Qu'est-ce que l'intimidation en milieu de travail? On pense généralement que l'intimidation est une question d'agissements ou de commentaires verbaux susceptibles de causer du tort « psychologiquement » à une personne ou de l'isoler en milieu de travail. Parfois cependant, elle peut prendre un aspect physique.
Les intimidateurs « purs » sont ceux qui se livrent à des actes d'intimidation malgré un statut social relativement élevé. Ils ne sont pas des marginaux, ne souffrent pas d'une mauvaise estime d'eux-mêmes, et ne sont pas susceptibles d'être eux‑mêmes la cible d'intimidation[vii].
Injure et menace : définitions
En revanche, si on vous accuse d'un fait qui peut être vérifié, il ne s'agit plus d'une injure : vous devez porter plainte pour diffamation. On distingue l'injure publique, qui peut être entendue ou lue par autrui, de l'injure privée.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
• Le médecin du travail
Il s'agit en effet d'un interlocuteur privilégié en matière de souffrances au travail. Tenu au secret professionnel, il est à votre écoute et peut vous apporter une aide au regard de votre situation au sein de l'entreprise.
Vous ne connaissez pas l'auteur de la menace : Vous devez porter plainte « contre X ». Il est possible de vous rendre dans un commissariat ou une gendarmerie pour déposer une plainte simple auprès du procureur. Vous pouvez aussi déposer une telle plainte par courrier.
Les ingrédients de l'intimidation
En réalité, l'intimidation est une émotion résultant de la combinaison de la crainte de l'autre et de l'envie de lui plaire, le tout associé à un manque de confiance. Les personnes qui ont peur des autres, mais sans être motivées par le contact, deviennent plutôt asociales que timides.
plaisanter à son sujet, l'exclure, dire du mal de lui ou répandre des rumeurs à son sujet). Comportement répété - Les gestes blessants se répètent, et l'enfant visé par ceux-ci a de plus en plus de difficulté à s'en sortir.
LES REGLES DE PREUVE. Devant un conseil de prud'hommes, c'est au salarié qui a formé une demande de dommages et intérêts pour harcèlement d'apporter des éléments de fait permettant de présumer le harcèlement. L'employeur devra alors expliquer en quoi ces faits peuvent être justifiés, sans constituer un harcèlement.
Il y a harcèlement moral lorsque les agissements répétés d'une personne portent atteinte aux droits et à la dignité d'une personne. Cela doit avoir des conséquences sur sa santé physique ou mentale et compromettre son avenir professionnel, comme stipulé dans la définition juridique du harcèlement.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
Apporter les témoignages de vos collègues.
En relevant les faits précis et répétés que vous avez subi, parlez-en avec vos collègues, ils s'avèreront être un de vos meilleurs atouts. Ainsi, quand vous subissez un comportement isolé, vous pouvez en parler avec vos collègues pour qu'ils en soient conscients.
Ne cherchez pas à vous justifier
La règle d'or : ne jamais se justifier, au risque de donner le sentiment de chercher à se convaincre soi-même. «Contentez-vous de partager votre enthousiasme et résumez votre stratégie en trois points», conseille Sylvaine Pascual.
« Les caractéristiques du harcèlement moral sont les suivantes : confrontation, brimades et sévices, dédain de la personnalité et répétition fréquente des agressions sur une assez longue durée ». Il aboutit presque toujours à une exclusion du salarié victime et aussi à de graves troubles psychiques ou physiques.
Dites-lui calmement d'arrêter de vous harceler. Par exemple, vous pourriez lui dire : « Tu es vraiment méchant maintenant, arrête-toi », ou « Assez maintenant, ne me parle plus de cette façon. » Évitez de vous mettre en colère ou de répondre avec sarcasme. Essayez de garder des réponses courtes.
Est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende le fait d'user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d'intimidation pour obtenir d'une personne mentionnée aux trois premiers alinéas soit qu'elle accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son ...
Une personne qui est témoin d'un événement peut porter plainte à la police. Néanmoins, pour qu'une enquête policière soit ouverte, les actions relevant de l'intimidation doivent être, à première vue, de nature criminelle.
Les demandes prud'homales introduites au fond sont majoritairement couronnées de succès : 23,7% se concluent par un accord entre salariés et employeurs, 39,4% sont acceptées au moins partiellement par les formations de jugement, tandis que 15,8% sont rejetées et presqu'autant radiées ou abandonnées.