Plutôt que de céder à la tentation de crier, casser des objets ou reverser sa colère sur d'autres personnes, il faut tenter d'écrire les raisons de sa colère ou de son agacement. Apprendre à respirer, à travers la méditation ou le yoga, est aussi un excellent moyen de réguler ses émotions et d'apprendre à les gérer.
Prenez un peu l'air, respirez profondément, marchez un peu.
Cela peut vous aider à changer d'état psychologique, à lutter contre votre perte de calme et donc à vous rasséréner pour mieux raisonner.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Les causes de l'irritabilité
Le stress : vivre une période stressante, comme perdre un emploi ou une rupture de couple, peut rendre une personne plus irritable que la normale. Les phases compliquées de la vie laissent nos nerfs à fleur de peau et rendent plus difficile le contrôle de nos émotions.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Définition de irascible
➙ coléreux ; irritable.
Cette hormone contracte les muscles, ce qui produit une tension qui s'accumule notamment au niveau des épaules, du dos et de la nuque. La peau subit, elle aussi, les ravages de la colère. Cette dernière contribue à exciter les démangeaisons et éruptions cutanées, d'où un risque accru d'aggravation et d'infection.
Cessez la critique et le pessimisme. Recherchez toujours le côté positif de n'importe quelle situation. Réfléchissez vraiment avant de parler. Ne dites pas la première chose qui vous passe à l'esprit, car cela ne vous sera d'aucune aide.
La peur de la réaction des autres peut être une raison pour ne pas exprimer la colère. Il peut en effet être particulièrement difficile d'oser montrer aux autres cette partie inexplorée si nous jouons systématiquement le rôle d'une personne joyeuse ou compréhensive.
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
1) L'interprétation hostile d'une situation. Certains individus ont automatiquement tendance à interpréter la situation de façon hostile à leur égard, ce qui suscite plus fréquemment la colère. Ces individus ont plutôt tendance à se mettre en colère « en réaction » à quelque chose, et non « en proaction ».
Les personnes atteintes de trouble explosif intermittent, un trouble psychiatrique caractérisé par l'impulsivité, l'hostilité et des crises d'agressivité récurrentes et incontrôlables au point de perturber la vie de leur famille et de leur entourage, n'ont qu'à bien se tenir.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.