Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
Une sorte de cocon sécrété par le clitellum protègera les œufs. Ce cocon est poussé vers l'avant par le ver, de manière à ce que les spermatozoïdes puissent y pénétrer lorsqu'il passe devant les 9e et 10e segments. C'est le moment de la fécondation. Les deux vers produisent alors des cocons (capsules).
Ils pondent plusieurs centaines d'œufs par an et les œufs contiennent plusieurs petits (uniquement chez le ver de compost).
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Selon elle, ces petites bêtes – dont certaines peuvent tout de même atteindre une quarantaine de centimètres – peuvent se régénérer si leur corps est divisé.
Un lombricide est un pesticide, de la famille des biocides, permettant de détruire les vers de terre (lombrics). Lombricide est aussi le nom donné à une famille taxonomique (celle des vers de terre).
Les anéciques (10 à 30 cm de profondeur), de grande taille, rouges, gris ou bruns, sortent de terre chaque nuit pour y chercher la matière organique dont ils se nourrissent, vident leur intestin en faisant un « turriculée » (riche en nutriments – azote, phosphore, potassium, magnésium et calcium – facilement ...
Le ver de terre secrète donc du mucus qui le rend visqueux au toucher. Et en plus ça l'aide à glisser dans ses galeries. Et juste sous la peau il y a de tout petits vaisseaux sanguins, des capillaires, avec du sang bien rouge qui circule.
La bouche est surmontée d'un lobe saillant en forme de langue, le prostomium (figure 1). Les vers de terre utilisent leur prostomium pour « percevoir » l'environnement qui les entoure.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Les vers de terre sont capables de modifier la porosité du sol à différentes échelles, de la micro à la macroporosité du sol. Les vers de terre participe à la création de microporosité (inférieur 0,006 mm de diamètre) du sol dans leurs turricules et ainsi améliorent la rétention en eau dans le sol.
1.2.
Ces vers vivent en permanence dans le sol et il est bien souvent impossible de les rencontrer à la surface. Ils se nourrissent de la matière organique déjà incorporée au sol et construisent de nombreuses galeries horizontales.
La nourriture préférée des vers de terre est la cellulose. Déposez à la surface du sol : feuilles mortes, tontes de gazon, épluchures de cuisine, mauvaises herbes... . Si vous manquez de matière première, des cartons (bruns, sans scotch, sans inscriptions) feront l'affaire, c'est pratiquement de la cellulose pure !
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs.
Les vers de terre appartiennent à l'embranchement des annélides ou vers annelés, groupe d'animaux caractérisés par un corps en forme de ver constitué de nombreux segments semblables. Parmi les annélides, les vers de terre sont qualifiés d'oligochètes, c'est-à-dire portant peu de soies (2 paires par segment).
Quelles sont les différences entre un ver de terre et un lombric ? Le lombric est un genre de ver de terre, le ver de terre est communément appelé lombric. Lumbricus terrestris est le nom latin d'une grande famille lombric qui vit dans la terre. Le lombric terrestre commun est la plus grande espèce dans le genre.
– Mettre à profit leurs galeries pour remplacer le travail du sol, optimiser l'irrigation et favoriser la prospection des racines ; – Les nourrir en amenant de la cellulose ; – Ramener au sol les matières vertes produites au jardin ; – Mettre à profit leurs déjections pour optimiser la fertilisation des cultures.
Gravement menacés par l'épandage de pesticides et l'agriculture intensive, les vers de terre subissent un fort déclin. Pourtant, ces drôles de bestioles jouent un rôle absolument essentiel : sans eux, nos sols meurent. Et notre nourriture avec.
Vous les maintiendrez en leur donnant des feuilles, des restes de légumes, de la mousse, de la sciure de bois et du carton ou des feuilles de journal en petits morceaux. Vous pouvez durcir vos vers en plaçant du marc de café en terre, un contenu de filtre à café pour un seau est largement assez suffisant.
En outre, les vers de terre mangent les racines des arbres – jusqu'à un quart des racines de chaque arbre par an ! – et contribuent aussi à briser la relation mycorhizienne qui doit normalement se créer avec les champignons bénéfiques, autant de stress supplémentaires pour les arbres de la forêt.