Leurs atomes fusionnent. Il se produit alors une oxydation (ce qu'on appelle « brûler ») qui dégage de l'énergie sous forme de chaleur (réaction exothermique) et produit des résidus : le gaz carbonique (CO2) et l'eau (H20), des molécules plus stables ne réagissant pas entre elles.
Contrairement à de nombreux autres matériaux, le bois dégage 1500 fois moins de gaz toxique. Soumis à une température croissante en présence de l'air, le bois se décompose progressivement, pour prendre feu à 270°.
Le bois est en effet un organisme vivant très riche en atomes de carbone, que l'on trouve dans les protéines dont regorgent ses fibres. Lors de la combustion, ces atomes de carbone se libèrent et rencontrent de l'oxygène.
A partir d'une certaine température (entre 300 et 350 °C), les gaz de pyrolyse dégagés par la décomposition du bois s'enflamment. Ces gaz brûlent en de longues flammes jaunes de diffusion. Les gaz les plus difficilement combustibles brûlent à partir de 550 °C.
Un bois trop humide
Idéalement, le bois de chauffage devrait présenter un taux d'humidité maximal de 20%. Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
On peut aussi transformer le bois en paillis que l'on réutilisera dans les plates-bandes. «Par opposition au bois franc, le bois mou ne se brûle pas bien.
La température y atteint de 1 200 à 1 500 °C alors qu'au-dessus, dans le panache de fumées, la température chute au-dessous de 600 °C. Ces fumées sont des particules solides et/ou liquides en suspension. Il existe plusieurs types de feux selon la matière combustible (cf. tableau en bas de page).
Pour cela, une quantité suffisante d'oxygène est nécessaire. À près de 300°C, la combustion atteint son apogée. La réaction continue avec crépitement et éclat, au fur et à mesure que les poches de chaleur se libèrent. À ce moment, les flammes peuvent atteindre une température de 1 100°C.
Cela vous permet de: préserver les conduits de vos poêles ou de vos cheminées, un taux d'humidité trop important encrasse les tuyaux. préserver la qualité de l'air de votre intérieur. Un bois encore vert va dégager plus de substances nocives à la combustion.
Bois de chauffage qui ne fait pas de braise
- L'arrivée d'air dans votre poêle est trop importante, cela accélère la combustion, et les braises se consument trop vite. Dans ce cas, il faut réguler l'arrivée d'air comburant (lire si besoin nos conseils sur la gestion des arrivées d'air dans cet vers article).
Sa structure étant détruite, il est impossible que le matériau qui en résulte reprenne sa matière d'origine. Et puisque ses composantes se dégradent pendant le processus, et de façon irréversible, on peut en conclure que le bois ne fond pas.
Rappelons le, le brûlage permet au bois d'être naturellement plus durable. Il constitue une protection biologique, mais aussi une protection contre les insectes, et une protection contre les attaques du temps !
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
Il est important d'utiliser la bonne quantité de bois, surtout au moment de l'allumage. Si une trop petite quantité de bois est utilisée pour allumer le feu, ou si les bûches sont trop grosses, on ne peut pas obtenir la température de service correcte dans le foyer.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
Le mécanisme de la combustion
La combustion est une réaction chimique d'oxydation d'un combustible par un comburant, nécessitant une source d'énergie pour être initiée. Pour que « ça brûle », il faut donc du combustible, du comburant et une source d'énergie. C'est ce que l'on appelle le « triangle du feu ».
Les flammes bleues sont souvent considérées comme étant les plus chaudes, suivies des flammes blanches. Ensuite, il y a le jaune, l'orange et le rouge, qui sont des couleurs communes que l'on voit dans la plupart des feux.
La flamme est du gaz en combustion, provenant de la décomposition du dioxygène de l'air et du combustible qui forme ainsi du dioxyde de carbone. La combustion forme comme on l'a vu plus haut beaucoup d'énergie et de chaleur. Au niveau moléculaire, à cause de la chaleur, les molécules s'agitent énormément.
La présence de sodium donnera une couleur jaune aux flammes, le cuivre et le zinc produiront du bleu, le baryum du vert. C'est le même principe qui régit les couleurs dans les feux d'artifice.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Il y a ombre quand il y a blocage de la lumière par un objet solide, et dans le cas d'une flamme, il n'y a pas d'objet solide : c'est une source de lumière, qui ne bloque donc pas la lumière, et donc par définition il n'y a pas d'ombre.
Avez-vous le droit de ramasser du bois en forêt ? Contre toute attente, il est interdit de récupérer du bois mort en forêt. Que ce soit pour vous chauffer ou pour un autre usage, vous n'avez donc pas le droit de le ramasser.