Les principaux symptômes du TDAH sont des difficultés à réguler l'attention, le comportement et les impulsions. Cela peut se traduire par de l'inattention, une concentration excessive, de l'hyperactivité et de l'impulsivité.
T : Trouble, le TDAH n'est pas une maladie mais un trouble qui se caractérise par un ensemble de symptômes, donc plus dans le sens d'un syndrome. DA : Déficit de l'Attention.
LE TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ET LE TDAH. Contrairement au DSM-IV-TR, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) indique que le TSA et le TDAH ne sont pas des affections mutuellement exclusives, mais qu'elles coexistent souvent chez la même personne.
Les adolescents de 16 à 18 ans et les adultes autistes sont évalués avec le test WAIS-4. C'est un bilan psychométrique qui mesure leurs compétences cognitives et leur QI. Il permet de déterminer les forces et les faiblesses du fonctionnement cognitif et donc une adaptation de la prise en charge.
Le plus connu et le plus utilisé est le test M-Chat (Modified Check-list for Autism in Toddlers). Ce questionnaire porte sur le comportement de l'enfant et peut être réalisé dès ses 18 mois. Attention, les résultats de ce test ne posent en aucun cas un diagnostic.
Le diagnostic de trouble du spectre de l'autisme chez les enfants peut nécessiter des bilans médicaux en plus des tests psychométriques. Ces examens permettent d'identifier ou d'écarter des pathologies éventuellement associées. En voici les principaux : la prise de sang, l'IRM, l'EEG, un bilan ORL ou ophtalmologique.
L'âge moyen du diagnostic par un spécialiste se situe à 9-10 ans.
L'exposition à des carence affective, du stress, des infections, de la pauvreté et des traumatismes sont des facteurs qui augmentent le risque de TDAH.
S'il n'existe aucun traitement guérissant le TDAH, un ensemble de mesures permettent de réduire autant que possible les symptômes. Elles atténuent aussi les conséquences du TDAH sur le développement de l'enfant, et sur ses relations avec son entourage.
Les comorbidités les plus fréquentes chez l'adulte sont : Addictions 25 à 50 %, Dépression 20 à 30 %, Trouble anxieux 20 à 30 %, Trouble de la personnalité 25 %, Trouble bipolaire 8 %.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
Un·e enfant ne devient pas autiste mais vient au monde avec ce trouble. L'éducation et la qualité des relations parents-enfants n'ont rien à voir dans la survenue de l'autisme. Le lien entre le vaccin ROR et l'apparition de l'autisme a été scientifiquement réfuté.
Il analyse quatre domaines dans lesquels les traits autistiques sont les plus visibles : Troubles qualitatif de l'interaction sociale. Comportements, intérêts et activités limités, répétitifs, stéréotypés. Troubles qualitatifs de la communication verbale ou non-verbale.
Le syndrome d'Asperger se manifeste donc par des difficultés à communiquer, à établir des rapports sociaux, à supporter le bruit ou un environnement très stimulant. On observe souvent des mouvements répétitifs chez les enfants, des difficultés à à coordonner les mouvements et à se situer dans le temps et dans l'espace.
Punir mon enfant TDA/H ne l'aide pas dans ce trouble. Au contraire la punition risque de lui faire perdre confiance en lui. Et donc il n'aura plus envie de faire d'efforts. Pour aider mon enfant TDA/H, je dirais à l'équipe éducative, qu'il faut appuyer sur les points positifs et oublier les négatifs.
Le TDAH est héréditaire : les gènes influent fortement sur le développement de ce trouble. Si un parent est atteint de TDAH, il est probable qu'un ou plusieurs de ses enfants développent aussi un TDAH. Si un enfant est atteint de TDAH, il est probable qu'un de ses frères ou sœurs développe aussi un TDAH.
Or, par définition, le diagnostic de TDAH exclut la déficience intellectuelle. Si l'on ne considère, dans l'étude de Williams et al., que les enfants souffrant du TDAH seul, l'écart de prévalence (12 % versus 7,5 %) est tout de même très modeste même s'il est significatif (p = 0,008).
Il apparaît effectivement que les personnes souffrant de TDAH ont un volume cérébral plus petit que les autres, leurs activités cérébrales sont donc également moins importantes. Ce qui implique une diminution au niveau de l'activité motrice, mais également de l'attention, de la concentration et de l'inhibition.