Coucher votre bébé plus tôt : pour ne pas perturber son cycle habituel, il suffit d'avancer progressivement l'heure du coucher d'une dizaine de minutes tout au plus chaque jour pendant une semaine. Bien évidemment il sera nécessaire d'avancer également l'heure du repas et l'ensemble du rituel du coucher.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
Peur d'être seul, peur de l'abandon, angoisse de la séparation… S'endormir seul est loin d'être simple et cela s'apprend. Le rituel du coucher permet à bébé de se sentir en sécurité pour aborder sereinement cette transition vers le dodo.
Vous pouvez, par exemple, lui donner un bain, lui lire une histoire, puis le mettre au lit. Vous pouvez commencer cette routine dès que votre bébé est âgé de quelques mois.
Placez votre tout-petit dans son lit et expliquez-lui gentiment, mais avec conviction, qu'il est l'heure de dormir. Dites-lui aussi d'un ton rassurant que vous êtes à proximité et qu'il peut ainsi s'endormir sereinement et en toute sécurité.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Voici quelques solutions à tester pour calmer les pleurs du soir d'un bébé agité : S'isoler dans un endroit calme avec bébé, l'installer à plat ventre sur l'avant-bras d'un de ses parents puis le bercer en lui parlant doucement. Le porter en écharpe.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
Lorsque bébé se réveille après 30 minutes de sieste, c'est qu'il est peut être soit trop fatigué lorsqu'il est couché, ou au contraire que la pression sommeil n'est pas tout à fait assez importante. Le noir complet va aider votre bébé à enchainer ses cycles, ses phases de sommeil lors de sa sieste.
Prends ton bébé contre toi et fais en sorte que vous soyez ventre contre ventre (un peu comme sur la photo tu vois). Ensuite, prends de profondes respirations tout en gardant une respiration calme. Au bout de quelques respirations ton bébé va synchroniser sa respiration avec la tienne et s'apaiser.
On peut également mettre en place un rituel de sommeil efficace, toujours au même moment, pour faciliter l'endormissement. Cela peut passer par un bain apaisant avant de le coucher, lui faire des câlins, un massage, lui chanter une berceuse ou lire une histoire.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Si votre bébé se met à pleurer, tenez-la dans vos bras pendant 2 minutes au maximum, puis reposez-la dans son lit. Si les 2 minutes ne suffisent pas pour la calmer, reposez-la quand même dans son lit mais reprenez-la immédiatement.
Si vous voulez que votre bébé fasse ses nuits sans pleurer, il doit apprendre à se rendormir seul. Pour y parvenir, mettez-le au lit avant qu'il ne soit complètement endormi. Ne le laissez pas devenir dépendant d'un rituel de bercement ou de lait pour s'endormir. S'il pleure, c'est à vous de décider.
Tandis que, dans les pays nordiques, on a tendance à considérer qu'avant 9 mois l'enfant n'est pas capable de comprendre que ses parents ne l'abandonnent pas, en France, on essaie souvent d'habituer bébé à s'endormir seul dès 3 mois, voire dès 2 mois pour les plus impatients.
À partir de 8 semaines (et pour une durée indéfinie), il sera recommandé de mettre en place la pénombre pour la sieste, particulièrement si bébé est curieux et commence à être stimulé par le moindre rayon de lumière. La nuit, on opte pour le noir total.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Les troubles du sommeil de votre enfant peuvent aussi être la manifestation d'une incompréhension, d'une inquiétude de votre bébé qui ressent des difficultés relationnelles dans votre couple, dans votre famille. Rassurez-le, apaisez le pour éloigner ses angoisses.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
L'enfant qui présenterait des signes d'irritabilité, de colère, d'agressivité, de repli sur soi… Autre signe à repérer : des difficultés de concentration.
En effet, les bébés, même avant de naître, peuvent ressentir les émotions, positives ou négatives, de leurs parents. Le docteur Arnault Pfersdorff, pédiatre, est formel : « Bébé perçoit-il les émotions de sa mère ? Bien sûr ! »