y faire le ménage assidûment. Au moins une fois par semaine, voire deux, passez un coup d'aspirateur.
L'origine de la maniaco-dépression est très certainement liée à la génétique. Il existe une forte prédisposition familiale qui se traduit par une vulnérabilité de l'humeur et une incapacité à réguler ses émotions. Cette prédisposition semble déterminée par un ensemble de gènes dont l'influence reste à éclaircir.
Un dérèglement de l'humeur sur le mode (hypo)maniaque est ce qui permet de caractériser véritablement le trouble bipolaire tandis que la dimension dépressive n'en constitue pas un signe distinctif.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.