La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Dans certains cas, on conseille de suivre et d'accepter ses mensonges pour ne pas le blesser ou le contrarier et éviter qu'il de s'enferme encore plus dans son monde imaginaire. C'est surtout le cas pour les mythomanes peu lucides ou psychotiques.
Préparez quelques questions "pièges" auxquelles vous savez déjà que votre interlocuteur va répondre par un mensonge, mais auquel vous avez déjà la réponse. Idéalement, vous ne poserez que des questions auxquelles vous avez déjà les réponses. - Lors de la prise de contact, soyez aussi courtois que possible.
Les causes exactes de la mythomanie sont souvent difficiles à identifier. Elle provient d'un besoin profond de fuir la réalité qui vient souvent d'un choc émotionnel (décès d'un proche, annonce d'une maladie incurable, échec scolaire ou professionnel, déception amoureuse…).
Le mythomane n'avoue jamais qu'il ment : même si on lui prouve qu'il a tort, il persévérera dans le mensonge. Le mensonge est compulsif chez lui, c'est sa façon de vivre.
Définition du mythomane
Le mythomane cherche à convaincre son entourage de la véracité de ses propros pour pouvoir se convaincre lui-même de leur réalité. Sa personnalité est clivée : une partie sait pertinemment qu'il y a mensonge, tandis que l'autre cherche à adhérer aux fabulations.
Le mythomane n'a pas besoin d'un contexte particulier pour mentir et inventer une situation. À l'inverse, le "simple menteur" va utiliser le mensonge, dans un but précis, comme se protéger d'une situation inconfortable ou pour parvenir à ses fins.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Patience, affection et ténacité sont les ingrédients de base pour ceux qui souhaitent aider et vivre avec un mythomane. Et ceux qui veulent soigner la mythomanie. La mythomanie est un trouble difficile et complexe.
La mythomanie est une maladie qui nécessite l'expertise d'un psychiatre.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Expliquez-lui ce que vous ressentez, à quel point ses mensonges vous éloignent l'un de l'autre, soyez honnête sur vos ressentis et n'oubliez pas de rester maître de vos émotions afin de ne pas vous laisser envahir par la colère.
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Il cherche peut-être simplement à vous simplifier la vie à tous les deux. Si au contraire il vous ment sur des sujets essentiels (addiction, dettes...), c'est peut-être car il ne veut pas se l'avouer à lui-même. Ses promesses de ne pas recommencer en font un menteur pathologique dont il faut se méfier.
Le tête bouge rapidement. Si tout à coup vous voyez quelqu'un faire un mouvement de la tête lorsque vous lui posez une question directe, il est possible qu'il vous mente. "La tête va se rétracter ou partir en arrière, se pencher, se relever ou s'incliner sur le côté", écrit Lillian Glass.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
Ses synonymes sont fabulateur et affabulateur .
Trouvez des preuves, voire des témoignages pour mettre l'autre face à l'évidence. Faites toujours cela en privé, pas en présence d'autres personnes : le menteur se sentirait humilié et aurait du mal à reconnaître la vérité.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Autrefois appelé hystérie, l'histrionisme est aujourd'hui défini comme un trouble de la personnalité très expansif qui vise à combler ou entretenir un besoin permanent d'attention. C'est l'amélioration de l'image de soi qui, dans la plupart des cas, permet au patient de sortir de ce trouble.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...