Ainsi, le progrès technique se traduit par une destruction d'emplois. Il permet l'automatisation des tâches simples et répétitives qui vont être effectuées par des machines. La part des salaires dans la valeur ajoutée diminue alors au profit de la rémunération du capital : les inégalités de revenu augmentent.
De manière plus directe encore, on constate que le progrès technique crée des inégalités de revenu. En effet, en supprimant des emplois, certains travailleurs s'appauvrissent. Il en est de même de la mécanisation, de l'automatisation et de la robotisation du travail des ouvriers non qualifiés.
En effet, la technologie présente des inconvénients qu'on ne peut plus ignorer. On constate que plusieurs technologies polluent l'environnement, c'est le cas de la voiture qui produit des CO2. L'ordinateur est difficilement recyclable tandis que l'industrie qui s'occupe du développement technique détériore la nature.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les différences de revenus sont liées principalement à la situation professionnelle des individus ou au patrimoine qu'ils possèdent. L'incidence d'autres facteurs peut être mise en évidence, tels que, par exemple, le niveau d'étude, le genre, l'origine sociale ou géographique.
Les 10 % des français les plus pauvres ont obtenu 7 698 euros par an en moyenne, soit 642 euros par mois. Les 10 % les plus riches ont perçu 50 778 euros par an en moyenne, soit 4 232 euros par mois.
Les inégalités sociales sont donc le résultat d'une distribution inégale des ressources au sein d'une société. Les inégalités sont au fondement de la stratification des sociétés humaines. En effet, l'accès inégal aux ressources socialement valorisées distribue les individus en différents groupes sociaux.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
Selon la première justification, ces revenus sont justifiés par le mérite des dirigeants ; selon la deuxième, par la difficulté à remplacer les individus qui occupent ces postes ; selon la troisième, par la motivation à la performance que génèrent ces revenus.
Les inégalités peuvent aussi conduire, associées aux effets d'offre, à une stagnation de l'économie dans le long terme. La distribution des revenus peut être un facteur déterminant de l'apparition de déséquilibres globaux très importants, sources de l'extrême fragilité de l'économie à l'orée de la crise.
L'impact du progrès technique sur le chômage reste donc ambigu : il crée de nouveaux marchés, de nouveaux besoins et, finalement, de nouvelles perspectives d'emploi, mais au prix d'une transformation parfois douloureuse des structures économiques existantes.
Le mécanisme de base est le suivant : les innovations technologiques stimulent la demande de main-d'œuvre qualifiée, et donc la hausse de sa rémunération, et suppriment des emplois non qualifiés. Cela a pour effet d'élargir les inégalités de salaires entre les plus et les moins diplômés.
Mais, rien ne vient gratuitement. La technologie a des inconvénients qu'on ne peut plus ignorer. Bon nombre de technologies polluent l'environnement d'une façon ou d'une autre. La voiture produit son lot de CO2 ; l'ordinateur est difficilement recyclable ; et l'industrie pollue la nature.
Avantages du progrès technique : amélioration des conditions de vie, accroissement de la productivité, création d'emplois. Inconvénients : augmentation des inégalités, obsolescence rapide, impact environnemental négatif.
Pour J. Schumpeter, le progrès technique est à la source de la croissance économique et de l'emploi. Il entraîne des gains de productivité, ce qui permet simultanément de réduire les coûts, d'augmenter les salaires, la demande et l'emploi.
Le progrès technique joue un rôle essentiel dans l'offre Point au effet, les innovations permette une hausse de la productivité. Ces gains vont permettre une forte hausse des quantités produites, on va pouvoir produire plus avec moins (croissance intensive).
Une forte inégalité est injuste, car elle suscite chez les plus démunis un désir de nuire aux mieux lotis, ce qui porte atteinte aux intérêts de tous les membres de la société.
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.
Du côté des prélèvements, l'impôt sur le revenu est celui qui contribue le plus à la réduction des inégalités, car, plus on s'élève dans l'échelle des revenus, plus le taux d'imposition croît (on parle de « progressivité » de l'impôt).
A l'ère de l'individu, la manière la plus habituelle de justifier les inégalités a toujours consisté à s'appuyer sur le critère du mérite. Il n'est donc pas surprenant que cette idée, qui prend parfois l'allure d'une évidence, sache trouver ses zélateurs en divers points du spectre politique.
De fortes inégalités au sein d'une société ont tendance à y faire grimper le taux de criminalité. Explications : « Dans une société où les revenus sont majoritairement très bas, le coût d'opportunité d'un acte violent, un vol par exemple, sera plus bas et le gain espéré plus élevé », constate Anda David.
L'AFD œuvre à la réduction des inégalités dans toutes les thématiques et à toutes les échelles. Au sein des pays, nous aidons les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, y compris dans les pays à revenu intermédiaire, où demeurent d'importantes poches de pauvreté.
« Les inégalités économiques peuvent être aussi à l'origine d'inégalités sociales. Pour démontrer cela on peut prendre l'exemple des salaires (revenus) entre un cadre et un ouvrier et on remarquera bien qu'un cadre gagnera plus qu'un « simple ouvrier » car le niveau de leurs qualifications est différent.
En France, les hommes sont rémunérés en moyenne 28,5 % de plus que les femmes. En France, 76 % des emplois en temps partiel sont occupés par des femmes. Les femmes sont surreprésentées en France dans le secteur du soin. Par exemple, 91% des aides-soignante·s sont des femmes.
Les inégalités économiques sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages économiques et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou entre ces groupes.