La rétine, membrane sensible à la lumière qui tapisse l'intérieur du globe oculaire, a des cellules qui servent spécifiquement à voir la nuit : les bâtonnets. C'est quand la rétine est abîmée, ou les bâtonnets moins efficaces, que l'on peut observer une baisse de l'acuité visuelle nocturne.
La nuit, les risques d'accident sont multipliés
Dans votre véhicule, vos perceptions visuelles sont atténuées, ainsi que le champ visuel et le sens du relief. Redoublez de prudence et adaptez votre conduite.
Adaptez-vous à la faible visibilité
Les phares éclairent au mieux à 200m et les feux de croisement à 50m. A 130Km/h, tout obstacle sera forcément vu au dernier moment. Vérifiez le fonctionnement et la propreté de vos phares et de feux de croisement. En cas d'accident, allumez vos feux de détresse.
Lorsqu'il conduit de nuit, l'usager doit toujours allumer ses feux de croisement. Sur une chaussée où il circule seul, il peut privilégier les feux de route. Il doit cependant remettre ses feux de croisement lorsqu'il croise un autre véhicule ou qu'il en suit un, car les feux de route sont très éblouissants.
Hypnose : un moyen efficace d'éliminer votre peur de conduire. Vous êtes terrorisé(e) à l'idée de conduire votre véhicule et votre peur vous paralyse ? Offrez-vous des séances d'hypnose ! Rien de tel pour déstresser et prendre le volant en toute sérénité.
La caféine a pour effet de retarder le rythme circadien d'environ 40 minutes. Cela signifie que le café peut nous aider à rester éveillés plus longtemps, mais qu'il n'élimine pas la somnolence.
Lorsque vous conduisez, pensez à avoir le dos bien droit.
La tête ne doit pas reposer sur l'appui-tête et votre siège doit être suffisamment haut pour bien voir ce qui se passe autour de vous. Plus vous serez avachi dans votre fauteuil, plus vous prendrez le risque de vous assoupir.
Importante cause d'accidents de la circulation, la somnolence au volant est le reflet d'un déficit chronique de sommeil. Le transport est bien souvent un moment où nous compensons notre manque de sommeil. C'est souvent vrai dans les transports en commun, ce qui ne prête généralement guère à conséquence.
Le trafic étant plus fluide et les routes dégagées, les automobilistes ont tendance à rouler plus vite la nuit.
Les meilleurs moments pour conduire sont dans les heures creuses entre 10h et 16h dans la semaine et le samedi matin. Bien sûr, si vous habitez dans une petite ville ou une grande ville, la circulation ne sera pas la même.
Pour passer la nuit dans sa voiture, le plus évident est de s'installer sur la banquette arrière.
Se faire accompagner par un proche de confiance en cas de peur de conduire seul, afin de reprendre de l'assurance et contrôler ses anxiétés. Faire des exercices de respiration et de relaxation, précieux alliés pour apprendre à gérer son stress dans différentes situations, en particulier au volant.
Une seconde solution possible est de pratiquer un sport ou des techniques de relaxation avant de prendre le volant. Le conducteur, reposé et libéré de ses soucis, pourra alors prendre la route bien plus en confiance.
La somnolence multiplie par 8 le risque d'accident. La conduite d'un véhicule est une activité fatigante, car elle mobilise toute notre attention. Cette fatigue, qui entraîne inévitablement une baisse des capacités du conducteur et de sa vigilance, peut amener jusqu'à l'assoupissement.
Des facteurs de risque de fatigue et de somnolence
Ne pas faire régulièrement des pauses pour s'aérer et se dégourdir les jambes. Prendre certains médicaments aux effets incompatibles avec la conduite. Conduire au-dessus des limitations de vitesse. Consommer de l'alcool, même sous le seuil autorisé.
Des chaussures ouvertes et non attachées comme des sandales, des tongs ou des claquettes peuvent être des freins au bon déroulement des manœuvres du conducteur à cause de leur caractère mobile et du fait qu'elles peuvent empêcher les conducteurs appuyer correctement sur les différentes pédales.
Le Code de la route en France interdit de conduire à partir d'une dose de 0,5 gramme, ce qui signifie donc que cette limite est atteinte au bout de deux verres. La réglementation est même plus stricte pour les jeunes conducteurs titulaires d'un permis probatoire depuis le 1er juillet 2015.
Cette limite représente environ la consommation de 2 verres normalisés. Par exemple, 2 verres de 25 centilitres de bière. Vous êtes en infraction si vous conduisez avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 gramme d'alcool par litre de sang.
Même si certains usagers de la route ont passé leur permis il y a des années, voire des dizaines d'années, et n'ont que très rarement touché à la conduite, cela ne s'oublie pas totalement. En effet, lors de leur formation au permis de conduire, tous les automobilistes mettent en place des automatismes.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.
Les feux de position peuvent être utilisés seuls uniquement lorsque la visibilité est déclinante sur une voie de circulation en ville parfaitement éclairée.