Un déficit cognitif qui bloque l'accès à l'information retenue dans le cerveau. : Les enfants souffrant de dyscalculie présentent un dysfonctionnement au niveau d'un réseau de connexions neuronales déterminé, ce qui les empêche d'accéder facilement à l'information numérique.
Ces troubles sont une altération de la capacité à comprendre et à utiliser les nombres. Ils affectent “les aspects procéduraux et conceptuels” du calcul et du comptage ainsi que la mémorisation des faits numériques. Ils s'associent souvent à d'autres troubles spécifiques.
Idéalement, il est conseillé au travailleur concerné par la dyscalculie, un métier loin des mathématiques ou de ses usages généraux. Cependant, il peut avoir besoin de s'en servir quand même. Auquel cas des collègues peuvent par exemple l'aider.
À la maison, les parents d'enfants dyscalculiques peuvent aussi les aider à rendre les mathématiques moins anxiogènes en incluant des petits jeux d'arithmétique dans leur quotidien : compter le nombre de pommes dans le panier à fruits. ranger les jouets par ordre de grandeur (croissant ou décroissant).
Apprendre de manière multisensorielle
Des moments d'apprentissage à travers la manipulation et les jeux peuvent être d'une grande aide pour les enfants dyscalculiques. Quelques exemples : Bâtonnets numériques, Attrimaths, Multicubes : 3 matériels pour travailler les bases mathématiques par la manipulation.
Un suivi individuel en orthopédagogie est souvent recommandé. L'orthopédagogue pourra revoir avec l'enfant les bases du calcul, du sens du nombre, du langage mathématique.
La dyscalculie est due à un trouble congénital, c'est-à-dire à un composant génétique. Souvent, un des parents de l'enfant présente aussi des difficultés en termes d'apprentissage de l'arithmétique.
Jouer avec les chiffres
Pour faire aimer les mathématiques à votre enfant et pour l'encourager à manipuler les chiffres, vous pouvez lui proposer quelques jeux. Vous pouvez en faire certains dès son plus jeune âge tandis que d'autres seront adaptés pour les premières années du primaire.
L'orthophoniste est le professionnel de santé qui va repérer les troubles des apprentissages comme la dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dysphasie, dyscalculie.
Cependant, la définition de ce trouble ne fait pas, à l'heure actuelle, de consensus. Malgré tout, on s'entend pour valider la présence d'un trouble spécifique de nature neurologique affectant le traitement numérique. Comme pour la dyslexie et le TDA/H, il y aurait une forte probabilité d'un déterminent héréditaire.
Lorsqu'il est diagnostiqué, l'enfant peut être intégré à une classe ordinaire dans l'école dont il dépend. Si cela s'avère compliqué, il peut être orienté vers une classe spécialisée dans une école ordinaire en intégration scolaire collective : ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire).
Le trouble d'apprentissage en mathématiques est aussi souvent appelé «dyscalculie»1. Il est un trouble spécifique d'apprentissage qui touche les mathématiques et affecte l'apprentissage dès les premières années de scolarité.
Elle distingue une dyscalculie du traitement numérique, une dyscalculie des faits arithmétiques et une dyscalculie procédurale. La dyscalculie du traitement numérique renvoie à des difficultés du traitement des symboles numériques ou des mots comme dans la lecture, l'écriture ou la répétition de nombres.
Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l'enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
La dyslexie, trouble de la capacité à lire, ou difficulté à reconnaître et à reproduire le langage écrit, est reconnue comme un handicap. Ainsi, vous avez la possibilité de déposer un dossier mdph dyslexie.
Comme pour les autres dys, l'orthophoniste peut poser le diagnostic mais il est entendu, aujourd'hui, qu'il vaut mieux un diagnostic posé par un neuro pédiatre, après une démarche pluridisciplinaire.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
1- Répéter à voix haute, à voix basse, dans sa tête, en chantant, devant la glace… 2- Réciter à quelqu'un d'autre. 3- Anticiper les questions qui seront posées : Essayer d'y répondre, d'abord avec la leçon puis en se rappelant. 4- Se faire confiance : Toujours se demander d'abord ce que l'on sait déjà.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Difficulté à estimer la réponse d'un calcul
En même temps, deux enfants dyscalculiques peuvent être très différents l'un de l'autre.
La dyscalculie, ou « difficulté à calculer », est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, dyspraxie…) qui correspond, donc, à un trouble dans les apprentissages numériques, sans atteinte organique ni troubles envahissants du développement et sans déficience mentale.