Une demande d'augmentation de salaire doit être justifiée et bien expliquée. Il s'agit d'un projet mûrement réfléchi. En effet, vous ne pouvez pas simplement aller voir votre manager et exiger une augmentation par rapport à ce que mentionnait votre contrat de travail au moment de votre embauche sur le poste.
Pour toutes ces raisons et étant donné l'augmentation régulière du coût de la vie je souhaiterais que soit étudiée une augmentation de 5% de mon salaire mensuel. S'il n'y a pas de raison d'empêcher une telle révision, je vous remercie de bien vouloir examiner ma demande.
Généralement, on ne peut parler d'augmentation avant d'avoir un minimum d'un an d'ancienneté. Vous pouvez ouvrir le sujet lors de votre entretien annuel ou vous pouvez fixer un rendez-vous si vous obtenez de nouvelles responsabilités.
Le pourcentage peut évoluer en fonction de l'ancienneté. Par exemple 5% au bout de cinq ans d'ancienneté, puis 10% au bout de dix ans d'ancienneté, etc. La plupart du temps, un plafond est fixé au bout d'un certain nombre d'années de présence dans l'entreprise. Le montant peut aussi dépendre d'autres modes de calcul.
Les arguments pour négocier son salaire
Mettez-vous dans la peau du recruteur, listez ses besoins et faites le liens avec vos compétences, votre expérience ou vos soft skills. Pensez à vous appuyer sur des exemples concrets de missions que vous avez réalisées ou des résultats chiffrés.
préparer votre discours résumant les enjeux du poste et votre valeur ajoutée. proposer une fourchette de salaire adéquate et d'autres avantages. vous préparer à décliner la promotion si vous n'êtes pas satisfait(e)
En cas de retard de paiement, vous devez impérativement, et avant toute action, envoyer une lettre recommandée avec avis de réception à votre employeur en lui demandant d'exécuter son obligation légale de vous verser votre salaire dans les plus brefs délais conformément aux dispositions du Code du travail.
L'entretien annuel est le moment idéal pour demander une promotion. L'employeur en profite en général pour faire le point avec vous sur votre carrière et vos souhaits d'évolution.
En France, il existe plusieurs sites ou applications pour comparer son salaire et d'évaluer si vous êtes « bien » payé ou non : suisjebienpaye.com, lejustesalaire.com, salairometre, salaire-mensuel.com, l'Observatoire des inégalités.
Expliquez-en quoi votre expérience et vos qualifications font de vous le candidat idéal pour le poste. Expliquez pourquoi vous pensez que les prétentions salariales propose ne convient pas et proposez une autre solution avec des arguments pour convaincre le ou les recruteurs.
Mademoiselle/Madame/Monsieur le Directeur, A ce jour, vous ne m'avez pas versé les salaires et indemnités qui me sont dus depuis le XX/XX/20XX et dont le total des sommes s'élève à XXXX,XX €. Veuillez me payer sans délai. A défaut, je n'hésiterai pas à saisir le tribunal compétent pour obtenir ce qui m'est dû.
Le refus de travailler pour non paiement du salaire est donc justifié, et il n'a aucune obligation de mettre en demeure son employeur avant d' interrompre sa prestation de travail.
Négocier à la hausse
En changeant d'employeur, "vous pouvez espérer entre entre 10 et 30% de salaire en plus", rappelle Isabelle Peres, de l'Apec. Avant de vous lancer, là aussi, définissez en amont ce que vous pouvez négocier.
En cas de mobilité interne, 52 % des cadres perçoivent une augmentation de leur salaire. La hausse atteint en moyenne 5 % quand il s'agit d'une mobilité volontaire et seulement de 2,6 % quand elle est imposée.
Vous devez montrer votre envie et votre motivation pour évoluer au sein de l'entreprise dans un futur proche. La clef du succès consiste à donner l'image d'une personne sereine, sûre d'elle-même et de sa valeur. Une négociation peut passer par des moments de découragement. Proscrivez l'agressivité ou l'amertume.
Soyez précis sur la composition de votre rémunération : salaire fixe et part variable, prime d'intéressement, 13e mois, etc. Le moment venu, donnez une fourchette salariale comme base de discussion. Cela laisse une marge de manœuvre au recruteur face à vous et vous rend flexible en retour.
Seuls 16% d'entre eux estiment en effet être bien payés, tandis que 34% se placent dans la moyenne et la moitié affirme être en dessous des prix du marché. Si près d'un salarié sur deux a pu négocier son salaire lors de son recrutement, 51% d'entre eux regrettent de l'avoir mal fait.
Ancienneté supérieure à 7 ans : 5% du salaire ; Ancienneté supérieure à 10 ans : 8% du salaire ; Ancienneté supérieure à 12 ans : 10% du salaire ; Ancienneté supérieure à 15 ans : 12% du salaire.
L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Si, pour postuler à un poste, on demande au candidat d'indiquer le salaire espéré, donnez une fourchette — et non un montant précis — avec laquelle vous êtes à l'aise. Des réponses telles que « négociable » peuvent fonctionner, mais elles peuvent aussi montrer que vous semblez esquiver la question.