Même si l'activité n'a dégagé aucune recette, les formalités déclaratives doivent être entamées. Pour ce faire, il suffit d'inscrire le terme « Néant » dans la case dédiée à la retranscription du montant.
Depuis le 1er janvier 2019, les entreprises dont le montant de chiffres d'affaires ou de recettes n'excède pas 5 000€ sont exonérées de cotisation minimum. Attention : Pour être exonéré de cotisation minimum, votre chiffre d'affaires ou vos recettes ne doivent pas excéder 5 000€ sur une période de 12 mois.
Pour prouver vos revenus d'auto-entrepreneur, vous pouvez remplacer les bulletins de paie par : Votre dernière attestation fiscale, ainsi que votre attestation de chiffre d'affaires pour l'année en cours : vous pouvez télécharger ces documents sur votre espace autoentrepreneur.urssaf.fr.
L'URSSAF qui a notamment pour rôle la collecte des cotisations et des contributions sociales des entreprises effectue les contrôles des entreprises en vérifiant l'exactitude des déclarations du chiffre d'affaires réalisées faites par les micro-entrepreneurs.
Comment se déroule un contrôle de l'URSSAF ? Un contrôle peut se résumer en quatre étapes principales : la réception de l'avis de contrôle, l'envoi de la liste des pièces justificatives, l'examen de celles-ci et, enfin, la réception de la lettre d'obseravation.
Comment éviter un contrôle de l'URSSAF ? Afin d'éviter un éventuel contrôle de l'URSSAF, il est nécessaire d'adopter une gestion rigoureuse de votre activité. Les points les plus fréquemment contrôlés portent sur les exonérations de charges sociales, les avantages en nature et les remboursements de frais.
Les cotisations et contributions sociales se prescrivent par trois ans à compter de l'expiration de l'année civile au titre de laquelle elles sont dues. À titre d'exemple, un contrôle réalisé en 2017 porte sur les années 2016, 2015 et 2014 pour les entreprises qui emploient des salariés.
Le contrôle fiscal peut être effectué : sur pièce : le fisc examine les déclarations établies par le micro-entrepreneur grâce aux différents documents qu'elle détient à son sujet dans ses propres bureaux ; sur place : l'administration fiscale se rend dans les locaux du contribuable pour contrôler sa comptabilité.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Est-ce rentable d'être indépendant ? Le choix du régime de la micro-entreprise n'est pas bénéfique pour toutes les activités. En effet, il faut rappeler que le calcul simplifié des cotisations sociales (le « microsocial ») en pourcentage de votre chiffre d'affaires n'est pas toujours le plus rentable.
En effet, en tant qu'auto-entrepreneur, il n'est pas possible de dépasser un montant de 72.600€ de chiffre d'affaires pour les prestations de service et 176.200€ de chiffre d'affaires pour des activités d'achat et vente de produits.
Ainsi, finalement, l'auto-entrepreneur aura un revenu disponible d'un peu plus de 22 730 euros. En divisant ce montant pour obtenir une base de rémunération mensuelle, on obtient une rémunération proche des 1 900 euros par mois.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Un auto-entrepreneur est soumis à l'impôt sur le revenu, qu'il peut choisir de régler annuellement, en choisissant le régime classique ou en optant pour le versement libératoire (au même moment que le paiement de ses cotisations sociales).
En cas de manquement délibéré dans la déclaration de revenus, le montant de l'impôt dû est majoré de 40 %. En cas de manœuvres frauduleuses, la majoration monte à 80 %. Des intérêts de retard peuvent être appliqués 0,2 % par mois de l'impôt dû.
En tant que salarié, être déclaré vous garantit des droits et vous permet de bénéficier d'une couverture sociale : assurance maladie, maternité, retraite, accident du travail, chômage… Ne pas être déclaré, c'est vous pénaliser dans l'obtention de vos droits sociaux.
Le statut auto-entrepreneur n'est pas adapté à tous les projets de création d'entreprise en raison de ses inconvénients : chiffre d'affaires limité, pas de possibilité de déduire ses charges, impossibilité de récupérer la TVA sur les achats et frais professionnels, validation des trimestres de retraites dépendant du ...
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
Le principal avantage de l'auto-entreprise réside dans sa simplicité de gestion. En effet, le micro-entrepreneur n'a pas à se plier à la plupart des formalités inhérentes aux entreprises « classiques », comme la rédaction des statuts ou la réalisation de bilans comptables.
En plus du redressement Urssaf, le contrôle peut conduire à une sanction pénale lorsqu'une embauche est empreinte d'irrégularité ou que la contribution salariale précomptée sur la paie est retenue indûment par l'entreprise. Dans le premier cas, l'amende sera de 450€, dans le second elle atteint 1500€.
C'est le courrier qui présente la décision finale du contrôle. Trois issues sont possibles : Pas de redressement : aucune mesure n'est prise, vous avez payé exactement les cotisations que vous deviez. Le contrôle conclut qu'un crédit doit être versé à la personne contrôlée.
Contrôle fiscal des particuliers
Le contrôle fiscal a lieu dans les locaux de l'administration ou au domicile du contribuable si ce dernier en fait la demande. Lors de cet examen contradictoire le fisc vérifie les éléments déclarés par le contribuable en les comparant à son train de vie, ses dépenses, ses revenus.