Elle se déclenche début 2007, par l'explosion d'une bulle immobilière aux Etats-Unis. Le mécanisme est le suivant. Des sociétés de crédit proposent à des ménages peu fortunés d'acquérir une maison par des prêts hypothécaires, les « subprimes ».
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement.
La propagation de la crise des subprimes dans le monde s'explique notamment par la titrisation avec une transformation opaque et spéculative des crédits subprimes, par la faillite de la banque d'investissement Lehman Brothers qui a fait trembler les systèmes bancaire et financier mondiaux et enfin par la crise de ...
La crise financière se transforme en crise économique via le rationnement du crédit et la fonte des patrimoines boursiers et immobiliers. Le risque est alors que les difficultés des entreprises et des ménages n'enfoncent encore un peu plus les banques dans le rouge.
200 à 300 milliards de dollars
Selon Fitch, les pertes potentielles pour les actifs liés aux subprimes seraient de 400 milliards de dollars. La moitié (200 milliards) serait supportée par les banques et l'autre moitié par les assureurs, les rehausseurs de crédits et les hedge funds.
Les crises financières s'expliquent par la conjonction de nombreux phénomènes, en particulier par l'accumulation de déséquilibres macroéconomiques, la formation récurrente de bulles spéculatives sur les marchés financiers en raison des comportements mimétiques, et par les mutations microéconomiques liés au rôle central ...
La crise financière de 2008-2009 a entraîné une perte d'activité importante, une nette dégradation du marché du travail et des finances publiques. La croissance économique est certes revenue à partir du printemps 2009, l'emploi a recommencé à croître et le déficit public à se réduire en 2010.
Si une crise économique est le retournement de la conjoncture dans un cycle économique, une crise financière est une perturbation brutale du système financier.
S'agissant des effets à long terme de la crise financière sur le développement humain, ils pourraient être plus graves que ceux observés à court terme. Par exemple, la détérioration de l'état de santé des enfants sous-alimen- tés peut être irréversible, en termes de retard de croissance et de développement.
La crise financière est caractérisée par la multiplication de problèmes d'insolvabilité ou des défauts de liquidité. Phénoménalement, elle est souvent marquée par l'intervention de la puissance publique. De manière plus large, le premier symptôme d'une crise financière est la chute substantielle de la valeur d'actifs.
Déclenchée aux États-Unis en 2007-2008, la crise des subprimes trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier.
L'ampleur de la crise et sa généralisation s'expliquent par la titrisation des créances hypothécaires à risque qui consiste pour une banque à les revendre sur des marchés spécialisés à des investisseurs, lesquels émettent et revendent ensuite des obligations adossées à un "paquet" de créances, qui se sont parfois ...
Les principaux acteurs sur ce marché sont de grandes banques de financement et d'investissement, pas toujours américaines : Citigroup, Bear Stearns, Merrill Lynch, Deutsche Bank, etc.
La crise de 2008 a été déclenchée par la crise des prêts hypothécaires à risque élevé. Des banques accordaient des prêts immobiliers à des acheteurs insolvables, et au même moment elles se lançaient dans la titrisation de ces prêts.
La proportion de défaillances imputables à la crise varie fortement d'un secteur à l'autre. Toutes cohortes confondues, elle aurait été de 27 % dans le commerce de détail, 35 % dans les transports, 43 % dans l'industrie et 46 % dans la construction.
Par son ampleur et les drames qu'elle a provoqués, la crise de 29 est une situation heureusement très rare dans l'histoire économique et sociale. La précédente datait de 1847 et avait entraîné la révolution de 1848.
Définition : Les crises financières sont des crises récurrentes dans l'histoire du capitalisme qui se déclinent en crises bancaires, crises boursières et crises de change.
La crise touche l'Irlande en premier lieu puis l'Espagne, l'Islande et le Royaume-Uni dès 2008 : en Espagne, la croissance passe à 0,9% et le déficit public à 4,1% du PIB sous l'effet des mesures de relance.
La Grande Dépression (en anglais : Great Depressionen), ou « crise économique des années 1930 », est une longue phase de crise économique et de récession qui frappe l'économie mondiale à partir du krach boursier américain de 1929 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Elle a souvent pour effet des répercussions sur le niveau des salaires et la valeur du capital (valeurs boursières), provoque des faillites et du chômage, accroît les tensions sociales et politiques, et peut même avoir des répercussions sanitaires.
La crise bancaire et financière de la fin de l'été 2008, aussi connue comme la crise estivale de 2008, est la seconde phase de la crise financière mondiale de 2007-2008, après la crise des subprimes de l'été 2007 et le temps fort de la crise économique mondiale des années 2007-2012.
Les deux volets de la régulation financière sont : Assurer la confiance dans le système bancaire, notamment à travers l'établissement de règles prudentielles et le choix d'une politique monétaire. Organiser le fonctionnement des marchés, en favorisant la transparence afin de réduire les asymétries d'information.
D'autres, comme la Banque de France, prédisent une probable crise financière majeure pour 2022, laquelle viendra s'ajouter à une crise économique liée à la fin probable des aides gouvernementales mises en place depuis deux ans pour soutenir l'économie.
1873. 9 mai. Après deux années de spéculation intense en Allemagne et en Autriche, le krach de la Bourse de Vienne est le point de départ de plus de vingt-cinq années de stagnation de l'économie mondiale. Cette Grande Dépression est considérée aujourd'hui comme étant la première grande crise de la mondialisation.