Le terme finance islamique recouvre l'ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, ...
La banque islamique revend le bien à son client avec une marge de profit avec paiement immédiat ou échelonné. Toutefois l'actif acheté demeure propriété de la banque jusqu'au règlement du dernier versement. En second lieu, elle peut proposer des instruments à moyen terme comme l'ijara et l'istisna.
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
La finance islamique promeut une répartition juste et équitable des revenus et de la richesse. Parce qu'elle est très connectée à l'économie réelle et qu'elle repose sur le partage des risques, la finance islamique peut contribuer à l'amélioration de la stabilité du secteur financier.
“Concernant le Bitcoin, estime l'universitaire, on peut dire qu'il est adapté à l'islam grâce à trois de ses caractéristiques : la transparence dans les échanges qu'autorise la blockchain, l'inclusion financière des personnes peu bancarisées et le fait qu'il repose sur une économie réelle.”
Halal ou haram
Selon la plupart des experts en religion musulmane le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Donc, si on suit ce principe, un musulman ne peut financer un achat que par un crédit à taux zéro ou payer en cash.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
Le secteur « formel » de la finance islamique dans la zone semble essentiellement occupé par trois réseaux internationaux : la BID, la Dar al-Maal al-Islami (DMI) et Al-Baraka.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
Le terme finance islamique recouvre l'ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, ...
Parmi les instruments financiers islamiques adaptés aux petites entreprises on trouve : Murabaha ; Ijara ; Istisna ; Musharaka ; Moudaraba. Murabaha est définie comme la vente d'une marchandise au prix d'achat avec un bénéfice défini. Cela peut être un pourcentage du prix de vente ou une somme forfaitaire.
Les crypto monnaies halal possédant un certificat de conformité à l'islam sont les premières vers lesquelles un trader / investisseur halal peut se tourner : Stellar Lumens (XLM), OneGramCoin (OGC), EOS (EOS), etc.
L'achat d'actions est-il halal en Bourse ? De base, les théologiens musulmans sont unanimes pour dire que l'achat d'actions est hallal (autorisé). Cela que ce soit pour les entreprises non cotées (Entreprises classiques) ou les entreprises en Bourse (Entreprises cotées).
En octobre 2021, C#Corner a publié le classement des pays ayant le plus grand nombre de détenteurs de cryptomonnaies. Le Top 5 était le suivant : Inde : 100 millions. USA : 27 millions.
Même si le terme de blanchiment est nouveau dans le langage des juristes, la fusion de l'argent sale, provenant d'un acte illicite (haram, i.e. tout ce qui est interdit et illicite), et d'une ressource licite (halal, i.e. tout ce qui est licite, permis et autorisé) est fortement prohibée dans l'islam.
Le nom Al-Masjid al-Ḥarâm attribué à cette mosquée se rencontre du premier verset de la sourate 17 du Coran (Le Voyage nocturne) : « Gloire à Celui qui a fait voyager Son serviteur de la Mosquée sacrée [al-Masjid al-Ḥarâm] à la Mosquée la plus lointaine [al-Masjid al-'Aqṣā] dont nous avons béni les alentours, afin de ...
Un compte islamique en trading peut être défini comme étant un compte utilisé par un « musulman » pour faire du trading, tout en respectant les interdictions de l'islam. Ce type de compte se distingue donc des comptes traditionnels que l'on retrouve de façon habituelle.
Pour ouvrir un compte courant ou épargne pour un particulier à la Banque Islamique du Sénégal, rendez-vous à l'agence la plus proche muni de la photocopie de votre CNI, de deux photos, d'un certificat de résidence ou d'une facture d'eau, d'électricité ou de téléphone à votre nom.
Quant aux sources secondaires, il s'agit de l'Ijma (effort des juriconsultes ou Ijtihad pour aboutir à une règle : Ijma) et du Qiyas (raisonnement par analogie). Les connaissances issues de l'ijtihad constituent ce qu'on appelle Fiqh.