Il n'est pas obligatoire d'avoir un diplôme pour exercer en tant que journaliste, pigiste ou rédacteur freelance. L'absence de diplôme n'est pas non plus un obstacle pour obtenir la carte de presse. Suivre une formation en journalisme peut toutefois constituer un atout majeur dans un secteur d'activité plutôt saturé.
3 ans pour préparer le BUT information-communication, parcours journalisme ; une licence pro métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse, ou un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour obtenir un master en journalisme, à l'université ou dans une école spécialisée reconnue (Celsa, CFJ, IFP…).
Sinon, pour devenir journaliste pour sa reconversion, il est possible d'obtenir le DUT information communication option journalisme ou la licence professionnelle métiers de l'information métiers du journalisme et de la presse. Certaines de ces formations sont inscrites au RNCP et sont donc éligibles au CPF.
Car pour devenir journaliste, il y a une première étape à passer, c'est celle de l'école de journalisme. Alors c'est pas que ce soit très difficile, il suffit de maîtriser le français, l'anglais tant bien que mal, avoir une petite dose de culture générale et ne pas être trop maladroit de la plume.
Si vous souhaitez obtenir la carte de presse, il faudra adresser votre demande auprès de la Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels (CCIJP). Composée de membres issus de la profession, cette commission se charge de délivrer, renouveler ou annuler ce précieux sésame.
« Toutes les personnes qui le souhaitent doivent pouvoir prétendre à devenir journalistes. Personne ne devrait s'interdire de suivre cette voie, les rédactions ont besoin de compétences multiples, pour traiter de la politique, des sciences, de l'environnement, de la culture…
Pour l'obtenir, il faut avoir exercé la profession depuis 3 mois consécutifs, et tirer le principal de ses ressources du journalisme (pièces justificatives à fournir). L'employeur doit être une entreprise de presse (écrite ou audiovisuelle) ou une agence de presse agréée. La carte doit être renouvelée chaque année.
En moyenne, le salaire journaliste oscille entre 900 € et 5 000 € bruts par mois. Cette fourchette peut te paraître très large et c'est tout à fait normal. Car comme dans toute profession, il est tout à fait possible d'évoluer professionnellement en tant que journaliste.
Les écoles de journalisme reconnues par la profession
Sept universités (Celsa, CUEJ , EJCAM , EJDG , EPJT , IFP , IJBA ) délivrant des masters (bac + 5). Trois écoles privées ( CFJ à Paris, EJT Toulouse, ESJ à Lille) délivrant des diplômes d'école (bac + 5).
Le journaliste bouge beaucoup. Les inconvénients: Le seul inconvénient est l'élasticité horaires, le métier de journaliste exige une disponibilité presque totale. Les impératifs de fabrication du journal conduisent à travailler le soir et parfois le week-end.
Leur motivation de quitter le journalisme s'exprime en termes positifs. Certains disent même avoir été privilégiés dans l'exercice de celle-ci. S'ils ont quitté le journalisme, c'est animé par une soif de faire. La posture de l'observateur, du témoin, de l'analyste…
S'enrichir intellectuellement au quotidien est un des avantages dont on peut profiter en étant journaliste. Lorsqu'on se lance dans ce métier, on ne cesse de faire des découvertes et d'apprendre davantage sur notre monde. Pour informer le grand public, il faut avant tout s'instruire et comprendre les faits.
Ecouter la radio, surfer sur les sites d'infos ou les réseaux sociaux sur internet, lire la presse écrite et regarder les news ou les magazines à la télévision. Ensuite, il faut se cultiver en allant au cinéma, dans les musées, les librairies ou les festivals de musique ou de théâtre.
Autant de catégories qui réclament un certain nombre de qualités : curiosité, rigueur, réactivité, adaptation, écoute. À cela s'ajoutent un esprit de synthèse, une culture générale solide, un bon niveau de langue française, ainsi que le sens du contact.
QUELLES SONT LES ETUDES A SUIVRE POUR ETRE JOURNALISTE? Il existe un seul BTS dans le secteur Information-Communication, c'est le BTS Communication des Entreprises.
A l'ISCPA les stages sont considérés comme un véritable tremplin vers l'emploi et la professionnalisation. C'est pourquoi tous les étudiants doivent réaliser, chaque année, plusieurs mois de stage dès le début de leur cursus de formation en journalisme.
Avec 50 000 € par mois, Laurence Ferrari arrive à la première place du classement des personnalités les mieux payées du paysage audiovisuel français, révèle le magazine Télé 2 semaines.
Les professionnels du métier ont créé un syndicat, le SNJ, Syndicat national des Journalistes, qui veille à l'application des droits, des conditions de travail et de rémunération.
L'Ecole de journalisme de Sciences Po est sur la première marche du podium selon le classement des écoles de journalisme établi par Le Figaro Etudiant. Pour établir le classement, Le Figaro Etudiant a établi plusieurs critères : le nombre de prix, bourses et concours obtenus par les étudiants.
La profession de journaliste est encadrée en France, via la délivrance d'une carte de presse. En revanche, il n'est pas obligatoire d'en posséder une pour devenir pigiste. La Convention collective nationale des journalistes reconnaît 14 établissements en mesure de délivrer une formation reconnue pour devenir pigiste.
Le journaliste professionnel doit obligatoirement être salarié d'un organe de presse. Par conséquent, il n'est pas possible de devenir journaliste professionnel (titulaire ou pigiste) sous le statut auto-entrepreneur. Il exerce alors au sein d'une rédaction, dans une agence de presse, une société de production.
Le journaliste indépendant — aussi appelé « journaliste freelance » — est rémunéré pour chaque article qu'il rédige ou chaque reportage qu'il produit. Il possède une carte de presse et fait généralement partie d'une association de journalistes.