Pour entendre la voix intérieure, il suffit de faire taire les voix parasites. Ces dernières proviennent d'une partie de notre cerveau appelé limbique. Cette partie du cerveau est le siège de la machine à blabla. Or cette partie est limitée en nombre d'informations à traiter en même temps.
Lorsque nous parlons à voix haute, notre cerveau envoie des instructions à nos cordes vocales, notre langue et nos lèvres pour leur dire comment bouger et produire un son. A ce moment-là, le cerveau produit une copie de ces instructions, nommées « copies d'efférence ».
Poser ses limites, apprendre à dire non est essentiel pour préserver sa voix intérieure, au risque de se retrouver happé par les pensées des autres et leurs désirs qui risquent alors de passer avant les nôtres. Faire le point avec soi-même avant de dire oui, et apprendre à se faire confiance.
Discrète et infatigable, une petite voix intérieure accompagne en pensée la plupart d'entre nous. Une voix qui fait l'inventaire des choses à faire dans la journée, qui pèse le pour et le contre dans une prise de décision, ou encore qui fait écho aux mots qu'on lit en silence.
Alors, lorsque vous vous débattez avec des pensées négatives, le simple fait de poser votre main sur votre poitrine peut vous apaiser », conseille-t-elle. Ce geste calme rapidement les moments d'émotions fortes, d'autant plus qu'il est très rassurant d'observer un moment de pause et de sentir son cœur battre.
Parlez-lui comme à un être séparé de vous. Cela peut paraître étrange, mais cela pourrait bien la calmer. Écrivez ce que cette voix intérieure vous dit. Mettre les mots sur le papier est une manière d'amoindrir leur pouvoir.
Certaines personnes sont « aphantasiques auditives », et ne peuvent donc pas entendre de voix dans leur tête, comme ce qui est évoqué par les tweets de ces derniers jours. D'autres sont « aphantasiques visuelles », et ne peuvent pas voir d'images en pensée.
« Par monologue intérieur, nous entendons un discours privé qui s'adresse à nous-mêmes et qui s'effectue sans aucune articulation ni son », explique Hélène Lœvenbruck, chercheuse principale en psychologie et neurocognition et responsable de l'équipe du langage au CNRS.
Se parler à soi-même est un comportement inné. Pendant la petite enfance, les bambins utilisent le langage pour se calmer. Leur frustration diminue lorsqu'ils deviennent capables de s'exprimer correctement. Ils se parlent aussi pour consolider des notions et guider leurs comportements.
Rassurez-vous, vous n'êtes (sans doute) pas fou ! Car entre 3 et 5 % de la population entend des voix, sans que cela soit forcément lié à des troubles psychologiques. Mais un déséquilibre de nos dialogues mentaux naturels, souvent lié au stress du quotidien.
Mieux vaut se tutoyer
Des études montrent que se parler à soi-même à la deuxième personne permet d'augmenter la confiance en soi et la motivation - «Tu peux le faire!» - mais aussi de réduire la nervosité.
Une hallucination : qu'est-ce que c'est ? Lorsqu'on entend des voix, il s'agit d'hallucinations verbales. Elles font partie de la famille des hallucinations auditives (son, bruit). Mais il existe aussi des hallucinations visuelles, olfactives, cénesthésiques (impression qu'on vous touche), gustatives et auditives.
Ce que l'on appelle les ruminations pourraient être appelées les pensées intrusives qui sont souvent identifiées dans les troubles obsessionnels ou dans certaines phobies. Ce sont des pensées qui nous dérangent et qui nous obsèdent. Nous sommes les seuls à pouvoir les interpréter et à être dérangé.
Le discours interne est la manière de se parler à soi-même. Vous savez, ces petites voix que nous entendons régulièrement, dans notre tête, qui nous jugent, nous conseillent, commentent chaque chose que nous réalisons et pronostiquent, voire prédisent même nos victoires et nos échecs.
II.
Pour insérer un dialogue dans un récit, on recourt à des signes de ponctuation caractéristiques : ➢ Les deux points introduisent le dialogue. ➢ Les guillemets ouvrent le dialogue et le ferment. ➢ Les tirets indiquent un changement de locuteur (celui qui parle).
Un monologue reste un discours prononcé par un seul personnage, qui n'est, a priori, jamais censé bénéficier, contrairement au dialogue, du recours à un allocutaire pour rebondir, progresser, avancer : une seule parole se déploie et représente pour ce faire son unique ressource.
Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n'est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions.
Ce phénomène porte un nom: inner speech, traduit en français par parole intérieure.
La cause la plus fréquente d'extinction de voix est l'inflammation du larynx appelée laryngite. Elle peut être d'origine infectieuse, virale ou bactérienne. Elle peut également apparaître après un surmenage vocale (chant, cri..).
Cependant, un Surmoi trop fort peut se transformer en bourreau qui fait souffrir. Il devient alors générateur d'un fort sentiment de culpabilité et de dépréciation de soi. Le travail de la cure psychanalytique, par la mise en mots et la compréhension de soi-même, peut alors permettre d'en adoucir les contours.
Dans la conversation, on s'adresse au juge en disant, « Monsieur le Juge/Madame la Juge (nom) ». Dans la correspondance, la formule d'appel est « Monsieur le Juge » ou « Madame la Juge ». En français, on n'utilise ni le mot « cher » ni le nom du destinataire dans la formule d'appel d'une lettre.
impartiale. impartiaux. Qui fait preuve de justice, d'équité, qui ne prend aucun parti dans son jugement et observe une stricte objectivité. Exemple : Tout juge qui se respecte se doit d'être absolument impartial pour exercer.