« Le paradoxe de productivité (également appelé paradoxe informatique de Solow) est une observation particulière faite dans l'analyse des processus de gestion: à mesure que l'investissement dans les technologies de l'information augmente, la productivité des travailleurs peut baisser au lieu d'augmenter.
Ce modèle est en équilibre stable: à long-terme, l'économie converge vers un « état stationnaire », où l'activité économique évolue au même rythme que la population. L'hypothèse de substituabilité des facteurs est particulièrement importante car elle montre que la croissance mène au plein-emploi.
Le modèle de base de Solow se présente plus comme une représentation de la production et des ajustements de moyen terme que comme une théorie de la croissance. En effet, la croissance est limitée à la dynamique transitoire de l'économie, lorsqu'elle converge vers le rapport capital/travail d'équilibre (k*).
Pour Solow, l'épargne est également la partie que l'on n'a pas consommée du revenu : difficile de concilier cette vision de l'épargne, comme résidu, avec la vision néoclassique qui considère l'épargne comme le résultat d'un arbitrage intertemporel (avec le taux d'intérêt).
Le résidu : la part inexpliquée de la croissance
Il nomme le "résidu" ce qui, dans la hausse de la quantité produite, n'est explicable ni par l'augmentation de la quantité de travail utilisé, ni par l'augmentation de la quantité de capital utilisé.
Du fait de la difficulté de l'estimation indépendante de la croissance due au progrès dans l'utilisation des facteurs de production, le résidu de Solow est aujourd'hui calculé en soustrayant à la croissance la part de la croissance due aux facteurs connus, le travail et le capital.
La différence entre la croissance de la production et la contribution à cette croissance du capital et du travail est la productivité globale des facteurs (PGF). Il s'agit donc d'un résidu qui capture la part de la croissance inexpliquée par la croissance de ses facteurs.
La faille majeure du modèle de Solow et de Swan est le caractère inexpliqué du progrès technique. Les équations ne permettent pas d'établir ou de déduire son origine. Le progrès est par conséquent exogène au modèle, c'est-à-dire qu'il ne l'explique pas et le considère comme donné (telle une « manne tombée du ciel »).
L'introduction du progrès technique se traduit par des gains de production facteurs de croissance. Les premières analyses des moteurs de la croissance, notamment celle de Solow en 1956, ont expliqué la croissance par des facteurs exogènes c'est-à-dire l'accroissement de la population active et celui du capital.
Modèles de croissance endogène
Ces modèles, parmi lesquels le modèle de Barro ou le modèle de croissance schumpétérien, expliquent la croissance à partir de variables internes à l'économie, et non plus comme une sorte de « manne » tombée du ciel comme dans les modèles exogènes.
Fondamentalement, le progrès technique est endogène parce qu'il dépend du comportement des ménages en matière d'accumulation de capital humain. Mais le plan de formation élaboré par l'agent ignore le caractère endogène du progrès technique.
La théorie de la croissance endogène renvoie à l'ensemble des théories de la croissance économiques qui cherchent à expliquer la croissance économique par des variables endogènes, c'est-à-dire internes au modèle, au système économique lui-même.
La croissance extensive désigne l'augmentation des quantités de facteurs de production. Cette croissance permet la création de nouveaux emplois. La croissance intensive correspond à l'augmentation de la production par l'intermédiaire des gains de productivité.
Le progrès technique implique une amélioration continue de la technologie qui permet d'éliminer l'effet des rendements décroissants en renforçant la productivité du travail. Cela conduit alors à une croissance par tête dans le modèle de Solow avec progrès technique.
La consommation et l'investissement sont les moteurs de la croissance - Insee Analyses Guadeloupe - 38.
Le stock de capital fixe a augmenté plus rapidement que l'emploi, augmentant le capital par tête. L'intensité capitalistique s'est donc accrue. La valeur des biens d'équipement nécessaires à la production d'un travailleur a augmenté.
endogène
Qui est produit par la structure elle-même en dehors de tout apport extérieur, par opposition à exogène : Un facteur de développement endogène. 2. Se dit d'une roche formée à l'intérieur d'une planète tellurique (roche d'origine magmatique ou métamorphique).
Deux raisons l'expliquent : la productivité de ces agents qui accumulent ces capitaux augmente et d'autres agents économiques (que ceux qui accumulent ces capitaux) en bénéficient sans en payer le prix (ce sont des externalités).
Théorisée par Joseph Schumpeter, la destruction créatrice est un processus de disparition d'activités productives obsolètes qui sont remplacées par des activités nouvelles du fait des innovations réalisées par l'entrepreneur innovateur.
Définition de croissance endogène, exogène
L'adjectif endogène qualifie ce dont la cause est interne, ce qui est produit, ce qui émane de l'intérieur d'un organisme ou d'une structure, en dehors de tout apport ou influence extérieure. Il s'oppose à exogène.
Le développement exogène se caractérise par le renforcement de l'attractivité du territoire pour accueillir de nouveaux établissements. Pour être efficace, il est nécessaire de bien connaître son territoire, ses atouts, ses faiblesses. Ensuite, il faut s'appuyer sur ces atouts pour proposer une offre territoriale.
Les économistes ont établi dans leurs modèles deux principales sources de la croissance : l'accumulation du capital (premiers modèles de croissance : Harrod-Domar, Solow) et le progrès technique que des chercheurs ont cherché par la suite à endogénéiser (modèles de croissance endogène).
A Le progrès technique va entraîner la hausse de la PGF
Il s'agit de la productivité qui ne dépend pas de l'augmentation de la quantité des facteurs de production mais qui provient du « résidu ». Elle résulte donc du progrès technique. Le progrès technique est un facteur principal de l'augmentation de la productivité.
Le facteur capital regroupe les biens ou services qui peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de production car ils ne sont pas détruits au cours d'un de ces cycles. Il s'agit des machines, des outils, des matériels de transport, etc.
PIB (Produit intérieur brut) : le calcul
PIB = sommes des valeurs ajoutées + TVA + droits et taxes sur les importations - subventions sur les produits.