Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
« En vertu de l'article R. 2213-39 du Code général des collectivités territoriales, le scellement d'une urne sur un monument funéraire est subordonné à l'autorisation du maire de la commune où se déroule l'opération.
Il est en effet admis (réponse ministérielle n°42283, JOAN, 16 septembre 1991, p. 3812) que l'on puisse déposer des urnes dans un emplacement vide du caveau (il existe, entre le sol et le premier cercueil, un mètre sanitaire) ou à côté d'un cercueil, s'il n'est pas porté atteinte au respect des défunts.
La dispersion des cendres dans un jardin du souvenir est soumise au règlement intérieur du cimetière ou du crématorium et, par conséquent, est généralement réalisée par le personnel du cimetière ou du crématorium. Comme dans le cas de la dispersion en pleine nature, il faut en informer la mairie de naissance du défunt.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
Les cendres ne peuvent désormais plus être partagées entre les héritiers. Elles sont recueillies dans une urne. L'urne pourra être conservée pour une durée d'une année au maximum au crématorium ou dans un lieu de culte après accord de l'association cultelle.
De manière semblable à l'inhumation, une ou plusieurs urnes peuvent être scellées sur un monument funéraire ou cinéraire sous réserve que soit observées les conditions de respect, dignité et décence. La procédure sera à renouveler pour chaque scellement d'urne.
2213-39 du CGCT, le scellement d'une urne sur un monument funéraire est subordonné à l'autorisation du maire de la commune où se déroule l'opération.
Ils oscillent entre 300 à 930 € selon l'architecture plus ou moins complexe de la tombe car il est bien évidemment plus facile d'ouvrir une dalle simple qu'une pierre tombale ornée d'une stèle. À ce prix, s'ajoute une taxe d'inhumation (entre 30 et 60 €).
Scellement d'urnes
Le scellement d'urne obéit aux règles des inhumations et des concessions funéraires. Le concessionnaire (ou ses ayants droit) peut faire sceller des urnes cinéraires sur un monument funéraire autant que le monument et le titre de concession le permettent.
Le transport de l'urne funéraire en France métropolitaine
Ainsi, en France métropolitaine, la famille est en droit de se charger elle-même du transport de l'urne : il n'est pas obligatoire de faire appel à un opérateur funéraire ni de recourir à un véhicule spécialisé.
L'ensemble des cendres humaines doit être déposé dans un ou plusieurs contenants. Il est interdit de disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d'une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.
Si vous souhaitez rouvrir l'urne à l'avenir et qu'elle a un couvercle à coller, nous vous recommandons d'utiliser un mastic à la silicone. De cette façon, le couvercle de l'urne peut être coupé assez facilement avec un couteau tranchant.
Lors de la crémation du corps d'un défunt au crématorium, les cendres sont recueillies dans une urne funéraire (ou un cendrier) qui est ensuite fermée : Cette urne est à traiter avec respect et dignité. La loi du 19 décembre 2008 a donné le statut de « corps » aux cendres : dans une urne il y a donc une « personne ».
Sépulture enterrée destinée à accueillir les urnes des défunts, la cavurne est un monument cinéraire au statut particulier. En effet, puisque l'urne contenant les cendres du défunt est placée sous terre, il s'agit d'inhumation bien que le corps du défunt ait été crématisé.
Le prix d'un emplacement en columbarium
Votre niche vous est acquise pour un certain nombre d'années, allant de 5 à 50 ans, voire à perpétuité. Les tarifs d'un columbarium varient selon les villes et les régions, et sont généralement compris entre 350 euros et 1200 euros.
Le columbarium est un monument cinéraire où sont déposées dans des cases, les urnes contenant les cendres des défunts. Avec une hausse conséquente des crémations en France (environ 450 par jour), il devenait nécessaire d'aménager les cimetières afin d'accueillir dignement les cendres des disparus.
Quel est le prix d'une incinération (crémation) ? Le prix moyen de la crémation est de 3600 €. L'incinération nécessite des prestations différentes, notamment celle du crématorium, qui est d'environ 700 euros.
C'est interdit, car la Seine est une voie navigable et à ce titre assimilable à une voie publique. Reste à savoir qui s'y opposerait. Et il n'y a pas de sanction de prévue. Rappelons que la dispersion des cendres ne peut se faire que si le défunt a exprimé avant sa mort la volonté d'être crématisé.
La dispersion de cendres dans la nature est autorisée, cependant elle est strictement interdite dans les voies et espaces publics. La notion de “pleine nature” n'a pas de définition juridique, les forêts, la mer, les montagnes peuvent donc être considérées comme des lieux de “pleine nature”.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Les os brûlent-ils lors de l'incinération ? Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
La dispersion des cendres directement à la surface de la mer
A bord d'un bateau, cette méthode de dispersion offre l'avantage de pouvoir s'effectuer près des côtes, à une distance minimum de 300 mètres, et donc si besoin à l'abri. L'urne est ouverte et les cendres sont dispersées au gré du vent.