« Il faut sortir des « jamais » et des « toujours ». Plutôt que dire « Tu me fais toujours ce coup-là », soyez précis et prenez une situation particulière comme « l'autre jour en réunion… » De la même manière, concentrez-vous sur une critique et n'en compilez pas plusieurs en même temps.
L'écoute, indispensable pour recadrer un salarié
Il faut ensuite poser des questions ouvertes au salarié, lui donner l'opportunité d'exprimer son ressenti et ses difficultés. Car l'objectif est de chercher à comprendre pourquoi le retard se produit ou pourquoi le travail demandé n'est pas fait.
Evitez de réagir à chaud: les réactions immédiates se font dans l'expression d'une colère tournée vers l'autre, alors qu'en réalité, elle nous parle de nous. Prendre le temps d'écouter son message, c'est assurer que la critique exprimée sera la bonne, aussi préférez la réflexion au rôle surjoué de reine outragée.
Vous pouvez simplement dire que vous avez compris et entendu. Si nécessaire, vous excuser et demander comment solutionner le problème. Si vous considérez le reproche injustifié ou déplacé (qu'il s'agisse du reproche lui-même ou de la manière de le communiquer), n'hésitez pas à le dire.
Le critiqueur ne rate aucune occasion de vous juger ouvertement, de vous rabaisser ou de relever vos plus infimes imperfections.
Oui, d'accord, c'est entendu.
Pour aller de l'avant, mieux vaut une réponse calme et tranquille. Si la personne continue une fois vos explications données, rien ne sert de persévérer plus loin la discussion et vous pouvez y mettre fin en disant que « vous avez dit ce que vous aviez à dire » et que vous ne souhaitez pas poursuivre sur le sujet.
C'est présenter la situation avec des faits concrets et observables. La description doit rester simple, sans exagération. Et surtout elle doit être objective. Vous devez donc bien faire la différence entre un jugement (subjectif) et un fait (objectif).
Certaines astuces aident aussi à faire accepter une remarque déplaisante. Montrez dès le début que vous avez conscience de l'impact que peuvent avoir vos propos : "Es-tu d'accord pour que nous nous parlions franchement ? Je ne voudrais pas te blesser mais...".
Faire confiance à son intelligence est un bon moyen de le déstabiliser. “Vous le mettez en situation de s'observer lui-même”, explique Annette Chazoule.
Ouais, si, ok, bien sûr, tout à fait…
À la fin d'une demande, on doit dire “s'il vous plait” si on vouvoie ou “s'il te plait” si on tutoie ! Exemple. – Je voudrais la salade niçoise s'il vous plait.
Vous pouvez aussi répondre avec humour (selon l'interlocuteur que vous avez en face de vous, bien sûr) : “Qu'es-tu allée faire à Paris hier ?” “Écoute, si l'on te pose la question, tu pourras toujours dire que tu ne sais pas !” 😉 L'humour est souvent une bonne façon de détourner l'attention sans blesser personne, vous ...
Le fait de lever les yeux au ciel, la condescendance, les sarcasmes et les ricanements face à un partenaire contrarié sont autant de signes que vous témoignez du mépris (ou qu'on vous en témoigne). Il s'exprime par le rejet, le dénigrement, la moquerie.
Bon à savoir : le pervers narcissiqueUn pervers narcissique est une personne qui souffre d'un trouble de la personnalité. Celle-ci a une mauvaise image d'elle-même et tente de la changer en dévalorisant et en rabaissant les autres, le plus souvent des proches.
C'est la principale différence entre un commentaire et un reproche : l'intention derrière la remarque, le but poursuivi par l'énoncé de ce qui nous est reproché. Un critique constructive ne sert que la personne qui la reçoit, un reproche ne sert que la personne qui l'émet.
➙ détestable, insupportable, odieux. (choses) Qui déplaît, donne du déplaisir. ➙ déplaisant, pénible. Odeur, impression désagréable.