Le scientifique y déroule, notamment, la théorie d'une « dégradation progressive de notre horloge biologique, due au ralentissement naturel de notre métabolisme au fil des ans ». « Quand nous vieillissons, notre respiration et nos battements de cœur ralentissent.
Corps et cerveau sont aussi plus sensibles au manque de sommeil. Avec l'âge, l'envie de dormir se fait plus prégnante en journée, et si l'on y succombe avec excès, ces siestes nous laissent la sensation que la journée s'est écoulée plus rapidement.
En vieillissant, notre corps connaît aussi des changements physiques. Les réseaux de nerfs et de neurones ont grandi et sont devenus plus complexes : le temps pour que les signaux visuel arrivent jusqu'au cortex s'allonge avec l'âge. En même temps, la vitesse du signal décroit car ces réseaux se dégradent.
En réalité, le temps n'a pas de vitesse et il n'accélère point.
Non, l'été n'est pas passé trop vite, même si c'est le sentiment que vous avez. Le temps est une donnée immuable, c'est notre rapport avec lui qui évolue selon le contexte dans lequel on se trouve. «Cette sensation que le temps s'accélère avec les années est liée au fait que nous vivons de façon automatique.
Parce que le cerveau façonne notre perception du temps. Autrement dit, le temps n'est pas seulement une réalité physique, mais aussi chimique, qui prend forme dans différentes régions du cerveau grâce à des neurotransmetteurs, comme la dopamine.
S'amuser soi-même
Le but est de tuer le temps en passant quelques heures ensemble pour parler, rire et faire des activités passionnantes. La compagnie est un excellent remède contre l'ennui. Par conséquent, vous serez plus heureux si vous avez de nombreux amis.
Et ce sentiment de familiarité a tendance à s'accentuer avec l'âge, car passé vingt ans, notre corps produit de moins en moins de dopamine –ce neurotransmetteur qui s'active à chaque nouvelle expérience et nous aide à mesurer le temps qui passe.
La perception du temps est intimement liée à la conscience de soi. Le paradoxe fondamental dans notre vie est qu'un instant présent perçu comme court sera remémoré comme long dans nos souvenirs. Lorsque nous prêtons attention au temps, il se dilate ; lorsque nous l'oublions, il s'efface.
Dans mes cours, si je pose la question « Quel est le temps le plus difficile ? » les réponses varient mais sont en général soit « le conditionnel passé », soit « le subjonctif présent », soit « le passé simple » ou parfois « le plus-que-parfait ». Pourtant ces temps ont une structure relativement logique.
Mater une série ou un film. C'est la solution la plus évidente et la plus simple quand on s'ennuie. Et en même temps, quoi de mieux que de se poser en pyjama devant un film ou une nouvelle série.
Car l'horloge neuronale du temps subjectif joue un rôle majeur dans la mémoire et l'apprentissage, dans notre capacité d'organiser les expériences comme une succession d'événements, de former des souvenirs, d'apprendre et de façonner la personnalité.
Un décalage entre les muscles et le cerveau
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
La première impression n'est pas toujours la bonne, entend-on souvent. Il ne faudrait pas céder aux préjugés et clichés qui façonnent notre perception des autres… Pourtant, c'est une réalité scientifique: la première impression est la plus importante, même quand elle n'est pas bonne !