A quel âge apparaît la phase d'opposition ? La période du non a généralement lieu entre les 18 mois et les 2 ans de l'enfant. C'est une période durant laquelle votre tout-petit prend de l'autonomie par rapport à vous, et où il va vouloir affirmer ses propres choix.
Période du "non" : félicitez-le quand il dit oui !
« Puisque tu as été si gentil, je t'offre un bon goûter à la boulangerie ! À toi de choisir ! ». C'est une bonne façon de faire comprendre à votre enfant qu'il peut s'affirmer sans s'opposer systématiquement à vous.
La réprimande doit se faire sur un ton le plus calme et posé possible. Et, selon l'âge de l'enfant, elle doit être argumentée et doit éviter d'imposer quelque chose. Être grondé doit inviter le petit à réfléchir sur ce qu'il a fait pour qu'il soit capable de le voir par lui-même et ainsi de modifier son comportement.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
La phase d'opposition chez les jeunes enfants dure jusqu'à l'âge de quatre ans environ.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
1. Utiliser STOP plutôt que « non » Au lieu de dire « non » avec le visage crispé, on pourra dire « stop » ! Ainsi, nous interrompons le mouvement de l'enfant.
"Il faut absolument laisser l'enfant dire "non" et ne pas se formaliser de ses oppositions", assure Christian Vernier. D'autant qu'à cet âge, même s'il dit "non", il fait ce que lui demandent ses parents.
Si votre enfant a entre un et trois ans et si, quoi que vous lui proposiez, il rétorque "non", c'est vraisemblablement qu'il est en train de troquer sa psychologie de bébé pour celle de petit enfant. La phase dite " d'opposition" (ou "négativisme") signe en fait les premiers pas de l'enfant vers son identité propre.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
Remplacer “non” par “oui” quand c'est possible
Ajouter une donnée de temps permet de remplacer un “non” par un “oui”, de remplacer un “si” par un “quand”.
Lorsque l'enfant se dispose à réaliser quelque chose qui est interdit, par exemple prendre un objet avec lequel il ne doit pas jouer, vous devez vous rapprocher, vous mettre à son niveau, le regarder dans les yeux et sans vous énerver lui dire fermement « non ».
La flagellation, un châtiment corporel qui perdure dans certains pays ; ici en Iran, en 2016.
Tu peux lui demander son avis sur une règle avant d'en décider, tu peux aussi décider des règles en accord avec lui (c'est d'ailleurs souvent une très bonne idée), mais au final, c'est bien à toi qu'il revient de faire respecter ces règles, systématiquement.
Essayez la sanction du coin.
Cette punition n'est plus très courante, car l'isolement peut être frustrant. Cependant, cette sanction permet aux enfants d'éviter des situations de stress. Si vous soupçonnez qu'un de vos élèves se comporte mal parce qu'il est stressé ou épuisez, dites-lui d'aller au coin.
La punition positive
En d'autres termes, il s'agit de lui donner quelque chose qu'il n'aime pas. Le stimulus désagréable utilisé pour sanctionner un mauvais comportement peut consister à accomplir une action, à rendre un objet, à transmettre une émotion, etc. Voici quelques exemples de punitions positives : Crier.
Votre enfant vous dit non : faites preuve de compréhension
Entre 18 mois et 4 ans, les enfants sont souvent coléreux. Dire “non” peut avoir une autre raison que celle d'avoir envie de prendre le pouvoir ! Ce peut être un moment de fatigue ou une incapacité à faire quelque chose.
Pour assurer leur sécurité, il est alors important d'introduire quelques règles afin de leur apprendre ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. Vers 12 mois, les tout-petits sont prêts pour les règles qui permettent d'apprendre des manières d'agir avec les autres personnes et les objets.