Lien entre stress et sommeil
Une journée stressante peut entraîner des troubles mineurs du sommeil, et inversement, un mauvais sommeil peut engendrer du stress. Le stress peut être à l'origine de troubles de sommeil, qui dans certains cas persistent même lorsque les causes du stress sont résolues.
Les angoisses nocturnes sont souvent le reflet d'une frustration, d'un stress important ou de problèmes persistants. Des facteurs environnementaux, psychologiques, physiologiques ou encore génétiques peuvent aussi en être à l'origine.
Un défaut de récupération pendant le sommeil
L'une des origines à explorer pour la fatigue est celle qui concerne le défaut de récupération pendant le sommeil, et peut s'expliquer assez simplement parfois par des douleurs, de la fièvre, des difficultés respiratoires, etc. qui empêchent les patients de bien dormir.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Tenez-vous aussi à des rituels réguliers et rassurants. Montrez lui aussi que la nuit peut être douce, grâce à de beaux rêves. Parlez-lui des bons moments de la journée, faites du coucher un moment privilégié, calme et tranquille. S'il a peur du noir, laissez un peu de lumière.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher.
Causes psychologiques. Une grande majorité des insomnies est liée à des troubles psychologiques plus ou moins sévères, comme le stress, l'anxiété et la dépression. Lorsque les épisodes d'insomnie se répètent jour après jour, les personnes touchées s'angoissent à l'idée de passer une mauvaise nuit.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Un bol de lait chaud. C'est un remède de grand-mère : boire un verre de lait chaud avant d'aller au lit. Si cela nous aide à mieux dormir, c'est grâce à la forte concentration en tryptophane dans le lait.
Utilisez la technique de visualisation (TCC) pour voir votre chambre comme un cocon douillet où il va faire bon se reposer. Restreignez le temps passé au lit pour augmenter la pression de sommeil.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Quand l'insomnie est liée à l'anxiété, c'est un état d'hypervigilance permanent qui ne permet pas un déroulement normal des différentes phases du sommeil (endormissement, sommeil long profond, sommeil paradoxal…) et conduit à une difficulté d'endormissement et des éveils nocturnes.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
À l'origine, l'angoisse est physiologique avant d'être psychologique. Elle se manifeste par des réactions au niveau du corps, avec notamment une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la température, des sueurs, des maux de ventre voire des attaques de panique.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.