Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
La RBQ, dans ses recommandations pour les constructions sur sols argileux, précise que « dans le cas des dalles de béton en surface, il est préférable de couler la dalle sur un coussin de support fait de sable ou de gravier bien compacté, et d'au moins 300 mm d'épaisseur ».
Un sol argileux change de volume selon son humidité comme le fait une éponge. Il gonfle avec l'humidité et se resserre avec la sécheresse, entraînant des tassements verticaux et horizontalement, des fissurations du sol. L'assise d'un bâtiment installé sur ce sol est donc instable.
Dans le cadre d'une construction sur sol argileux, une structure rigide est vivement recommandée. Certaines techniques spécifiques sont, ainsi, à mettre en œuvre, comme : l'utilisation de chaînages horizontaux pour ceinturer les parois porteuses et les murs de remplissage. Ces chaînages doivent être fermés et continus.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
Sol argileux, lourd
Aspect : compact, collant lorsqu'il est humide, très dur et fendillé lorsqu'il est sec. Avantages : retenant bien l'humidité et les minéraux. D'ailleurs, ce type de sol peut être productif s'il est correctement enrichi en éléments nutritifs.
Pour améliorer la structure du sol et assouplir la terre, la rendre plus perméable, il faut apporter de la matière organique, notamment du fumier de cheval, de vache ou de mouton par exemple et du compost, enfouis à faible profondeur. Le fumier composté a un pouvoir asséchant, il se répand tous les 3 ans (4 kg/m²).
Sur un sol argileux, la pose sur lit de sable est possible, et suppose d'accepter que les dalles bougent un peu dans le temps. La combinaison fondations et dalle béton est recommandée afin d'obtenir une construction solide et durable.
Si votre terre est collante et que vous arrivez en la roulant entre vos mains à faire un petit boudin comme avec de la pâte à modeler c'est qu'elle contient plus de 20% d'argile. Si avec ce boudin vous arrivez à former un anneau sans qu'il ne se casse c'est que cette proportion d'argile est > à 30%.
Une fondation doit toujours être hors gel .
En France, cette profondeur se situe entre 60 et 90 cm suivant les régions et sur le bon sol. Les risques de gel varient selon les régions .
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Pour choisir le type de fondations pour un ouvrage, il faut connaître la nature du sol et la suite des couches de terrains qui se superposent ainsi que le niveau de l'eau dans le sol et pour la construction il faut connaître sa descente des charges c'est-à-dire les poids et les surfaces qui se poseront sur le sol.
Par contre, s'il veut construire sur du sol mou (de la vase jusqu'à la décharge publique), il dispose de 3 solutions : - évacuer le mauvais terrain en le remplaçant par du bon matériau compacté - réaliser des pieux, c'est-à-dire mettre en place l'équivalent de poteaux béton ou métallique traversant le mauvais terrain ...
Laitues, chicorées, poirées, poireaux, haricots, pois, épinards, menthe, tomates, aubergines, poivrons et autres cultures possédant des racines superficielles ou peu profondes bénéficient de la capacité des terres argileuses à retenir l'eau.
– la texture du sol : l'argile et l'humus retiennent fortement l'eau du fait de la finesse des particules, de leur polarité et de leurs grandes surfaces d'échange. – le tassement du sol et sa porosité: l'eau est d'avantage retenue et circule lentement en sol tassé et/ou faiblement poreux.
Le sol argileux : il a la particularité d'être lourd à travailler, il colle après la pluie et il devient dure en séchant. Le pH de ce sol est entre 6 et 7,4.
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
La semelle de fondation doit avoir au moins 40 cm de largeur. Pour supporter des murs de soubassement, comptez 2,5 à 3 fois l'épaisseur de la maçonnerie : soit 50 à 60 cm pour des parpaings de 20 cm. Sa hauteur est proportionnelle à sa largeur, sans jamais être inférieure à 20 cm.
Le coût de l'étude de sol G2 doit être supporté par le maître de l'ouvrage. Qui se charge de l'étude ? L'étude G2 ne peut être réalisée par un particulier ou un artisan terrassier.
D'autres arbustes pour terre argileuse : sumac (Rhus typhina), sureaux, groseillier à fleurs (Ribes sanguineum), cornouiller, cotonéaster, forsythia, houx (il existe de nombreuses espèces de houx), noisetier, berberis...
Le retrait-gonflement des argiles est lié aux variations de teneur en eau des terrains argileux : ils gonflent avec l'humidité et se rétractent avec la sécheresse. Ces variations de volume induisent des tassements plus ou moins uniformes et dont l'amplitude varie suivant la configuration et l'ampleur du phénomène.
Un sol argileux est le plus souvent riche en éléments fertilisants et retient l'eau, mais est lourd, peu drainé, et lent à se réchauffer. Il est dur à travailler. Un sol calcaire est filtrant, fertile si profond, mais alcalin (certains éléments nutritifs peu disponibles) et sec si peu profond.