Le blason consiste à décrire une partie du corps, le plus souvent féminin. Dans le « Blason du beau Tétin », Marot célèbre le sein féminin. Dans le « Blason du laid Tétin », il en donne une image dégradée. Il inaugure ainsi le genre du « contre-blason », qui décrit le corps féminin de façon satirique, moqueuse.
Or la femme occupe, dans l'histoire même de la poésie, le rang privilégié que l'on sait, notamment bien sûr à travers la figure hautement emblématique de la Muse inspiratrice.
Le "blason" est un court poème célébrant une partie du corps féminin ("Blason du beau tétin" de Marot, "Le Front" de Maurice Scève", "Blason de l'œil" de Mellin de Saint-Gelais, "Le Blason" de Georges Brassens, etc... ).
Caractéristiques du blason marotique
Le blason a une longueur limitée (30-40 vers), en octosyllabes ou en décasyllabes en rimes plates. Formellement, les blasons fonctionnent souvent par la partie du corps féminin choisie comme thème d'où l'utilisation anaphorique de l'apostrophe.
CONTRE-BLASON, nom
Poésie. Genre littéraire inverse de blason, décrivant de manière critique un objet ou une personne.
Le blason est un type de poème qui connait un fort succès au XVIe siècle : les poètes et les poétesses mettent en valeur un élément du corps de l'être aimé en en faisant l'éloge. Cette obsession pour le corps de l'autre traduit alors les sentiments amoureux de l'artiste.
Procédé consistant à placer en fin de vers un mot ou un groupe de mots appartenant, par la construction et le sens, au vers suivant.
Armoiries : Emblèmes en couleur qui sont soumis à quelques règles qui ont pour objet de définir l'identité d'une personne. Blason : ensemble des règles qui régissent les armoiries.
Le blason va se « lire » de gauche à droite (donc de dextre à sénestre) et de haut en bas, comme une page de texte, et en partant du fond de l'écu vers les couches superposées, de la plus basse vers la plus haute. (Un peu compliqué de prime abord mais cela devient facile à l'usage).
D'abord réservées aux seigneurs et aux chefs de guerre, les armoiries sont progressivement adoptées par l'ensemble de la classe des chevaliers. Puis, au début du xiii e siècle, toute la moyenne et petite noblesse, adoubée ou non, en est pourvue.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
Un poème en vers libres est un poème qui ne présente aucune structure définie. Les vers sont de longueur variable et peuvent être rimés ou non. Le poème en vers libres n'est pas nécessairement constitué de strophes et ne respecte pas un rythme fixe, c'est-à-dire que le nombre de pieds par vers est variable.
Les règles concernent généralement le nombre et le type de vers et le nombre et le type de strophes. Par contre, plusieurs règles peuvent aussi préciser le genre et la valeur des rimes ainsi que leur disposition, la présence du narrateur dans le poème, le sujet abordé, etc.
Le corps féminin est présenté comme plus beau que le masculin. Elle devient donc symbole de cet absolu du beau que ce soit démarche, sa chevelure, son parfum exotique, ses yeux, sa bouche, sa carnation, ses pas.
On dit qu'elle est une femme de l'extérieur, voire une hypocrite qui trompe l'homme et Dieu. Par ailleurs l'image de cette femme est celle de la femme libre, hors du patriarcat, éclairée, mais une femme qui n'est pas différente d'un « chiffon social ».
L'universalité dont la femme noire est l'ancrage est celle de la poésie, en général, et de celle négritudienne, en particulier : "bouche qui fait lyrique ma bouche" (Femme noire). Dans cette logique, la femme noire, mère ou amante, s'incarne en inspiratrice de la poésie nègre.
En plus d'être un adjectif, héraldique est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C'est donc l'étude des armoiries (ou « armes »). C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d'Ancien Régime.
Dans des armes composées, le blason est constitué de plusieurs zones accolées selon une ou plusieurs figure de partition simple, chaque zone – souvent nommée « quartier » par extension du terme – formant le plus souvent des armes préexistantes désignant un titulaire.
L'élément central du blason s'appelle l'écu. Il peut prendre plein de formes différentes (triangle, losange, pointe arrondie…) Sur l'écu, on applique une couleur, l'émau, un métal ou une fourrure. Les émaux sont les gueules (rouge), l'azur (bleu), le sinople (vert), le sable (noir) et le pourpre (violet).
Le premier blason identifié remonte à 1146 (le blason de Raoul de Vermandois). Insignes militaires, ils empruntent leurs symboles au monde animal.
Créer son blason consiste à symboliser son histoire, ses racines ou tout simplement ses goûts et sa personnalité. C'est créer un héritage ou le retrouver par des recherches généalogiques et la consultation d'armoriaux, qui pourront peut être permettre de retrouver un blason de famille.
Attribut destiné à représenter une autorité, une personne, une collectivité ; insigne : Les emblèmes de la royauté.
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant. L'enjambement crée un effet d'allongement du vers.
L'enjambement consiste dans le fait de faire « déborder » un groupe syntaxique sur deux vers différents. Pour faire simple, c'est lorsque l'on finit sur le vers suivant un groupe syntaxique commencé dans le vers précédent.
❯ On parle d'enjambement quand un groupe syntaxique déborde sur le vers suivant de façon symétrique. Cela crée un effet de continuité. ❯ On parle de rejet quand un groupe syntaxique se termine au début du vers suivant. Cela crée un effet de rupture.