Dans le cas d'une dysphasie, il y a dissociation entre les performances lexicales et les performances syntaxiques, très souvent déficitaires : « l'enfant parle en phrases courtes et maladroites, en style « télégraphique », omettant les pronoms, les propositions, les petits mots, utilisant les verbes à l'infinitif comme ...
Les symptômes sont facilement décelables : déformations des mots et des phonèmes, manque de vocabulaire, discours incohérents et/ou désorganisés, mots isolés, incompréhension de son interlocuteur, difficultés à écrire, syntaxe altérée (dysphasie syntaxique) ...
La dysphasie est considérée comme un trouble de la communication. Les orthophonistes, les neuropsychologues et les pédopsychiatres sont les professionnels de la santé qui peuvent émettre un diagnostic de dysphasie.
Chez les petits de 4 ans et moins, on suspecte la dysphasie quand il y a une lenteur des progrès spontanés normaux du langage. Voici quelques points de repère par tranche d'âge.
La dysphasie est causée par un dysfonctionnement des structures du cerveau impliquées dans le langage (qui, pour la plupart des personnes, sont situées du côté gauche du cerveau), ainsi que les aires avoisinantes qui sont responsables des fonctions autres que le langage.
La dysphasie est un trouble neurologique qui est présent dès la naissance de la personne atteinte. De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps.
Une pauvreté du langage : l'enfant parle peu et s'exprime très mal. Il n'utilise que des phrases courtes de deux ou trios mots, avec une syntaxe peu fiable ; Une pauvreté du vocabulaire : l'enfant n'utilise pas ou très peu les pronoms dans ses phrases.
Comme beaucoup de troubles DYS, la dysphasie peut être faire l'objet d'une rééducation orthophonique intensive et de longue durée. Il n'y a pas de “guérison” de la dysphasie, mais on peut apprendre à l'enfant à compenser ses difficultés et rattraper une partie de son retard scolaire.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
L'absence de langage d'un enfant à 24 mois est un signe de quelque chose qui mérite d'être élucidé. Plusieurs raisons peuvent motiver ce retard de langage. Trois pistes doivent être étudiées en priorité : il peut s'agir d'un problème d'audition, d'un trouble spécifique du langage oral, ou d'un trouble autistique.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin. Les deux sont une aide précieuse pour les enfants atteints de Dysphasie, un « must » pour les enfants atteints d'un trouble du langage oral.
La dyspraxie : c'est un trouble qui entrave la coordination des gestes. L'enfant a des difficultés dans la motricité : courir, sauter, écrire. La dysphasie: c'est un dysfonctionnement du langage oral qui atteint la compréhension et/ou l'expression.
La personne vivant avec une dysphasie est une personne ayant une intelligence normale ou typique, mais qui a de la difficulté à communiquer et quelques fois à comprendre les informations transmises. Il est important de comprendre que la dysphasie est un trouble qui se manifeste différemment chez chaque personne.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Les exercices d'orthophonie sur la respiration et le souffle
Il y a par exemple le jeu qui consiste à souffler sur une bille pour obtenir une couleur, une forme ou un score de jeté de dé. Vous pouvez aussi jouer au jeu en bois qui repose sur le principe de faire bouger la bille grâce à une paille.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
La famille des troubles « dys »
Il faut noter que cette classification distingue la dyslexie (qui impacte la lecture) et la dysorthographie (qui complique l'apprentissage de l'écriture), qui peuvent être liés, et parfois regroupés sous le terme de dyslexie.
Le trouble développemental du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie et trouble primaire du langage, est un problème neurologique. Cela signifie que le cerveau des personnes présentant ce trouble fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage.
Le terme « dysarthrie » évoque un dysfonctionnement neurologique qui perturbe l'exécution de la parole. Il est plutôt utilisé pour parler de troubles acquis (par opposition à un trouble développemental).
La dysphasie est un trouble spécifique du développement de la parole et du langage entrainant l'échec d'une acquisition normale du langage réceptif et/ou expressif et ne résultant pas d'une déficience intellectuelle, ni d'un déficit sensoriel, ni d'un trouble autistique de la communication et de la relation.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.