La guerre apparaît en force dans l'art européen, en particulier dans la peinture, à la Renaissance. On peint alors la guerre en peignant la bataille : il s'agit d'illustrer pour raconter. Mais déjà des artistes s'attachent aux souffrances des civils et dénoncent les violences de guerre.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
Ainsi l'art de la guerre repose-t-il dès l'origine sur cette tension entre force et ruse : la force constitue la qualité première du guerrier, qui abhorre la ruse car elle peut être perçue comme un manque de courage ; mais la force brute ne suffit pas pour vaincre, et la ruse devient alors nécessaire.
QUEL EST LE RÉEL POUVOIR DE L'ART ET DE L'ARTISTE FACE A UNE SITUATION DE GUERRE? Dans les conditions extrêmes de la guerre, où tout est question de survie, la création artistique est généralement marginalisée et considérée comme une chose pâle et insigni- fiante, face à la réalité destructrice.
Ainsi, la guerre pourrait être une motivation à la création picturale et poétique, avec toute son atrocité et toute la violence qui la déclenche. Les artistes modulent le paysage déformé par la guerre et ses aspirations, élèvent sur les vestiges un cri de paix.
Sun Tzu a dit...
“L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat.”
L'art de la guerre est basé sur la tromperie.
Mettez un appât pour attirer l'ennemi. Frapper l'ennemi quand il est en désordre. Préparez-vous contre lui quand il est en sécurité partout. Évitez pendant une période où il est plus fort.
L'art comme expression de l'idée
Bien souvent, les artistes se libèrent des contraintes de la société, pour pouvoir laisser libre-court à leurs émotions, leurs ressentis et leurs idées. L'art est donc perçu comme un moyen puissant d'exprimer des idées peu communes, ou de dénoncer certains maux de la société.
Il permet à chacun de décorer son environnement, de le personnifier. Il a également pour fonction de fasciner, de créer des passions. C'est un instrument d'éducation et de diffusion du savoir, mais, également un outil de propagande et d'endoctrinement.
L'oeuvre d'art ne décrit pas une réalité donnée, elle n'est pas faite pour notre plaisir, mais l'art est en son essence une intériorité qui cherche à s'exprimer, à se manifester ; c'est un contenu qui cherche une forme, un sens qui veut se rendre matériel.
En rendant compte des idéologies et des bouleversements propres à chaque époque (soit en les représentant ou en les incarnant, soit en y réagissant par la critique ou la fuite), l'art s'impose comme un témoin clé de l'histoire de l'humanité, dont il livre un grand récit visuel et sensoriel.
Impulsions, émotions, intuitions, imaginaires, que l'on adhère ou non, l'art ne laisse personne indifférent. Il permet d'aller au-delà de ce que nous connaissons, de repousser les limites, de s'exprimer sans mot, de fédérer.
1. "Guernica" de Picasso (1937) : "Non, la peinture n'est pas faite pour décorer les appartements, c'est un instrument de guerre offensif et défensif contre l'ennemi." Une semaine après le bombardement de la ville basque espagnole de Guernica par l'Allemagne nazie le 26 avril 1937, Pablo Picasso a la rage au cœur.
L'art urbain, ou street art, est, à la fois, un mouvement artistique et un mode d'expression artistique, qui s'affirme ou se revendique ainsi à partir de la fin du XX e siècle. Banksy : Well Hung Lover, peinture murale, Park Street (Bristol) en 2006. Kevin Larmee devant sa peinture murale, à New York, en 1985.
Cultiver patiemment nos propres vertus ; approfondir constamment la connaissance ; apprendre sans cesse de nouvelles capacités ; exercer sans trêve les compétences acquises pour les améliorer : voilà l'essence de « vaincre sans combattre ». Le but n'est pas de paraître invincible, mais de devenir un modèle à suivre.
Les tambours, fifres, trompettes et timbales sonnent les signaux de manœuvre et transmettent les ordres. Quelques percussions, fifres et trompettes composent les embryons de musique militaire.
L'art de la guerre est un livre écrit par Sun Tzu portant sur des stratégies militaires chinoises. Dans le premier chapitre, Sun Tzu explique les cinq facteurs de supériorité. Ces cinq facteurs sont respectivement la vertu, le climat, la topographie, le commandement et l'organisation.
Les termes « réfugié·e », « demandeur·euse d'asile » et « migrant·e » servent à décrire des personnes en mouvement, qui ont quitté leur pays et traversé des frontières.
Il nous livre les conditions d'une victoire certaine. Tant sur le point purement militaire que psychologique. Ce traité militaire est encore aujourd'hui enseigné dans de nombreuses écoles militaires d'Asie, preuve que Sun Tzu avait visé juste, en comprenant les enjeux d'une bataille.
Définition de va-t-en-guerre nom invariable et adjectif invariable. familier Militaire ; personne qui pousse à la guerre ; partisan de la force pour la résolution d'un conflit. ➙ belliciste.
Cette forme de résistance est utilisée dans le but de témoigner des horreurs subies en camps et de la vie quotidienne dans un camp mais aussi comme, peut-être, une forme d'évasion intellectuelle qui permettait de tenir le coup et de survivre dans cet enfer.
L'art engagé est traditionnellement perçu comme un art revendicateur issu du travail d'un artiste ou d'un collectif. En médiation culturelle, ce type de création passe par un processus de participation citoyenne servant à la fois la prise de position par rapport à une situation affectant la communauté.
Dans ce tableau, Picasso dénonce la guerre et ses conséquences. D'abord, la guerre est une catastrophe économique, car elle détruit les moyens de subsistance : en effet, sur le tableau, les champs sont envahis de fumée, les épis sont calcinés ; les chevaux sont faméliques.