Lors d'une interaction difficile avec un patient, évitez de le contredire, de parler en même temps que lui ou d'émettre des jugements. De façon factuelle et sur un ton neutre, consignez dans le dossier médical du patient toute déclaration ou tout comportement déplacé de sa part envers vous ou vos employés de bureau.
La conduite à tenir face à un patient agressif relève principalement de la communication verbale et non-verbale. Il est important de garder son sang froid et de ne pas laisser transparaître de l'agacement ou de la peur. Veillez aussi à toujours adopter un ton calme et rassurant...
Parler d'un ton irrité peut intensifier la colère du patient. Il est nécessaire d'intervenir de façon calme et rassurante avant que la colère du patient ne s'accroisse plutôt que d'attendre qu'il se soit calmé.
Savoir poser des limites, c'est être capable de dire « non » à ce qu'il fait mais « oui » à ce qu'il est. « Recadrer », c'est peut-être instaurer un espace de parole et de prise de décision commune, qui engage chaque partenaire du soin.
On appelle patient difficile, ces patients qui exagèrent : demandes abusives, maladies imaginaires, dépendance, insultes.
Pour établir une communication verbale, il faut une personne émettrice – en l'occurrence, le professionnel de santé – et une personne réceptrice – le patient. Pour qu'il y ait échange, le récepteur doit pouvoir interagir avec l'émetteur et lui renvoyer une réponse à la fois compréhensible et cohérente.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
L'attitude face à un patient agité doit rester calme, tolérante, rassurante, tout en étant à l'écoute. Le plus souvent, le score de tri imposera une présence médicale immédiate ou quasi immédiate.
Pour instaurer un climat de confiance et s'affilier au patient, il est important que le thérapeute soit empathique à l'égard du patient, et authentique dans ses propos et dans les sentiments qu'il manifeste. Cette attitude du thérapeute permet au patient de se sentir écouté, compris et respecté.
Essayez d'amener le patient à parler de sa consommation problématique de la substance en question. Il suffit de lui demander ce qu'il en pense ou s'il a déjà envisagé de réduire sa consommation. Vous l'encouragerez ainsi à parler, même s'il n'est pas prêt à envisager de changer de comportement.
Envoyez en retour des messages non-verbaux positifs, en regardant la personne et en hochant la tête par exemple. Vous pouvez aussi montrer une véritable empathie en répétant ou en paraphrasant ce que le patient dit, en réutilisant ses mots pour poser des questions qui aideront à clarifier son discours et ses pensées.
-Prendre le temps de respirer profondément et de se calmer en cas d'énervement et s'isoler, si nécessaire, jusqu'à ce que la tension baisse. -Contrôler le ton de sa voix et se forcer à parler moins fort, fait qui ramènera le vis à vis à s'ajuster au volume sonore adopté, sans même y penser.
Savoir garder le silence va de pair avec savoir écouter.
Parfois, de brefs commentaires verbaux comme : « oui, je comprends vos propos » peuvent apaiser une personne en colère. Le commentaire peut aussi être non verbal, dans ce cas, un simple geste affirmatif tel qu'un signe de tête peut être utile.
Respirez profondément et focalisez votre concentration sur votre respiration (en comptant les secondes, ou en vous disant « calme toi et respire »). Ceci diminuera la tension émotionnelle que vous ressentez et focalisera votre attention sur votre corps, plutôt que sur ce qui a provoqué votre agacement.
Tout d'abord, l'objectif est de garder son calme, de ne pas se laisser conta- miner par la colère de la patiente. Ensuite, il s'agit de comprendre les motifs de la colère, de désamorcer l'agressivité et s'il y a lieu, de répondre à sa demande.
Le simple fait de parler à quelqu'un peut contribuer à atténuer les sentiments intenses et aider les autres à comprendre ta situation. De plus, le fait de verbaliser peut t'aider à comprendre ce qui se passe plus facilement que si tu gardes tes pensées et tes sentiments en-dedans.
Les attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne. Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
Vous pouvez sourire, parler sur un ton chaleureux et rassurant, compatir… tant que vous évitez de vous identifier à eux : pour limiter les risques de projection, pensez à des cours de gestion des émotions ; De fixer poliment mais fermement les limites dès votre premier jour au domicile d'un patient.
Quel est le rôle d'une personne de confiance ? La personne de confiance peut assurer les missions suivantes : Vous accompagner dans vos démarches d'ordre médical et vous assister lors de vos rendez-vous médicaux avec votre accord.
D'autres stratégies telles que la communication et la relation entre le soignant et le patient peuvent contribuer à soulager son anxiété. La communication ne passe pas que par les mots, elle comprend également l'attitude de l'infirmier(e), l'écoute, le toucher.
Comment réagir face à un proche agressif ? La première chose est de faire preuve de patience. Ne lui renvoyez pas cette agressivité, tentez plutôt d'en comprendre les causes. N'hésitez pas également à tenter de réagir par l'humour ou à prendre du recul si cela vous semble nécessaire.
Face à un refus de soins, la contrainte doit donc être absolument écartée. Il ne faut pas forcer la personne âgée en lui parlant de façon autoritaire ou en utilisant des moyens de contention pour lui administrer les soins. Au contraire, un dialogue et une relation de confiance doivent se mettre en place.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.