Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement (SdF) et de la gestion de la qualité, la criticité est définie comme le produit de la probabilité d'occurrence d'un accident par la gravité de ses conséquences : criticité = probabilité × gravité.
on calcule la criticité : (indice de fréquence) × (indice de gravité) × (indice de détection) ; si la criticité seuil est atteinte, on engage des actions correctives ; si le but poursuivi est l'amélioration, on traitera en priorité les causes des modes de défaillance présentant les plus fortes criticités.
L'importance du risque que nous nommerons désormais « criticité » est un indice (score) obtenu par la mise en relation de 3 dimensions du risque: La gravité (G) La probabilité d'apparition (PA) La capacité à faire face (CFF)
Criticité (C) = Probabilité (P) X Gravité (G)
Si l'échelle choisie pour l'estimation de vos probabilité et gravité va de 1 à 5, vous obtiendrez des valeurs possibles pour la criticité de vos risques entre 1 (minimum) et 25 (maximum). Un risque critique (criticité élevée) sera à traiter dès le début du projet.
Il est possible d'attribuer une note sur 5 pour la gravité et une autre note sur 5 pour la probabilité. La criticité sera donc une note sur 25 obtenue en multipliant la gravité par la probabilité. Il est possible de pousser l'analyse des risques en ajoutant un troisième critère, le risque de non détection.
Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement (SdF) et de la gestion de la qualité, la criticité est définie comme le produit de la probabilité d'occurrence d'un accident par la gravité de ses conséquences : criticité = probabilité × gravité.
Risques d'accident (ex : accidents au travail) Risque d'invalidité (ex : accidents de la route) Risque de décès (ex : pollution grave)
Il convient ensuite de calculer pour chaque mode de défaillance le degré de criticité, comme nous l'avons vu précédemment avec la formule C = F x G x D.
On se doit de fixer un seuil d'acceptabilité, au-dessus duquel toute criticité doit être réduite, par un moyen à définir (reprise de conception, plan de maintenance, action de surveillance…). On évalue la criticité par le produit : C=F×G×D C = F × G × D .
La méthode AMDEC : Analyse de la criticité
La criticité est obtenue par d'une triple cotation : La Gravité (G) ou sévérité de l'effet du défaut ou de la défaillance, L'Occurrence (O) ou fréquence d'apparition de la cause, La Détection (D) : probabilité de non détection de la cause.
Une meilleure méthode consiste à diviser la liste d´équipements en différentes catégories en fonction de la manière dont vous prévoyez d´assurer leur maintenance. Il existe plusieurs types de criticité.
Risque classé de 1 à 3 : Priorité faible / Risque secondaire (Vert) Risque classé de 4 à 8 : Priorité moyenne / Risque important (Orange) Risque classé 9 à 16 : Priorité élevée / Risque prioritaire (Rouge)
Probabilité × gravité = impact du risque
Représentez chaque risque dans votre matrice en fonction de sa probabilité et de sa gravité, puis multipliez les chiffres correspondant à sa ligne et à sa colonne pour déterminer son degré d'impact.
Le mode de défaillance : c'est la manière dont le système peut s'arrêter de fonctionner, s'écarter des spécifications prévues initialement, fonctionner anormalement, etc. Il s'exprime en terme physique. Exemple : fuite, court-circuit, déformation, etc.
Deux méthodes sont particulièrement connues : la méthode de l'arbre des causes et la méthode ALARM (basée sur le modèle de Reason).
L'objectif de la méthode AMDEC est de réduire les risques sur les produits et les process dès les premières phases de conception afin de réduire les risques sécurité (accidents…), règlementation et qualité (coûts de non-qualité).
Les indicateurs de risque sont des paramètres quantitatifs susceptibles d'augmenter la probabilité de réalisation d'un risque. Ils permettent d'évaluer le niveau de risque sur une activité ou les sources de non performance d'une entité ou d'un processus en termes de risque.
Les risques sont classés en fonction de leur gravité, de leur probabilité d'occurrence et du nombre potentiel de salariés affectés. L'EvRP vise aussi la mise en place d'actions de prévention. Ces actions ne dispensent pas l'entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives immédiates.
Les risques technologiques, d'origine anthropique, sont au nombre de quatre : le risque nucléaire, le risque industriel, le risque de transport de matières dangereuses et le risque de rupture de barrage.
Nous pouvons citer à titre d'exemples : AMDEC (Analyse des Mode de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité) Diagramme de cause à effet (Ishikawa ou arête de poisson) Diagramme de Pareto.