L'analyse de la composition chimique des fumées est réalisée au moyen d'un analyseur de gaz portable ou a poste fixe. Le plus souvent, les mesures sont réalisées par aspiration d'un échantillon de fumées et après condensation de la vapeur d'eau. On parle alors d'une "analyse sur gaz secs".
Il faudra aussi se doter d'un déprimomètre, qui permet la mesure de la dépression des fumées. Ce type de mesure reste néanmoins réservé aux professionnels, qui seront capables de les prendre de la bonne façon et de les interpréter à la lumière de plusieurs éléments.
Pour cela, une quantité suffisante d'oxygène est nécessaire. À près de 300°C, la combustion atteint son apogée. La réaction continue avec crépitement et éclat, au fur et à mesure que les poches de chaleur se libèrent. À ce moment, les flammes peuvent atteindre une température de 1 100°C.
Par exemple, en ajoutant 20% d'oxygène à 100% d'air (21% d'O2 et 79% de N2) on obtient un comburant contenant environ 34% d'oxygène et 66% d'azote. Le ratio N2/O2 passe donc de 79/21 = 3.76 (voir plus haut) à 66/34 = 1.94 seulement. ce qui réduit considérablement le volume d'azote à chauffer.
4/ CO ambiant
Situation anormale. Investigations complémentaires nécessaires sur le tirage du conduit et la ventilation du local. Si la teneur est supérieure à 50 ppm: La chaudière doit être arrêtée !
Installer un détecteur de monoxyde de carbone
Ces détecteurs sont plus précisément appelés « détecteurs autonomes avertisseurs de monoxyde de carbone (DAACO) ». Contrairement au détecteur de fumée, rendu obligatoire depuis 2015, il n'est pas obligatoire mais conseillé de vous équiper d'un détecteur de CO.
Cette mesure de CO est obligatoire pour toutes les chaudières (à l'exception des chaudières étanches pour lesquelles cette mesure peut être réalisée). Si ce taux est inférieur à 20 ppm, la situation est normale. S'il est compris entre 20 et 50 ppm, il y a une anomalie dans le fonctionnement de votre appareil.
Si il y a du monoxyde de carbone ou du carbone dans les produits de la combustion alors c'est une combustion incomplète. Si il n'y a pas de monoxyde de carbone ou de carbone dans les produits formés alors la combustion est complète.
Un excès d'air trop important qui dilue les gaz de combustion. C'est comme si on prenait simplement de l'air à 20°C, qu'on le chauffait à environ 160°C (ou plus) et qu'on le rejetait directement dehors. À titre d'exemple, un excès d'air de 50 % conduit à une perte calorifique d'environ 2 %.
Le taux de renouvellement de l'air est défini par le débit d'air multiplié par le volume d'une pièce. Le résultat montre également le taux de renouvellement de l'air en fonction de la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur pour indiquer les performances sur la base de la poussée thermique.
Une vitre est encrassée, du noir sur les parois, des morceaux de bois non consumés, sont les signes d'une mauvaise combustion, de perte d'efficacité et aussi de pollution.
Maux de tête, vertiges, malaises, nausées, etc., plusieurs signes avant-coureurs peuvent annoncer une intoxication au CO, d'autant plus lorsqu'ils surviennent chez plusieurs personnes occupant une même pièce équipée d'un appareil à combustion et qu'ils disparaissent en dehors de celle-ci.
Les produits de combustion (fumées) sont constitués principalement de dioxydes de carbone (CO2), de vapeur d'eau (H2O) et d'Azote (N2).
Où trouver un déprimomètre ? On peut acheter un déprimomètre chez tout bon distributeur d'appareil de mesure. Pour un appareil de bonne qualité, il faut compter environ 200 à 300 €.
Les signes d'un tirage trop fort
Les flammes sont aspirées dans le conduit, la température est anormalement élevée, l'appareil consomme trop.
Pour observer précisément l'état de vos conduits de cheminées peu importent les diamètres, la caméra endoscopique peut être la meilleure option. Il s'agit d'une tête de caméra connectée à un câble flexible, qui se glisse parfaitement dans toutes les irrégularités.
L'idéal est d'utiliser un détendeur à débit réglable et ainsi positionner le débit en fonction de la qualité des flammes et éventuellement l'enclenchement de la sécurité. Le réglage de la qualité des flammes : Sur les brûleurs professionnels et powerfire le réglage des flammes se fait au niveau de la base du brûleur.
La combustion incomplète a lieu quand la quantité de comburant est insuffisante pour permettre la réaction complète du combustible ou lorsque le temps de contact, à une température rendant la combustion possible, est trop faible.
La combustion est oxydante ou en excès d'air si une partie de l'air comburant est utilisé pour l'oxydation du combustible, l'autre partie se retrouvant dans les fumées.
La combustion complète du carbone, contenu dans le charbon, produit du dioxyde de carbone. La combustion complète du méthane (gaz de ville) produit du dioxyde de carbone et de l'eau. La combustion complète du propane (gaz de chauffage ou domestique) produit aussi du dioxyde de carbone et de l'eau.
Une combustion peut être complète ou incomplète. Alors qu'une combustion complète produira du CO 2, de l'eau (H 2O) et de la chaleur, une combustion incomplète produira des gaz toxiques (monoxyde de carbone) et présentera des risques d'incendie et d'explosion.
1. Avoir un combustible , un comburant , une source de charleur. 2. Les dangers sont : un incendie , une asphyxie , une explosion , une intoxication.
En effet, la fumée créée lors de la combustion peut être alors bloqué au sein du conduit et le monoxyde de carbone peut alors s'accumuler dans la zone habitée. Pour évitez cela, il faut toujours vérifier la qualité du tirage du conduit de cheminée.
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.