La peur du noir s'explique par l'altération de notre repère sensoriel dominant, la vision. La réalité fait alors place à l'imaginaire, sollicité par les autres sens, en particulier l'audition. Un craquement dans le noir : voleur ?
Faites de la chambre un endroit sympathique, et du lit un endroit douillet. Ses doudous préférés le protégeront contre les méchants. Tenez-vous aussi à des rituels réguliers et rassurants. Montrez lui aussi que la nuit peut être douce, grâce à de beaux rêves.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
La première étape pour surmonter ses peurs est donc d'accepter de sortir de sa zone de confort. Si vous n'y parvenez pas malgré les encouragements de vos proches, ne vous en faites pas. Il suffit parfois d'un petit rien pour débloquer la situation. Vous pouvez consulter un psychologue ou un psychiatre.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
Utilisez une literie confortable, comme un grand traversin (mimant le corps d'un être humain). Portez un masque pour dormir ou tirez les rideaux afin de bloquer la lumière du jour. Levez-vous pour lire, prendre un bain, boire un thé chaud si vous ne parvenez pas à trouver le sommeil.
Pour l'aider à apprivoiser cette obscurité, la veilleuse reste un classique efficace. La petite lumière atténue les ténèbres effrayantes. Un doudou musical rend aussi la chambre plus rassurante. Sans pour autant tomber dans la surenchère d'étoiles phosphorescentes et de guirlandes lumineuses.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
Si de nombreux parents ont l'habitude de brancher une veilleuse dans la chambre de leurs enfants au moment du coucher, des scientifiques américains viennent de démontrer que dormir avec la lumière peut affecter notre santé. Cela augmenterait le risque de développer une maladie cardiaque et le diabète.
Placez une main sur votre poitrine et l'autre sur votre ventre. Inspirez par le nez pendant environ deux secondez, sentez votre ventre qui se remplit d'aide, puis poussez doucement dessus pendant que vous expirez lentement. Répétez l'exercice jusqu'à l'endormissement.
Vous avez l'habitude de dormir avec les rideaux ou les volets ouverts ? Erreur ! Une étude britannique vient de faire le lien entre l'exposition à la lumière durant la nuit et le risque d'obésité.
Ne pas oser faire ou dire quelque chose parce qu'influencé par une peur. Parler souvent d'une même peur à quelqu'un d'autre. Y penser souvent. Regarder un film ou lire un livre où une peur est vécue par les personnages, dans laquelle vous embarquez complètement.
La meilleure façon de se déconnecter d'une peur est de se couper des pensées qui la ravive en permanence. Alors comment faire : Ressentir la peur au niveau physique, dans tout son corps, l'amplifier, la laisser se répandre sans penser à l'événement déclencheur.
1. Carpophobie. La carpophobie est une phobie extrêmement rare, caractérisée par une peur irrationnelle des fruits. La personne qui en souffre refuse catégoriquement de consommer des fruits.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.