1- La méditation et la visualisation
Quand nous nous détendons plus profondément, nous devenons un mélange du subconscient et du conscient, jusqu'à ce que les deux finissent par s'unir et transcender dans un état de super-conscience.
Mettez une main à hauteur des yeux, paume face à soi et focalisez le regard sur un point au centre. Tout en relâchant le corps et en restant focalisé, demandez à l'inconscient d'avancer la main jusqu'au visage par des mouvements lents et saccadés, comme si elle était aimantée par le visage.
L'inconscient dans le discours analytique
Il suffit de lire Freud : ses trois grands ouvrages des années 1900 en détaillent les premiers signes, rêve, lapsus et acte manqué, sans oublier encore leurs affinités avec le mot d'esprit.
La première méthode, c'est de pratiquer l'autosuggestion positive ou d'écouter un programme inconscient positif, par exemple, en vous réveillant ou avant de dormir vous pouvez mettre vos écouteurs et écouter des phrases positives en boucle une dizaine de minutes.
Freud innove en inventant un inconscient qui parle, se déchiffre et guérit, un inconscient peuplé de désirs sexuels, agressifs, mégalomanes, inavouables, de pulsions de vie et de mort, et qui possède des lois internes. Il nous propose en fait une vision révolutionnaire de l'âme humaine.
Notre inconscient, fruit de notre histoire, cause cachée de nos désirs, de nos comportements et de nos malaises, nous échappe. Pourtant, c'est un ami. Il nous dit qui nous sommes, pointe nos difficultés et nous permet d'être plus indulgent avec nous-même. D'où la nécessité de savoir l'écouter.
Les causes de l'inconscience
- Traumatiques : suite à une chute au sol ou de l'agrès, un choc sur l'agrès… - Médicales : suite à un malaise ou une hypoglycémie - Toxiques (rare) : fuite de gaz, explosion atomique, radioactivité…
La notion de « limite » trouve sa genèse dans l'inconscient à partir de l'expérience de la perte de jouissance de l'objet, cette perte instaure un bord entre le moi et le monde extérieur et elle crée un espace subjectif qui sera celui de la pensée et par conséquent du jugement et de la représentation.
L'inconscient fait peur car il remet en cause l'idée du bien et du mal. Car l'action en bien ou en mal implique la responsabilité. La théorie de l'inconscient serait donc dangereuse car en déchargeant les hommes de leur responsabilité, elle justifierait l'existence du mal et l'excuserait.
Pour pratiquer, rien de plus simple ! Il suffit de choisir une ou deux phrases, et de se les répéter plusieurs fois par jour, à l'oral comme à l'écrit ! Le but est de noyer votre cerveau de pensées positives, de les affirmer comme vraies : à force de les répéter et d'y croire, elles finiront par devenir réalité.
L'inconscient y est représenté comme un lieu clos et mystérieux situé dans le poste de pilotage central de la tête d'un enfant. On peut difficilement faire plus irréaliste : l'inconscient est tout sauf un réduit où nous enfermerions nos pensées indésirables ou nos pulsions secrètes.
Concentrez-vous sur une seule question à la fois
Il est aussi très important de poser votre question de manière simple et directe pour se connecter à l'inconscient. Par exemple il vaut mieux demander : « Est-ce que ceci est bon pour moi ? » plutôt que « Est-ce que je ne devrais pas faire ceci plutôt que cela ? »
Pour en finir avec ses propres émotions erronées, la solution consiste à adopter un système de pensées, d'émotions et d'expressions “positives”. Concrètement, cela implique qu'en toute occasion, nous devrions formuler de manière positive nos paroles et nos pensées, envers les autres ou nous-même.
Il nous dévoile les façons de nous libérer de ces croyances limitantes et nous explique comment programmer notre subconscient pour qu'il exécute nos désirs. En appliquant des principes spirituels puissants, il est possible de changer sa vie en profondeur et d'attirer avec facilité la prospérité, la santé et le succès.
On le voit : la notion d'inconscient ne vient pas remettre en cause ma liberté, puisqu'il ne s'agit là que d'un mythe, sans aucune réalité, uniquement conçu pour dédouaner l'homme de ses responsabilités.
L'inconscient désigne ce qui relève de processus réels dont nous n'avons pas le sentiment, dont nous ignorons qu'ils se déroulent en nous, au moment où ils se déroulent.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
Personnes inconscientes. Une personne inconsciente est l'état d'une victime qui ne réagit à aucune forme de stimulation (petit pincement, tapotement sur la joue…), ou ne répond à aucune question. Sa respiration peut être interrompue, et s'associe à un pouls faible, signe d'une activité cardiaque anormale.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
« La représentation inconsciente, après le refoulement, subsiste en tant que formation réelle dans le système inconscient », écrit Freud, et la réalité des représentations refoulées se juge à leur activité, en particulier à leur effet d'attraction et donc de déformation du cours des pensées.
En philosophie, la notion d'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité et qui peut être entendu en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, ou en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.