Une température fraîche, aux alentours de 15 °C, est idéale. Dans ce cas, les arrosages peuvent être limités à un apport par mois. Ces conditions de culture, éloignent tous les risques de pourriture des feuilles et des rameaux, ainsi que les attaques de cochenilles.
A la fin de l'été, vous pouvez tailler les tiges inélégantes de moitié afin de préparer les repousses du printemps suivant. Il est possible de lui apporter un peu de compost.
Le pourpier à grande fleurs (Portulaca grandiflora) est une plante succulente annuelle, à feuillage persistant, qui forme une touffe basse, très étalée, car ses tiges poussent à l'horizontal. Il faut le protéger du gel théoriquement mais il peut se ressemer d'une année sur l'autre si l'hiver n'a pas été trop rude.
Vous pouvez récolter les graines des pourpiers à grandes fleurs pour vos futurs semis ; par contre, ne vous attendez pas à retrouver les mêmes coloris ! Quant aux pourpiers vivaces, le bouturage de tige est à la portée de tous : coupez une tige, laissez-la sécher un jour ou deux et plantez-la !
Le pourpier est une plante très fragile. Ne cherchez pas mille astuces pour le conserver : au-delà de deux jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, il est inutile de chercher à le consommer ! Il est cependant possible de congeler le pourpier.
Le pourpier se resème spontanément et un seul plant peut donner jusqu'à 3 récoltes dans l'année. Récolter les tiges de pourpier en prélevant la tige mais pensez à ne pas couper trop court pour favoriser la repousse.
Il forme une touffe très étalée qui peut mesurer 20 cm de haut. Il a besoin, pour s'épanouir, d'un sol sec, chaud et ensoleillé, il peut aussi être pauvre. C'est une plante annuelle très résistante qui craint le gel.
Le pourpier commun est une annuelle aux feuilles succulentes et aux tiges au goût acidulé. Le pourpier de Sibérie est une plante vivace rustique qui, à notre avis, a un goût trop amer pour être utile. Le pourpier d'hiver est une annuelle prolifique à auto-ensemencement qui a un bon goût.
Faites tremper le pourpier vivace avec son pot dans un seau d'eau 10 à 15 minutes, pour que le substrat soit bien hydraté. Dépotez délicatement le pourpier vivace (ses tiges sont cassantes) puis plantez simplement en terre en réglant le dessus de la motte de la plante au niveau du sol. Arrosez. Contemplez !
Les feuilles rosissent et se flétrissent légèrement pour devenir résistantes au gel. Par contre, en été, saison des pluies en Afrique du sud, le pourpier congestionné fleurit beaucoup plus abondamment s'il est bien arrosé. En cas de trop forte sécheresse, il peut même ne pas fleurir du tout.
Par sa nature méditerranéenne et son port tapissant, le pourpier vivace trouvera sa place dans un jardin sec, dans une rocaille fleurie, sur un talus difficile d'accès et plombé par le soleil.
Et comme le pourpier n'est pas très exigeant pour le sol, il peut en effet devenir envahissant. D'autant plus dans un potager où le sol est régulièrement travaillé (ne serait-ce que pour planter ou semer) et souvent (malheureusement) laissé nu entre les rangs de cultures.
C'est un excellent aliment pour détoxifier l'organisme.
Le pourpier est aussi riche en vitamine E et en minéraux. Appliqué directement sur la peau, son suc est hydratant, adoucissant, cicatrisant, anti-inflammatoire, assainissant, antibactérien.
Il suffit de couper les branches délicatement et de récolter dans une boite étanche ces petites billes pour renouveler votre stock de graines pour l'année suivante. Il est possible également de secouer ces petites branches, là où vous le souhaitez pour recréer un semis naturel.
Le pourpier, riche en minéraux et pauvre en calories
À l'instar du pissenlit ou des capucines, le pourpier est tout à fait comestible. Il est d'ailleurs au menu du régime crétois. Consommé en Perse il y a plus de 2 000 ans, le pourpier est toujours cultivé en Afrique, Asie et Amérique du Sud.
Car le pourpier est une excellente plante sauvage comestible. On peut manger ses feuilles et ses tiges tant qu'elles sont souples. Le mieux c'est de pincer entre son pousse et l'index les extrémités des rameaux tendres qui peuvent être ajoutés telles quelles à la salade.
Quand on les cultive à l'extérieur, il faut les planter en plein soleil, dans un sol très bien drainé, abrités du vent. Ils supportent bien le calcaire et préfèrent les sols caillouteux, parfaitement drainés. Pour la multiplication, les semis sont faits à 21 °C au printemps.
Pourquoi pourpier en arbre perd autant de feuilles ? Lorsque vous constatez une importante chute de feuilles, cela peut être à cause d'un arrosage excessif, qui cause le pourrissement racinaire, ou alors parce que le sol n'a pas été changé depuis trop longtemps et manque donc de nutriments.
Le pourpier se plante et se rempote au printemps. Pour la plantation en semis, il est conseillé de le faire dès le mois de mars et ce jusqu'en avril. Le sol doit être sableux ou rocailleux, assez pauvre et bien drainé.
Comme le pourpier se multiplie assez facilement par semis spontanés et par marcottage naturel des tiges, ne le laissez par grainer, ni trop s'étaler, au risque qu'il devienne envahissant. Il est facile à éliminer : il s'arrache à la main sans difficulté, tôt le matin quand le sol est mouillé par la rosée.
Multiplier le pourpier : Comme je l'écrivais plus haut, le pourpier peut se ressemer de lui-même en le laissant monter en graine. Cependant, vous pouvez également récupérer et conserver les semences (en septembre – octobre) pour les resemer l'année suivante ou reproduire votre variété de pourpier.
Comme les tiges, elles se mangent crues en salades, confites dans le vinaigre ou encore cuites et cuisinées comme des épinards. Le goût doux légèrement acidulé et épicé est très apprécié des gourmets. Il n'est pas recommandé d'en abuser car il fait coaguler le sang.
Sa teneur en acides gras polyinsaturés (oméga 3) , protège le cœur et son système vasculaire, en diminuant le taux de mauvais cholestérol (LDL). En phytothérapie, le pourpier est ainsi efficace en prévention des maladies cardio-vasculaires, du diabète de type 2 et pour réguler la tension artérielle.