Plus précisément, la nouvelle étude suggère que le chien dérive non pas d'une seule, mais de deux domestications indépendantes de loups : une, survenue en Europe il y a au moins 15 000 ans ; et l'autre, en Asie de l'Est, il y a au moins 12 500 ans.
On peut désormais le prouver grâce à la génétique : le chien est une création de l'homme par sélection artificielle. Il y a 22 000 ans, ce sont les chasseurs-cueilleurs nomades que nous étions alors qui ont sélectionné des loups pour en faire des chiens.
1. Des chasseurs gravettiens, antérieurs à la dernière glaciation, capturent les louveteaux non sevrés d'une meute de loups. Ils les apporteront ensuite à leurs femmes qui les nourriront au sein afin de les intégrer à la horde humaine. Ils en feront ainsi des chiens, précieux auxiliaires de chasse.
La première apparition des Canis
Arrivèrent Canis lepophagus, Canis cipio, Canis etruscus, et enfin Canis lupus qui est l' ancêtre commun et reconnu de nos chiens actuels. Canis dirus qui vivait en Amérique du Nord au Pléistocène, s'est éteint il y a environ 10.000 ans.
L'une des premières raisons du rapprochement entre les hommes et les canidés a sans doute été de les chasser en tant que proie, puis de les élever en tant que nourriture. Les chiens sont encore consommés dans certains pays. Une autre raison du rapprochement est d'avoir pris le loup comme modèle pour la chasse.
Plus précisément, la nouvelle étude suggère que le chien dérive non pas d'une seule, mais de deux domestications indépendantes de loups : une, survenue en Europe il y a au moins 15 000 ans ; et l'autre, en Asie de l'Est, il y a au moins 12 500 ans.
Les ancêtres de tous les chiens sont des loups.
Autrefois, on croyait que les chiens provenaient aussi de croisements avec des chacals et des coyotes. Mais grâce à des analyses de génétique, aujourd'hui on sait que les chiens et les loups actuels viennent d'une même espèce.
Le substantif masculin « chien » (prononcé [ʃjɛ̃] en français standard), est issu du latin classique canem, accusatif de canis, de même sens. La femelle du chien s'appelle la chienne, et le jeune chien le chiot.
Il a permis aux scientifiques d'étalonner l'horloge moléculaire à laquelle sont soumis le loup et le chien. Ils ont ainsi pu déterminer que les ancêtres des chiens ont divergé des ancêtres des loups il y a au moins 27 000 ans, ce qui est cohérent avec les estimations d'autres études génétiques récentes.
Étymologie. Du moyen français chien , de l'ancien français chien , du latin canem (« chien, chienne »), accusatif singulier de canis .
L'étude qui a permis de réfuter l'idée que le chien n'avait qu'une seule origine, l'Asie, a été possible grâce à l'analyse de l'ADN de restes archéologiques, avec une grande diversité de provenance : Europe (France, Suisse, Allemagne, Roumanie…) et Asie (Iran, Turkménistan, Russie asiatique).
« Le premier animal domestiqué est le chien, mais il ne l'a pas été de manière intentionnelle, précise-t-elle d'emblée. On estime que la transition s'est opérée il y a au moins 17 000 ans, soit bien avant l'apparition de la sédentarisation ou de l'agriculture.
Les premiers ancêtres du loup sont apparus il y a environ 40 millions d'années en Amérique du Nord et ne pesaient pas plus de 3 kg. L'un de ses tout premiers ancêtres est sans doute le miacis, (voir ci-dessous) un mammifère ressemblant un peu à une martre. Il était arboricole et c'est également un ancêtre des félidés.
C'étaient des bactéries composées d'une seule cellule. Elles se sont peu à peu développées pour se transformer en êtres multicellulaires avec un noyau contenant leur ADN. Puis, ces organismes à plusieurs cellules se sont multipliés et ont évolué vers les premiers animaux, des invertébrés au corps mou !
Les renards et les chiens ont divergé (c'est-à-dire qu'ils se sont éloignés de leur ancêtre commun et sont devenus des espèces distinctes) il y a plus de 7 millions d'années, et sont désormais des créatures très différentes qui ne peuvent pas être croisées.
Les éleveurs de moutons de la Drôme testent une nouvelle solution pour se protéger contre les attaques de loup. Ils achètent des kangals, ou bergers d'Anatolie, une race de chien connue pour pourchasser les prédateurs.
Loups contre chiens de protection : le loup est le plus fort.
Aujourd'hui, les études ont confirmé que le chien a pour unique ancêtre le loup. Ainsi, le chien accompagne l'Homme depuis plus de 15 000 années sur le continent asiatique et depuis plus de 12 000 années en Europe.
Un chien peut ainsi voir le jaune et le bleu-violet ; en revanche, il ne perçoit pas le rouge, l'orange et le vert. Cela est dû au fait que le chien ne possède que deux types de cônes, ces photorécepteurs situés dans la rétine, là où l'être humain en a trois. Le chien est dichromate, tandis que l'Homme est trichromate.
La science a révélé que les chiens pensent beaucoup à leur passé. Ils sont capables d'associer des odeurs à des souvenirs, ou des lieux, et peuvent pratiquement paramétrer un chemin pour les trouver à la façon d'un GPS.
Une manière d'affirmer son autorité
En fait le chevauchement d'un congénère, de la jambe d'un humain, d'un coussin, etc. au delà de l'acte purement sexuel est une manière pour le chien d'affirmer son autorité. Le laisser faire, c'est faire allégeance à cette volonté de dominer.
Selon les analyses ADN, le chien sauvage de Nouvelle-Guinée est la race de chiens la plus ancienne.
Le Tamaskan, un chien qui ressemble au loup. Le Tamaskan est un chien très rare car sa race est actuellement en cours de développement. En raison de sa ressemblance avec le loup, il est classé dans la catégorie des chiens-loups, comme le Berger allemand par exemple.
Ce qu'a mis en évidence l'étude finlandaise, c'est que certains, comme le chien de Goyet (-31 700) ou de l'Altaï (-33 000 ans), n'ont pas laissé de descendance et n'ont ainsi qu'un lointain rapport avec nos chiens actuels. Ces derniers n'auraient été domestiqués qu'il y a seulement 12 à 15 000 ans.