est devenu un désert. L'histoire récente de la désertification du Sahara vient d'être reconstituée grâce à des sédiments déposés au fond d'un lac tchadien. Le processus s'est étalé sur plusieurs milliers d'années.
Il serait la conséquence de la disparition (liée à la dynamique de la tectonique des plaques) de Thétys, vaste mer qui couvrait l'Europe de l'Est et l'Ouest de l'Asie et dont les mers Caspienne et Noire sont des reliquats.
On sait depuis longtemps que le Sahara n'a pas toujours été un désert. Il y a plusieurs milliers d'années, à partir de - 9000 avant J. -C., c'était même une région très verte et humide, où vivaient éléphants, girafes ou hippopotames, comme le prouvent des peintures rupestres préhistoriques.
Avec la tectonique des plaques et la dérive des continents, ce grès sous-marin se retrouve à l'air libre et est à l'origine des Tassilis (plateaux de grès en Tamacheq). Le sable du Sahara est le résultat de l'érosion de ces plateaux de grès.
Souvent brumeux, ces déserts sont créés par des anticyclones, des courants froids (courant froid de Benguela pour le Namib) et des remontées d'eau des profondeurs (« upwellings »). Ils peuvent être hyper-arides (déserts du Pérou et du Chili).
Il y a environ 10 000 ans, un Sahara vert a bel et bien existé !
La plupart des déserts naissent à l'issue du processus de la tectonique des plaques. La collision des plaques océaniques et continentales crée alors des massifs montagneux, façonnant alors une barrière naturelle qui empêche la formation de précipitations.
Pourquoi il ne faut pas toucher le sable du Sahara ? « Les particules de sable inhalées peuvent servir de véhicules aux bactéries, virus pathogènes », insiste-t-il.
Au total, le système aquifère[1] du Sahara septentrional s'étend sur une surface de presque deux fois la France métropolitaine et recèle, à plusieurs centaines voire milliers de mètres de profondeur, plus de 30 000 km3 d'eau, accumulée au cours des périodes humides qui se sont succédé depuis 1 million d'années.
L'origine de cette radioactivité dans les particules de sables sahariens est bien connue. Elle est essentiellement liée aux quatre essais nucléaires réalisés dans cette région par la France au début des années 1960. A cause de vents puissants Durant le transport les particules les plus fines ont voyagé le plus loin.
Le Sahara occidental, progressivement colonisé par l'Espagne, est devenu un protectorat espagnol en 1884. Quand l'ONU demande sa décolonisation, il est à la fois revendiqué par le Maroc, la Mauritanie et le Front Polisario.
Le désert chaud le plus vaste de la planète ne serait pas âgé de 86 000 ans, comme on le croyait, mais d'au moins 7 millions d'années !, selon des analyses réalisées au Tchad par des chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique.
Le Sahara occidental est aujourd'hui un territoire non autonome selon l'Organisation des Nations unies, revendiqué par le Royaume du Maroc (qui en contrôle environ 80 %) et la République arabe sahraouie démocratique (qui en contrôle environ 20 %) ; son statut définitif reste en suspens depuis le cessez-le-feu de 1991.
Si le Sahara est devenu un désert, voilà à peu près 6.000 ans, c'est à cause d'un changement radical de climat, devenu beaucoup plus chaud et sec. D'après les scientifiques, un tel phénomène se produirait tous les 20.000 ans environ.
En effet, le désert actuel était alors couvert d'une végétation tropicale et de fleuves : le Sahara était « vert ». Cependant, il y a environ 5 500 ans, la région a connu une aridification extrêmement rapide, laissant la place au désert tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Les principaux responsables de ce phénomène sont le surpâturage, la surexploitation des ressources en eau et l'érosion des sols. Les ressources d'un désert chaud ne peuvent suffire à entretenir une population comme celle du Sahara.
Une température considérée comme le nouveau record national, selon la Direction générale de la météorologie (DGM). Le précédent record remontait au 13 juillet dernier et s'élevait à 49,9 °C, à Smara, ville du Sahara occidental, selon la DGM.
Il y a de l'eau dans les déserts, mais il faut creuser profondément pour en trouver. Au printemps, la neige des montagnes fond, l'eau de pluie ruisselle sur les pentes et s'infiltre dans le sous-sol.
Ainsi dans le Fayoum (au sud du Caire, sur la rive gauche du Nil) a été constatée une dépression de 600 kilomètres carrés, dont la profondeur maximum au-dessous du niveau du Nil est de 90m,8.
«Pour que ce sable remonte jusqu'en France, il faut qu'il y ait un vent qui remonte du Sud, de l'Afrique du Nord, des pays du Sahara comme l'Algérie, la Tunisie ou encore le Maroc», précise-t-il. «Des mégatonnes de poussières sont alors soulevées et transportées dans l'atmosphère au gré des vents».
Le phénomène est désormais récurrent. Un nuage de sable du Sahara va de nouveau survoler la France et l'Europe, à partir de ce mercredi 22 février 2023, donnant au ciel une couleur jaune-orangée. Il s'agit du premier mouvement de poussière saharienne à grande échelle de 2023. Le précédent date de mars 2022.
À compter du mardi 21 février 2023, du sable du Sahara devrait arriver en Europe et passer dans le ciel français, selon plusieurs météorologistes.
Là où rien ne pousse habituellement...
"Quand on pense au désert, on pense à la sécheresse absolue, mais il y a un écosystème latent qui attend certaines conditions - comme la pluie, les températures élevées et l'humidité - pour s'activer", raconte Raul Cespedes.
Les courants océaniques froids qui descendent des régions polaires vers les tropiques en suivant les côtes occidentales des continents entraînent des conditions très arides sur les terres adjacentes, ce qui explique la présence des régions les plus sèches du monde, dont le désert d'Atacama, au Chili.
En hiver, le continent antarctique double sa superficie par une banquise qui le prolonge jusqu'à près de 800 km du rivage et des glaces flottantes allant jusqu'à 800 km des côtes.