Ce linge doit être apporté dans un sac transparent, en plastique et non pas dans un sac à dos, valise, sac de sport. Ce sac transparent doit être marqué d'une étiquette, portant le nom de la personne détenue, son numéro d'écrou. Il est déposé à la maison d'accueil.
Le colis de 5 kilos (ou, sur autorisation exceptionnelle du chef d'établissement, 2 colis dont le poids cumulé équivaut à 5 kilos) peut être déposé à l'établissement par une personne titulaire d'un permis de visite, une association, un représentant consulaire ou un aumônier agréé.
La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c'est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c'est l'isolement et la peur qu'une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles. La façon la plus simple de rester en contact c'est par téléphone et au parloir.
b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d'un établissement à un autre.
La rémunération minimale horaire du travail accompli dans le cadre du contrat d'emploi pénitentiaire est de : 4,88 € pour les activités de production. 3,58 € pour le service général, classe I. 2,71 € pour le service général, classe II.
Pour obtenir une UVF, détenu et visiteur doivent chacun formuler une demande écrite. Elle est instruite par le service pénitentiaire d'insertion et de probation, qui contacte le visiteur pour vérifier les liens qui l'unissent au détenu et s'assurer qu'il connaît son motif d'incarcération.
L'accès au téléphone est fixé par le règlement de l'établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l'Association réflexion action prison et justice (Arapej).
Une journée de détention est rythmée par un emploi du temps précis. Si les horaires sont fixes, le contenu de la journée peut être très différent d'un détenu à l'autre : aux mêmes heures, certains restent en cellule, d'autres participent aux activités de l'établissement, d'autres encore sont en promenade.
Une des techniques employées par les détenus pour faire rentrer les téléphones est de les jeter par-dessus l'enceinte dans la cour de la prison, le plus souvent enveloppés de balles de tennis.
Les produits qui peuvent rester à l'air libre : les clémentines, le cake, la charcuterie, les pâtes de fruits... Les cartes.
Tout objet est en principe interdit au parloir, sauf autorisation spéciale du chef d'établissement. Il n'est donc possible ni pour le détenu ni pour le visiteur d'être porteur de nourriture, de cigarettes, de boissons, et a fortiori de stupéfiants ou autres produits illicites.
La correspondance. Vous avez le droit d'écrire tous les jours et même plusieurs fois par jour (CPP, art. R. 57-8-16), même si vous n'avez pas encore ni le numéro d'écrou ni le numéro de cellule.
L'introduction de nourriture au parloir est interdite et passible de sanctions1, exception faite des colis pour les fêtes de fin d'année2 ou des quelques établissements disposant de distributeurs de friandises et de boissons au sein des parloirs.
N'hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d'instruction, soit à la prison, afin de connaître la décision. Il arrive que la réponse ne soit pas envoyée (et donc non motivée) ou que la prison reçoive le permis avant que vous ayez la réponse.
Ils coûtent 150 euros en prison, mais ils sont nuls. En revanche, eux ne sonnent pas au parloir.
Les proches et membres de la famille pourront entrer, lors d'un parloir, les demandes de pièces d'identité, autorisations de sortie du territoire, carnets de santé. L'entrée des carnets de notes des enfants, documents scolaires, petits objets et les dessins d'enfant, est bienvenue.
La date de sortie du détenu, ainsi que l'éventuelle décision ou le texte de loi motivant la libération font l'objet d'une mention sur l'acte d'écrou.
Différents quartiers des centres pénitentiaires
Si les quatre premiers quartiers sont destinés à accueillir des personnes définitivement condamnées par la justice, le dernier (quartier maison d'arrêt) accueille principalement des personnes en attente de jugement ou dont la condamnation n'est pas définitive.
Le détenu y est enfermé vingt-trois heures par jour, seul dans un cachot dont la superficie est parfois inférieure à la taille réglementaire des cages de chien de chenil (5 m2). Au «mitard», pas de télévision et souvent pas de radio, pas de travail, peu de lumière naturelle.
Les répertoires généraux sont des tables alphabétiques permettant de retrouver les informations d'écrou (numéro et type de registre) des détenus de l'ensemble de l'établissement. Ces répertoires sont classés par ordre chronologique.
Il est obligatoire d'indiquer sur l'enveloppe, en plus du nom de la personne détenue, son numéro d'écrou et de cellule.
Dans les parloirs ordinaires, où ont lieu la majorité des visites, les rencontres se déroulent dans un espace réduit, souvent mal isolé du bruit, pour une durée brève et sous la surveillance "continue et directe" du personnel pénitentiaire.
La visite conjugale est une manière d'assurer que les relations entre l'incarcéré et son conjoint soient maintenues. Ces rencontres se font souvent dans des espaces intimes aménagés dans les prisons. Mais pour pouvoir effectuer vos visites conjugales, vous devez un permis de visite.
droit de téléphoner
Les communications téléphoniques représentent pour les détenus un moyen non négligeable de maintenir des contacts avec leur famille et leurs amis. La possibilité offerte aux détenus de parler au téléphone est particulièrement importante pour ceux qui ne savent ni lire ni écrire.
Toute personne détenue peut recevoir des visites à certaines heures au parloir de la prison. Il faut néanmoins dans tous les cas que le visiteur obtienne un permis de visite, qui peut toujours être refusé.