? Bon à savoir - Le salarié est tenu de notifier sa démission par lettre recommandée avec accusé de réception ou lettre remise en main propre contre décharge. Pendant la durée du préavis de démission en HCR, le salarié continue d'exécuter son contrat de travail et perçoit normalement sa rémunération.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
Il faut retenir que votre volonté doit être claire, non équivoque et réfléchie. Pour des questions de preuve de la démission, il sera souvent conseillé de rédiger une lettre écrite. Il devra le plus souvent y faire figurer votre signature et le jour de votre départ.
Je vous informe par la présente de ma volonté de démissionner de mes fonctions de … que j'occupe actuellement au sein de votre entreprise de restauration … (préciser le nom du restaurant) depuis le …. En vertu de la convention collective, je quitterai le restaurant à compter du …, conformément au préavis de …
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
? Bon à savoir - Le salarié est tenu de notifier sa démission par lettre recommandée avec accusé de réception ou lettre remise en main propre contre décharge. Pendant la durée du préavis de démission en HCR, le salarié continue d'exécuter son contrat de travail et perçoit normalement sa rémunération.
Une démission peut être écrite ou orale, mais il est préférable d'envoyer une lettre de démission recommandée avec accusé de réception pour prendre date. Il est également possible d'envoyer sa lettre de démission par voie électronique (email) aux responsables des ressources humaines.
La demande de dispense pour démissionner sans préavis peut se faire par écrit ou à l'oral. Si l'employeur accepte, le salarié est dispensé de préavis. Dans ce cas, le contrat prend fin à une date décidée d'un commun accord et l'employeur n'a pas à verser au salarié une indemnité compensatrice de préavis.
« vous ne gagnez pas assez », mais parce que l'on « vous propose une meilleure rémunération » ; « je n'ai que des tâches ennuyantes », mais parce que « je vais avoir de fortes responsabilités dans mon futur emploi » ; « l'entreprise ne progresse plus », mais plutôt « j'intègre un nouveau projet jeune et novateur ».
Pour respecter les termes de votre contrat de travail, la démission est la solution la plus adéquate pour quitter son travail du jour au lendemain. Mais surtout pour ne pas prendre au dépourvu votre employeur. En effet, celui-ci doit vous trouver un remplaçant et le former dans un laps de temps plutôt court.
Il sera préférable d'indiquer par exemple : « Je souhaite avoir plus d'opportunités d'évolution professionnelle que ce que l'entreprise peut m'offrir à l'heure actuelle », plutôt que « si vous ne proposez pas des promotions à vos collaborateurs, vous allez perdre vos meilleurs éléments ».
Le préavis correspond à la période pendant laquelle un salarié continue à occuper son poste dans l'entreprise, en attendant son départ définitif. Ce délai, prévu dans le contrat de travail, est en principe obligatoire. Il s'applique lors de la rupture du contrat de travail, quel que soit le mode.
Le moment le plus opportun pour faire l'annonce de sa démission est le vendredi, en fin de journée. Pour un patron, le départ soudain d'un employé a parfois l'effet d'une onde de choc.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie.
Le principal avantage de l'abandon de poste est la possibilité de recevoir des indemnités de chômage. En effet, la démission est prise à l'initiative de l'employé. En revanche, le licenciement qui suit l'acte de l'abondant de poste, est une décision par l'employeur. Or, l'abandon de poste présente des risques.
Le salarié qui ne respecte pas son préavis peut être condamné à verser une indemnité à son employeur. Lorsque le salarié n'exécute pas le préavis, il s'expose à devoir verser à l'employeur une indemnité compensatrice correspondant à la durée du préavis restant à courir.
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
De quoi s'agit-il ? L'abandon de poste se manifeste par le comportement du salarié qui quitte son poste de travail sans autorisation de l'employeur ou qui s'absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail.
Cette indemnisation intervient dans les cas de rupture de contrat de travail où un préavis est prévu (licenciement, démission...). l'indemnité compensatrice de préavis remplace le salaire qui aurait dû être perçu par le salarié s'il avait travaillé pendant cette période.
Si l'employeur ou le salarié persiste à refuser la rupture conventionnelle, il est possible de se tourner vers d'autres solutions. L'employé peut choisir entre la démission ou l'abandon de poste. L'employeur peut procéder au licenciement.
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
Le chômage peut être accordé après un délai de 4 mois à compter de la démission. Le salarié démissionnaire peut utiliser le reliquat de ses droits au chômage.