L'employeur peut décider librement de verser une prime exceptionnelle pour récompenser et motiver ses salariés. On parle alors de prime “bénévole”. En revanche, la prime exceptionnelle salarié est obligatoire lorsqu'elle est prévue par un texte collectif ou par le contrat de travail.
Ainsi, lorsque l'entreprise utilisatrice attribue à ses salariés, la prime exceptionnelle, elle en informe l'entreprise de travail temporaire ( ETT ) dont dépend le salarié mis à disposition. L'ETT verse la prime selon les conditions et modalités fixées par l'accord ou la décision de l'entreprise utilisatrice.
Pour les salariés dont la rémunération annuelle est inférieure à 3 fois le Smic annuel au cours des 12 mois précédant son versement, la prime versée est exonérée de toutes les cotisations et contributions sociales patronales et salariales, dont la CSG et la CRDS. Le forfait social n'est pas dû.
[Civilité], Nous avons le plaisir de vous informer qu'une prime [type de prime] d'un montant de [montant] euros va vous être accordée. En effet, [rappeler le cadre légal ou la raison pour laquelle la prime est versée]. Celle-ci sera versée sur votre salaire du mois de [mois].
Calcul prime de fin d'année brut net
Quelle que soit la rémunération d'un salarié, les charges salariales représentent 22 % du salaire brut. Ainsi, si la prime équivaut à 1 000 € les charges salariales seront de 220 € et le salarié percevra une prime nette de 780 €.
Cela signifie que les primes sont non imposables à l'impôt sur le revenu. De ce fait, le montant de la prime ne sera pas à ajouter sur la ligne des traitements et salaires dans la déclaration de revenus en 2020 ou 2021 selon sa date du versement.
Sont exonérées de cotisations les primes, indemnités et gratifications suivantes : Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Les primes liées à l'intéressement des salariés aux résultats de l'entreprise, lorsqu'elles sont attribuées dans le cadre d'un accord collectif.
Exemple : pour toucher 2 000 € net de salaire, le montant des charges sociales est de : 81% x 2 000 € = 1 620 €. Il faudra donc débourser 3 620 € pour toucher 2 000 € net. Donc pour maximiser vos revenus en SASU vous avez intérêt à vous distribuer tous les bénéfices en dividendes.
En effet, la jurisprudence considère que la prime devient un usage d'entreprise et est automatique, à partir du versement sur 3 années consécutives. La jurisprudence considère que le versement sur 2 années n'est pas suffisant pour le caractériser de constant.
Une prime se mérite lorsque l'on obtient d'excellents résultats et que l'on fournit des efforts particuliers. Dans ce cas, l'argumentaire doit se baser sur des faits concrets, en s'appuyant autant que possible sur des chiffres. Il ne doit pas être un argumentaire subjectif, mais il doit bien être factuel.
Les primes liées à la fonction sont de deux ordres principalement : La prime d'assiduité : elle vient en récompense d'un temps de présence optimale de la part du salarié, c'est-à-dire d'un taux d'absence le plus bas possible ; La prime d'ancienneté : elle est fonction du nombre d'années passée dans la même entreprise.
Toute prime qui n'intervient pas au titre d'un remboursement (de frais réellement engagés) a le caractère de prime exceptionnelle et doit être prise en compte.
Le montant de ces primes est soit décidé par usage, soit également inscrit dans un contrat de travail ou une convention. Il faut insister sur le fait qu'un salarié ne peut obliger son employeur à lui verser une prime que si ce versement n'est pas une pratique d'usage mais une pratique institutionnalisée.
Depuis 2019, les salariés peuvent bénéficier d'une prime exceptionnelle exonérée d'impôts et de prélèvements sociaux, dite prime Macron. Elle est remplacée en 2022 par la prime de partage de la valeur.
La prime de partage de la valeur est l'une des mesures de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. Elle permet aux employeurs de verser à leurs salariés une prime, tout en bénéficiant de conditions avantageuses.
Définition de prime d'assiduité
La prime d'assiduité a pour objet de récompenser la stabilité des salariés dans l'entreprise, et de les inciter à ne pas s'absenter. Elle n'est pas la contrepartie d'un travail fourni.
Par principe, la prime exceptionnelle n'engage pas un employeur. Elle a pour objectif d'être versée par l'employeur afin de permettre à celui-ci de mieux rémunérer le salarié sans s'engager sur une augmentation de salaire définitive. Son principal avantage est donc sa flexibilité.
Les primes et gratifications ne constituent pas un élément du salaire si elles ne sont pas obligatoires. C'est le cas, par exemple, d'une prime de résultats, d'un bonus variable décidé par l'employeur ou de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat.
Il semblerait que l'indemnité soit un acquis sur lequel on ne peut pas revenir alors que la prime serait au bon vouloir de l'employeur et peut être supprimée à tout moment.
Notre conseil : soulignez le lien entre, d'une part, votre stratégie de rémunération et, d'autre part, la valeur ajoutée de chaque avantage. Votre collaborateur comprendra ainsi ce qu'il reçoit ou pas, mais aussi pourquoi.