Il peut être considéré comme la résultante de deux phénomènes : d'une part, des actes moteurs complexes, d'autre part, un sentiment d'humeur positive et euphorique. Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques.
Le fou-rire serait l'éclatement d'une forte tension nerveuse, souvent inconsciente, que l'organisme « décharge » par ce moyen. Le rire a de fait un impact apaisant et relaxant très puissant sur le corps, grâce à la sécrétion d'une hormone, l'endorphine, dont les effets sont comparables à ceux de la morphine.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Quand on rit, notre corps sécrète des hormones
Notre corps sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production de l'adrénaline générée par le stress.
Le rire favorise une bonne circulation sanguine et améliore l'oxygénation du cœur. Par le biais de différentes études, il a été constaté que le rire diminuait la tension artérielle au bout de quelques minutes. Rire est donc une prescription efficace lorsqu'on souffre d'hypertension ou de maladie cardiaque.
Contribue à réduire le stress et l'anxiété. Renforce le système immunitaire. Facilite le sommeil, améliore la mémoire et les capacités intellectuelles. Permet de lutter contre la fatigue.
Si vous avez le rire ou le sourire facile, c'est peut-être lié à votre ADN. Une étude scientifique menée par des chercheuses américaines et suisses a analysé les ADN des personnes sujettes à des réactions positives spontanées. Les résultats mettent bien en avant une cause génétique probable.
On les appelle des crises gélastiques (gelao signifiant « rire » en grec). Elles résultent en général de tumeurs de l'hypothalamus. Cette petite région située à la base du cerveau fait aussi partie du niveau 1.
L'origine physiologique du rire
En effet, lorsque vous riez, votre corps sécrète des endorphines qui vont provoquer en vous une sensation de bien-être. Il faut également noter que la partie cérébrale qui contrôle le rire est très ancienne au niveau du développement du cerveau.
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
Le fait de pleurer permet d'évacuer positivement la pression psychique, et ainsi de sauver l'organisme. De la même façon, des personnes réagissent devant certaines situations complexes par un fou-rire, alors qu'elles auraient pu pleurer. C'est fonction de la personnalité des individus et de leur mode d'expression.
Mais qu'est-ce que le rire nerveux ? Comme lu précédemment, le rire est un anti-stress naturel. Donc le rire nerveux est le résultat d'un stress, d'une fatigue ou d'un malaise que notre corps cherche à exprimer et évacuer. Il permet ainsi d'éliminer ses pensées négatives et ses sources de tension.
Le rire nerveux est généralement moins fort dans son expression qu'un « bon rire du ventre », et peut être associé à des regards confus ou à un silence gêné de la part des autres individus aux alentours.
Il semble que le rire existe d'abord et avant tout comme lubrifiant social. Une des preuves amenées pour démontrer la grégarité du rire est qu'il est très rare que nous riions tout seuls, alors que nous rigolons volontiers (et vraiment plus souvent qu'on pense) en groupe.
- Au niveau neuro-hormonal : le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines qui ont une action anti douleur, diminuent l'anxiété et régularisent l'humeur. Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur qui est diminué dans la dépression.
La syncope du rire est probablement liée à une sensibilité accrue à la manœuvre de Valsalva, aboutissant à une baisse rapide de la tension artérielle, sans tachycardie compensatrice. La présence d'une neuropathie autonome diabétique peut y contribuer.
Rire de tout nous permet de dénoncer des faits divers ou de critiquer des personnalités importantes, tout en restant poli et civique, parce qu'on n'enfreint pas les codes sociaux. De plus, cela permet d'éclairer la société, de développer son esprit et même, d'éviter l'endoctrinement et l'isolement.
Une étude norvégienne de grande ampleur portant sur 53 000 participants a révélé que rire et avoir le sens de l'humour pourraient allonger la durée de vie. Dans le détail, les chiffres sont impressionnants. L'étude évoque une durée de vie allongée de près de 20 %, soit un gain de sept années.
Imaginée en 2002 par Corinne Cosseron après un "tour du monde des techniques de la joie de vivre", la rigologie est une méthode psychocorporelle innovante de libération émotionnelle qui permet de nous reconnecter à notre joie de vivre authentique quelles que soient les circonstances.
Le rire sollicite aussi près de 130 muscles, dont les abdominaux et les muscles respiratoires. Avoir un fou rire c'est aussi faire du sport ! Les contractions musculaires engendrées procurent un effet de détente qui peut être comparé à celui qu'un exercice physique d'intensité modérée.
Rire permet de positiver et sécrète l'hormone du bonheur : l'endorphine. Vous ressentez une sensation de plaisir et de relaxation qui vous met de bonne humeur. Un bon fou rire est plutôt épuisant, mais on se sent bien après, notre joie de vivre est reboostée. Après un fou rire, vous serez également plus optimiste.