L'aliénation du travail est alors indiscutable : l'ouvrier lorsqu'il travaille est dépossédé de lui-même et il est dépossédé de son humanité même. « Il [l'ouvrier] est lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il n'est pas lui. Son travail n'est pas volontaire, mais contraint.
2°) Le travail est aliéné lorsqu' « il n'est pas la satisfaction d'un besoin mais seulement le moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail ». C'est le cas lorsqu'il s'impose dans sa seule dimension de contrainte vitale.
L'aliénation des hommes entre eux est le fruit de la triple aliénation dans le travail manifestée par rapport à son produit de son travail, de son activité vitale et de son être générique. En d'autres termes, on peut dire que l'aliénation sociale est une dérive de l'aliénation de soi.
L'aliénation de l'ouvrier dans son produit signifie non seulement que son travail devient un objet, une existence extérieure, mais que son travail existe en dehors de lui, et devient une puissance autonome vis-à-vis de lui, que la vie qu'il a prêtée à l'objet s'oppose à lui, hostile et étrangère » [4]
L'homme moderne est aliéné par son travail, et par l'entreprise qui l'exploite. Le capitaliste, qui possède les moyens de production a la main mise sur ses ouvriers ; ses derniers doivent vendre la seule chose qui leur est possible de vendre : leur force de travail.
Le travail n'est alors plus qu'une simple marchandise vendue, qui détruit l'homme en détruisant son temps de vie. Pour Karl Marx, les causes de l'aliénation que sont le travail, l'argent, l'Etat (aliénation par le mythe des "citoyens" égaux), la religion (aliénation morale) doivent être détruites.
Le mot "aliénation" désigne le résultat d'une opération juridique qui a pour conséquence de faire sortir un bien ou un droit du patrimoine de celui qui en est l'actuel propriétaire ou l'actuel titulaire. Dans cette acception, il est synonyme de "vendre", de "céder", de "léguer", de "donner".
Pensée de Mamadou Aliou Diallo sur Travail
Le travail libère l'homme.
L'aliénation y est définie comme une perte d'humanité, un assèchement de l'humain dans l'être à mesure qu'il produit des objets qui obtiennent une autonomie par rapport au sujet. Ainsi, « l'ouvrier devient d'autant plus pauvre qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance et en volume.
Hommes et femmes y sont confrontés sans distinction, et font face à d'autres conséquences que l'augmentation du risque d'AVC : dépression, hypertension et difficultés relationnelles sont régulièrement observées auprès des salariés qui travaillent le plus.
Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux.
Définition générale :
Le travail est une activité consciente, réfléchie et volontaire, donc purement humaine qui transforme l'homme et le monde. C'est l'activité la plus présente et parfois la plus oppressante dans la vie de l'humain.
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
L'homme est donc forcément, de part sa nature, contraint de travailler pour survivre. Il n'est alors pas libre de travailler, il y est obligé, sa survie en dépend. Le travail témoigne ainsi de notre asservissement à la nécessité. Le travail apparaît tout d'abord comme une activité négative.
Folie, trouble mental important.
L'aliénation prend un sens plus philosophique avec Hegel, qui s'en sert pour décrire le mouvement dialectique de la conscience comme nécessaire « passage dans son autre » d'abord en se posant comme simple chose, puis en se rendant étranger à soi-même.
En d'autres termes, on peut définir le travail, avec Marx, comme une « activité personnelle de l'homme » qui « agit » sur un objet avec les « moyens » nécessaires1 en vue d'obtenir un produit socialement utile, c'est-à-dire une production de valeur d'usage.
La notion d'aliénation s'enracine dans la philosophie allemande, celle de Hegel, de Feuerbach et de Hess, et le coup de génie de Marx fut de lui avoir fait jouer un rôle central dans une première critique du capitalisme en lui conférant une signification à la fois conceptuelle et phénoménologique tout à fait inédite.
D'après Kant, l'Homme se dicterait librement le travail car il en aurai besoin pour se libérer de la nature qui est en lui. En effet, le travail est une activité qui induit de suivre des règles, et ces règles permettent à l'être humain de se libérer de la nature qui réside en lui, c'est-à-dire de se civiliser.
C'est parce qu'on est libre qu'on offre sa force de travail. L'esclave à Saint-Domingue ne jouissait pas de sa liberté, il était exploité, le colon abusait de sa force de travail. En résumé, la liberté humaine n'est pas limitée par le besoin de travailler, par son occupation, son absorption dans le travail.
Objectifs de travail : formuler l'action finale
Par action, il faut comprendre ce que la personne va devoir « accomplir », ce qu'elle devra « réaliser ». L'action finale doit être définie par un verbe d'action et non un verbe décrivant un état.
Abandonner, perdre un droit, une qualité essentielle : Pays qui aliène son indépendance. 3. Soumettre quelqu'un à des contraintes, lui enlever son libre arbitre : La société industrielle aliène l'homme.
conservation. fait de maintenir intact des marchandises, des antiquités, etc.
1. Transmission volontaire ou légale à autrui de la propriété d'un bien ou d'un droit. 2. État de quelqu'un qui est aliéné, qui a perdu son libre arbitre.