Commencez par allonger votre bébé sur une surface ferme et plate. Placez 2 doigts sur son sternum, juste au dessous de la ligne des mamelons. Effectuez 30 compressions thoraciques rapides en pressant suffisamment (coups fermes) pour que sa poitrine baisse d'environ 4 cm (1,5 pouces). Comptez à haute voix.
Placez la base de votre main sur le tiers inférieur de son sternum et effectuez 30 compressions thoraciques rapides. Assurez-vous d'appuyer suffisamment pour que sa poitrine baisse d'environ 5 cm (2 pouces). Comptez à haute voix. Vous devriez effectuer entre 100 et 200 compressions à la minute.
C'est notamment le cas de « Stayin' Alive » des Bee Gees. Effectivement, dans une campagne de sensibilisation, la British Heart Foundation explique que le tempo de 103 « beats » par minute de la célèbre chanson des Bee-Gees se rapproche fortement du rythme recommandé pour une réanimation cardio-pulmonaire efficace.
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde. Pratiquez ensuite 2 insufflations par la technique du bouche-à-bouche.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Le bouche à bouche est une technique du secourisme pour insuffler de l'oxygène à une personne qui est en arrêt cardio-respiratoire. On parle également de ventilation artificielle.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
Le patient est inconscient et ne respire pas
La particularité est qu'il faut commencer par 5 insufflations. En effet, la cause de l'arrêt cardiaque est le manque d'oxygène, il faut donc en apporter à la victime le plus vite possible.
Recouvrez votre poing avec l'autre main et appuyez sur le ventre en donnant des coups secs vers le haut. Recommencez les poussées sur le ventre (manœuvre de Heimlich) jusqu'à ce que l'objet soit rejeté et que l'enfant puisse respirer, tousser, parler ou jusqu'à ce qu'il perde connaissance.
Chez le nouveau-né en détresse, il est recommandé de pratiquer 5 premières insufflations prolongées au masque facial, d'une durée de 2 à 3 secondes, d'un volume égal à environ 6 ml.kg-1, à pression constante (30 cmH2O chez le nouveau-né à terme, 20-25 cmH2O chez le prématuré).
Les difficultés respiratoires se traduisent par la sensation d'étouffer et de ne plus pouvoir respirer normalement. L'inspiration de l'enfant devient lente et difficile. L'essoufflement s'accompagne généralement d'un sifflement expiratoire anormal, perceptible à l'oreille.
Comment respirent les nouveau-nés ? Les nouveau-nés respirent exclusivement par le nez. S'ils sont calmes et respirent par le nez (bouche fermée) sans ronfler, cela signifie qu'ils respirent correctement.
À condition toutefois de faire circuler le sang grâce au massage cardiaque. Pour réaliser les compressions thoraciques, il faut s'agenouiller à côté de la victime allongée sur un plan dur et, bras tendus, placer le talon de ses mains (superposées) au centre du thorax de la victime.
La non pratique du bouche à bouche s'inscrit également dans la continuité des recommandations internationales qui préconisent un rythme de 100 à 120 compressions thoraciques par minutes et un enfoncement de 5 à 6 cm.
Appliquez votre bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime, en appuyant pour éviter toute fuite d'air. Soufflez sans forcer (1 seconde). La poitrine de la victime doit se soulever. Si elle ne se soulève pas, vérifiez que la tête est bien penchée vers l'arrière, que rien ne vient obstruer la bouche.
Placez vos mains, l'une sur l'autre, au milieu du thorax. Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime. Comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Appuyez avec l'ensemble de votre corps et pas seulement avec vos bras et vos mains.
D'autres traitements peuvent être administrés par les équipes d'urgence lors d'infarctus du myocarde : antalgiques (pour lutter contre la douleur), anticoagulants (fluidifiants du sang), anti-arythmiques (pour régulariser les battements du cœur), par exemple.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
Quels sont les risques d'un massage cardiaque externe sur une personne inconsciente qui n'est pas en arrêt cardiaque ? Les réponses avec le Dr Jean-Marc Agostinucci, médecin urgentiste à la Croix-Rouge française : "Il n'y a pas de risque à pratiquer le massage cardiaque.