Les propositions subordonnées complétives sont COD du verbe qu'elles complètent. Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Il ne faut pas confondre la proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction que et la proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif que. La proposition complétive conjonctive se rapporte à un verbe tandis que la proposition relative complète un nom.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
Les pronoms relatifs simples : qui, que, dont, où. Les pronoms relatifs composés : lequel, duquel, auquel qui peuvent être mis au féminin et au pluriel; ils peuvent également être précédés d'une préposition. Remarque : Dans la proposition subordonnée relative, le pronom « que » remplace un nom (= c'est un antécédent).
Comme son nom l'indique, la proposition subordonnée complétive conjonctive est presque toujours un complément. Elle a le plus souvent le rôle de complément d'objet (COD ou COI). Elle peut aussi avoir le rôle de complément du nom, complément de l'adverbe ou de l'adjectif.
Adam et Ornicar
Mais où est donc Ornicar ? Classique interrogation pour retenir la liste des conjonctions de coordination : Mais, ou (sans l'accent), et, donc, or, ni, car. Mais connaissez-vous Adam ? Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre.
Une proposition subordonnée interrogative est toujours introduite par un mot interrogatif : adverbe : si, où, pourquoi, quand ; adjectif : quel ; pronom : qui, ce qui, ce que…
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire. J'ignore qui il a rencontré.
Proposition subordonnée qui est introduite par une conjonction de subordination telle que : que, puisque, lorsque, comme, quoique, quand, si ; ou par une locution conjonctive (bien que, parce que). Exemple : Nous souhaiterions vraiment qu'ils soient présents à notre mariage.
Les propositions complétives sont des propositions subordonnées qui peuvent avoir les mêmes fonctions que le groupe nominal : sujet, complément de verbe, attribut, agent etc.
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si, quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Ils donneront une réponse quand ils auront étudié la question.
La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel est une proposition subordonnée, c'est-à-dire qu'elle dépend d'une proposition principale dont elle complète le sens. On l'appelle conjonctive, parce qu'elle est introduite par une conjonction de subordination, ou une locution conjonctive.
La proposition subordonnée participiale est une proposition qui n'est introduite par aucun mot subordonnant. Elle est séparée du verbe de la proposition principale par un signe de ponctuation (virgule, tirets ou parenthèses). Par ailleurs, elle est mobile dans la phrase.
Une proposition infinitive est une proposition dont le verbe est à l'infinitif. Elle peut être une proposition indépendante, ou une proposition subordonnée. L'infinitif peut être employé comme prédicat quand le verbe ne nécessite pas l'indication de personne ou de nombre.
Conjonctions de subordination :
que, puisque, parce que, alors que, afin que, si bien que, etc. quand, comme, si.
comme, parce que, sous prétexte que, en raison de, etc. ainsi que, autant que, bien plus que, comme, de même que, davantage que, etc. bien que, même si, quand bien même, quoique, etc. à condition que, à moins que, dans la mesure où, pourvu que, pour autant que, si, etc.
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
Il existe deux catégories de subordonnées relatives : la proposition subordonnée relative adjective (a un antécédent) ; la proposition subordonnée relative substantive (n'a pas d'antécédent).
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.