Les larves de triton ne passent quasiment jamais l'hiver dans les lacs de montagne (comme on peut parfois injustement le lire), mais plutôt dans les étangs très profonds du Plateau qui s'écoulent lentement et qui ne gèlent pratiquement jamais.
D'octobre à mars, le triton crêté hiverne dans des galeries du sol, sous des pierres ou des souches. Il entre alors en vie ralentie et se nourrit peu.
Les tritons vivent donc à proximité des mares, étangs et autres lieux humides puisqu'ils ont besoin d'eau pour se reproduire mais aussi pour réhydrater leur peau lorsqu'elle s'assèche trop. Ils se déplacent lentement sur terre mais très vivement dans l'eau.
Il possède une peau granuleuse, verte à marbrures grises et noires. Des taches blanches sont visibles sur son ventre de couleur assez sombre. Les couleurs du triton sont plus vives lorsqu'il évolue sur une zone terrestre. Le mâle porte une crête rayée de noire verticalement.
L'idéal est de mettre de la nourriture vivante achetée ou commandée dans un magasin d'aquariophilie (vers de vases, tubifex, vers grindal,...). Vous pouvez également mettre des algues non lavées dans votre bac afin que les tritons puissent manger les insectes et vers qu'elles contiennent.
La femelle est un peu plus grande que le mâle, de coloration brun pâle et n'est que légèrement tachetée. Son ventre est le plus souvent orange pâle et faiblement tacheté. La distinction entre mâles de triton palmé et de triton lobé est aisée, alors que celle entre femelles pose plus de problèmes.
Durant la captivité, les adultes sont simplement maintenus dans un grand bac avec de la végétation (notamment des brins d'herbe pour la ponte) et de l'eau d'étang. Une fois les oeufs pondus, ils sont isolés dans un petit bac avec simplement de l'eau du robinet.
Régime alimentaire. En phase aquatique, le triton palmé mange généralement de petits crustacés, des insectes, des larves d'insectes, des œufs d'amphibiens, … Les larves se nourrissent plutôt de petites proies (larves d'insectes et petits crustacés aquatiques).
Le triton se reproduit au printemps, vers le mois de mai.
Une fois une femelle -prête à pondre- séduite par le mâle, celui-ci lui fait un cadeau un peu spécial : il dépose près d'elle des spermatophores, qui sont de petites capsules contenant les spermatozoïdes.
En dehors de la période de reproduction, jeunes et adultes mènent souvent une vie terrestre et ils hibernent à terre, non loin du point d'eau où se déroule la reproduction. Celle-ci commence très tôt dès janvier-février selon les régions et dure jusqu'en juin-juillet.
Le triton et la salamandre respirent de deux manières : avec leurs poumons et à travers leur peau (cutanée). Leurs poumons sont petits, donc peu efficaces. La respiration cutanée est plus importante. L'oxygène de l'air passe directement à travers la peau pour être absorbé par le sang.
Les œufs et les têtards sont les proies de poissons, tritons, larves de libellules, oiseaux.
Les prédateurs du Triton crêté sont nombreux. En milieu aqua- tique, il s'agit notamment des poissons carnivores. En phase terrestre, les corvidés et le Héron cendré (Ardea cinerea) sont des prédateurs occasionnels, de même que les reptiles tels que la Couleuvre à collier (Natrix natrix).
Car, à la différence du triton, qui est ovipare, la salamandre, elle, est ovovipare. Plutôt nocturne, elle se protège du soleil la journée et part en chasse la nuit. Elle n'a peut-être pas d'oreilles mais, dotée de grand yeux noirs, la salamandre possède une très bonne vue, à l'inverse du triton.
Il y a tellement de tritons que les pontes des grenouilles rousses sont dévorées en quelques jours. » Ce phénomène bien observé fait partie d'un processus naturel. Manger et être mangé est un principe de base de la nature, tout comme une augmentation de la population grâce à de la nourriture abondante.
Présent dans les zones humides d'Europe du Nord de l'Espagne au Sud de la Scandinavie, le triton alpestre apprécie les zones humides, cours d'eau, marais, points d'eau jusqu'en moyenne montagne. Assez courant en Belgique on le trouve en France surtout dans le Nord, l'Est, les Alpes et le Massif Central.
Véritables branchies artificielles, le Triton permet de respirer sous l'eau, selon une technologie révolutionnaire. Les tubes qui composent l'appareil disposent de trous suffisamment petits pour ne pas laisser l'eau s'y engouffrer, mais simplement les molécules d'oxygène, qui elles permettent de respirer.
Elle produit également un venin qui rend l'animal immangeable pour certains prédateurs. Lors de son arrivée à terre, cette peau s'épaissit et devient un peu imperméable. Le triton alpestre est de taille moyenne : sa longueur n'excède pas 10 cm pour les mâles et 12 cm pour les femelles.
Le danger apparaît lors du contact avec une muqueuse. Le danger est donc pour les prédateurs lors d'un contact buccal car bien évidemment l'humain ne va pas mettre ses doigts à la bouche ou se frotter les yeux après le contact…
Étymologie de « triton »
trita, dieu qui règne sur les eaux et sur l'atmosphère, et dont le nom se trouve dans Τριτογένεια, la fille de Tritos, Athéné, Minerve. (Mythologie) (1512) Composé de Triton , divinité marine → voir Amphitrite.
Les grenouilles vivent en moyenne 5 à 10 ans, mais on dit que des crapauds peuvent atteindre 30 ans. Le plus vieux spécimen connu a quand même 15 ans. Les grenouilles des régions tempérées hibernent : elles s'enfouissent sous terre et attendent une saison meilleure.
Si elles étaient enfouies dans la boue, leurs réserves d'oxygène s'épuiseraient rapidement. C'est pourquoi elles restent exposées au fond, ou peut-être nichées parmi des pierres, des billes de bois ou des racines – pour être constamment approvisionnées en oxygène grâce au mouvement de l'eau.
Face au méchant dragon la grenouille envoie un à un ses amis. L'empereur arrive alors et réprimande son fainéant Mua, et explique à la grenouille qu'à l'avenir, si il ne pleut pas assez elle doit coasser très fort et Mua l'entendra et fera pleuvoir.
Selon la légende, l'intervalle du triton était si intolérable pour les oreilles des membres du clergé qu'il fut surnommé le « Diabolus in musica » et immédiatement proscrit par l'Eglise.