Son évolution. L'obstruction d'une ou de plusieurs branches de l'artère pulmonaire s'accompagne de façon diverse de manifestations d'essoufflement (dyspnée), d'une accélération de la fréquence cardiaque (tachycardie), de douleurs thoraciques, d'une toux irritative avec parfois crachat sanglant.
Le plus souvent, le traitement d'une embolie pulmonaire commence par l'administration d'une héparine, de fondaparinux sodique, ou d'anticoagulants oraux directs (selon les particularités du patient et la gravité de l'embolie). Ce traitement est poursuivi pendant cinq à neuf jours.
Une embolie pulmonaire est causée par le blocage d'un caillot de sang dans une artère pulmonaire. Ce caillot de sang peut trouver son origine dans une phlébite, aussi appelée thrombose veineuse profonde.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
La gravité d'une embolie pulmonaire est fonction du degré d'obstruction de l'artère pulmonaire, de l'état de santé du patient (état cardiaque et respiratoire), et du délai avec lequel le diagnostic est posé.
R8. 4 — Il est recommandé d'hospitaliser en réanimation ou en soins intensifs les patients présentant une EP à haut risque de mortalité caractérisée par un état de choc et/ou une hypotension persistante (Grade 1+).
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse
- Mobilisation précoce est recommandée dès que possible (Grade B des recommandations). Le repos strict se limitant à 1 ou 2 jours dans le cas de thrombose veineuse profonde grave avec thrombus mobile dans la lumière du capillaire veineux.
Après un premier épisode d'embolie pulmonaire, le risque de récidive est important. Pour le réduire, il est primordial de suivre un traitement anticoagulant. En fluidifiant le sang, celui-ci permet d'éviter la formation de nouveaux caillots.
« Notre expérience clinique nous disait que certains patients qui avaient eu une embolie pulmonaire présentaient un essoufflement et de la fatigue chronique longtemps après le traitement et la guérison de l'EP », a expliqué la docteure Kahn, fondatrice et directrice du Centre d'excellence en thrombose et ...
L'embolie pulmonaire est six fois plus fréquente après 85 ans qu'avant 60 ans.
Son pronostic dépend du risque de décès qui peut survenir en quelques heures ou en quelques jours si rien n'est fait. Dans des cas plus rares, elle peut être très rapide et provoquer la mort en quelques minutes, c'est ce qu'on appelle une embolie pulmonaire "foudroyante".
Le diagnostic
La confirmation du diagnostic d'embolie pulmonaire fait appel à différents examens. Certains d'entre eux comme la radiographie du thorax, l'électrocardiogramme, la gazométrie sanguine, le dosage sanguin des D-dimères, sont des examens de débrouillage.
Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng...)
Les omega 3 ont un effet hypocholestérolémiant avéré (qui font baisser le taux de lipides dans le sang) ainsi que des vertus protectrices des vaisseaux sanguins, qui permettent d'éviter la formation de caillots sanguins.
Chez le patient sous anticoagulants, il convient de déterminer quel sport est envisageable : la pratique de sports comme le footing, la natation ou le golf n'est pas à risque. En revanche, les sports de combat ou les sports à risque de chute comme le cyclisme ou le ski sont fortement déconseillés.
Les cancers les plus fréquemment retrouvés dans ces cas particuliers sont les cancers hématologiques, les cancers du poumon et du tube digestif. Les spécialistes s'interrogent actuellement sur l'intérêt, pour certains profils de patients thrombo-emboliques, de rechercher un éventuel cancer.
Lorsque le thrombus se développe dans une veine, on parle de thrombose veineuse. Une thrombose veineuse peut se détacher et migrer dans les poumons, transportée par le système circulatoire. Le caillot obstrue alors un vaisseau et provoque une embolie pulmonaire.
Le traitement de référence actuel, la fibrinolyse, consiste à injecter au patient un médicament (un activateur tissulaire du plasminogène) qui va dissoudre ce caillot. Les médecins ont maximum 4,5 heures pour intervenir. Au-delà, le risque de saignement est trop important.
Les cardiologues interviennent dans le domaine de l'urgence (infarctus du myocarde, poussées d'hypertension, anévrysmes) mais aussi dans la pratique quotidienne puisqu'ils prennent en charge l'hypertension, l'angine de poitrine, l'insuffisance cardiaque…
Le dosage sanguin des D-dimères se fait par une simple prise de sang. Il permet de suspecter fortement le diagnostic d'embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde lorsqu'il est augmenté. L'embolie pulmonaire correspond à une occlusion de l'artère pulmonaire par un caillot.
L'héparine est un médicament largement utilisé pour prévenir la coagulation sanguine. Son action, limiter l'anticoagulant naturel dans le corps. Cette recherche, mené chez l'animal, révèle ici un nouvel effet, son effet promoteur de l'apport alimentaire et d'augmentation du poids corporel.
Le brocoli, le chou, les épinards, la laitue, l'avocat ne s'accordent absolument pas avec les traitements anticoagulants oraux. La richesse en vitamine K (la vitamine de la coagulation) de ces végétaux réduit l'efficacité de ces médicaments, au point de pouvoir favoriser des caillots.
AVK et automédication
Les médicaments contenant du millepertuis (Arkogélules Millepertuis, Elusanes Millepertuis, MILDAC, PROSOFT) sont également contre-indiqués car ils diminuent l'effet anticoagulant et exposent à un risque de thrombose.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire surviennent subitement et sont peu évocateurs : essoufflement et difficultés à respirer soudains ; douleur thoracique en « coup de poignard » qui augmente à l'inspiration ; plus rarement de la toux, avec la présence d'un peu de sang dans le crachat.