L'église est organisée en assemblées d'évêques avec, à leur tête, un patriarche ou un archevêque. Chaque évêque, considéré successeur des apôtres, a un rôle de surveillance et de responsabilité sur la doctrine. Il faut nommer aussi les diacres qui assistent les prêtres et les évêques.
L'Église orthodoxe est une communion d'Églises indépendantes sur le plan de l'organisation et de la discipline et intimement liées entre elles sur le plan dogmatique. Chacune d'elles est autocéphale, c'est-à-dire dirigée par son propre synode habilité à choisir son primat.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l'Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l'art grec, contrairement à l'art occidental, ne se focalise pas sur l'image de Jésus, saignant sur la croix. Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
La Vierge Marie
Pour les catholiques comme pour les orthodoxes, Marie est Théotokos, c'est-à-dire « Mère de Dieu ». Les orthodoxes n'ont pas défini de dogme concernant la fin de la vie de la Vierge. Ils ne parlent pas d'Assomption mais de Dormition. La plus grande difficulté repose dans l'Immaculée Conception.
Contrairement à la liturgie catholique, la liturgie orthodoxe, à consonance plus orientale, a une forte dimension méditative. Les fidèles sont concentrés, debout pendant tout l'office et immobiles. Leurs mouvements étant ainsi fortement restreints, en toute logique les vôtres doivent l'être également.
Pour les orthodoxes et catholiques orientaux, qui ont en commun la tradition byzantine, le geste consiste à toucher avec trois doigts de la main droite (pouce, index, majeur) le front, puis la poitrine, puis l'épaule droite et enfin l'épaule gauche.
Le Noël orthodoxe pour les croyants est une journée importante mais avec du contenu religieux : le jeûne, l'eucharistie, et surtout la messe de Noël à minuit.
Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
L'orientation de cet appuie-pieds diffère selon les traditions. D'après la coutume orthodoxe russe, la traverse est penchée vers la droite, en direction du mauvais Larron, pointant ainsi en direction de l'Enfer, le bon Larron étant élevé au paradis et situé à la droite du Christ.
La croix orthodoxe se différencie de la croix patriarcale et de la croix de Lorraine par la présence de la troisième barre en oblique. Et chacune des barres a sa propre signification.
Dans les Églises catholique et orthodoxe, Marie est l'objet d'une vénération supérieure à celle rendue aux saints et aux anges, ce qui est un point de divergence important avec le protestantisme.
Kirill de Moscou, ou à l'état civil, Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaiev, est né en 1946 à Leningrad, comme Vladimir Poutine. Il grandit dans une famille de prêtres, sous l'oppression de l'Union Soviétique.
Le christianisme orthodoxe, également appelée orthodoxie, est une religion monothéiste, notamment pratiquée en Europe de l'Est et du Sud-Est.
Canon biblique plus étroit
Les paralipomènes de Jérémie (4 Baruch), les Jubilés, Hénoch et les trois livres des Meqabyan (Maccabées éthiopiens) sont uniques au canon orthodoxe tewahedo.
La Russie est de loin le plus grand pays orthodoxe du monde avec plus de 100 millions de membres mais à peine 6 % d'entre eux participent à un service religieux au moins une fois par semaine.
La date de Noël divise les chrétiens orthodoxes
En fait, les 6 et 7 janvier du calendrier géorgien, instauré par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle, correspondent au 25 décembre du calendrier julien, institué par l'empereur Jules César en 46 avant J-C pour remplacer le calendrier romain républicain.
En 1054, le pape Léon IX se lance dans une tournée des diocèses d'Italie du Sud, où l'on pratique le rite chrétien à la mode orientale. Cela provoque la colère du patriarche de Constantinople Michel Cérulaire, qui rompt définitivement avec Rome en 1054.
L'aigle noir à deux têtes sur fond d'or – symbole utilisé par le Patriarche de Constantinople et, aujourd'hui, par l'Église orthodoxe de Grèce – fut l'emblème de la dynastie des Paléologues, les derniers empereurs byzantins (Svoronos, 1914: 1-67).
Le slavon d'église, également appelé slavon liturgique, est la principale langue liturgique de l'Église orthodoxe dans les pays de langue slave (l'autre langue liturgique majeure des Églises orthodoxes non slaves étant le grec). Elle est issue du vieux-slave.
Les rites pour l'Église orthodoxe, catholique ou protestante n'exigent pas de style vestimentaire particulier. En revanche, pour la religion juive, chaque homme doit obligatoirement porter la kippa.
Le prêtre remet à chacun des mariés un cierge ainsi qu'une couronne reliée par un ruban symbolisant l'unicité du couple. Le couronnement est la symbolique du sacrement royal du mariage. L'office se poursuit par une lecture de texte et le partage d'une coupe de vin en symbole de la future vie commune des mariés.
Les Églises orthodoxes et certaines Églises catholiques de rites orientaux célèbrent le 7 janvier (dans le calendrier grégorien, qui correspond au 25 décembre dans le calendrier julien : 13 jours de différence). C'est donc la même date, car aujourd'hui, le calendrier civil dans le monde est le calendrier grégorien).
Ils pratiquent également la prière familiale et personnelle devant le " coin de beauté " où les icônes, comme à l'église, disent la présence de Dieu et la compagnie des saintes et des saints. Beaucoup d'orthodoxes pratiquent la prière continue de l'invocation du Nom de Jésus (prière du cœur).
À travers cette relation avec l'icône, les orthodoxes tissent des liens célestes avec le monde invisible : l'icône est un support pour la prière, qui aide l'âme, par mimétisme, à acquérir de bonnes dispositions et aussi à se concentrer et à s'élever.